Une large coalition d'organisations européennes représentant des écrivains, des artistes, des musiciens et d'autres professionnels de la création a envoyé une lettre ouverte aux commissaires européens Henna Virkkunen et Glenn Micallef. Dans la lettre, ils appellent à une stratégie d’IA plus ambitieuse qui aborde l’impact de l’IA générative sur les secteurs culturels et créatifs. Les organisations s’inquiètent de l’utilisation de matériel protégé par le droit d’auteur et de données personnelles par des sociétés d’IA sans autorisation ni compensation. Ils soulignent que la législation européenne actuelle sur l’IA et la directive sur le droit d’auteur de 2019 n’offrent que des solutions temporaires et ne protègent pas suffisamment les droits des créateurs. Les organisations soulignent spécifiquement l'exception pour l'exploration de textes et de données (TDM) dans la directive européenne sur le droit d'auteur de 2019. Cette exception permet aux entreprises de procéder à l'exploration de textes et de données, à condition que les titulaires de droits indiquent explicitement que leurs droits sont réservés. La coalition fait valoir que cette exception a été appliquée rétroactivement à l’IA générative par la Commission européenne, permettant aux entreprises d’IA d’utiliser systématiquement des œuvres protégées sans autorisation. Les créateurs sont confrontés à un mécanisme de désinscription défectueux, ce qui rend difficile la protection de leurs droits. Les entreprises d’IA en profitent en utilisant du matériel protégé par le droit d’auteur pour la formation en IA sans donner aux créateurs la possibilité d’être d’accord ou de s’opposer.
La lettre souligne également le manque de transparence sur les œuvres utilisées pour former les modèles d’IA. La loi européenne sur l’IA contient des obligations de transparence, mais la coalition affirme que ces obligations ne seront efficaces que si elles sont concrètement appliquées. Sans transparence, les créateurs ne peuvent pas savoir si leurs œuvres ont été utilisées et ne peuvent pas engager de poursuites judiciaires. Les organisations appellent à la création d’un cadre juridique plus strict et plus efficace garantissant que les créateurs doivent donner leur consentement préalable avant que leurs œuvres ne soient utilisées pour la formation à l’IA. Ils plaident également pour une compensation équitable pour la communauté créative lorsque leur travail est exploité par l’IA générative. Les organisations font pression pour une stratégie d’IA qui va au-delà de la législation actuelle et qui se concentre sur les principes de transparence, de consentement et de rémunération équitable. Ils réclament une base juridique qui renforce les droits des auteurs et des artistes interprètes ou exécutants, notamment des obligations claires pour les sociétés d’IA de fournir des informations sur les données utilisées et de respecter les droits des créateurs. Ils appellent les commissaires européens à veiller à ce que les futures réglementations sur l’IA se concentrent sur une utilisation éthique, équitable et centrée sur l’humain. Ils veulent ainsi éviter que le secteur créatif ne soit davantage fragilisé par l’exploitation illimitée d’œuvres protégées par le droit d’auteur par des modèles d’IA.
La lettre souligne également le manque de transparence sur les œuvres utilisées pour former les modèles d’IA. La loi européenne sur l’IA contient des obligations de transparence, mais la coalition affirme que ces obligations ne seront efficaces que si elles sont concrètement appliquées. Sans transparence, les créateurs ne peuvent pas savoir si leurs œuvres ont été utilisées et ne peuvent pas engager de poursuites judiciaires. Les organisations appellent à la création d’un cadre juridique plus strict et plus efficace garantissant que les créateurs doivent donner leur consentement préalable avant que leurs œuvres ne soient utilisées pour la formation à l’IA. Ils plaident également pour une compensation équitable pour la communauté créative lorsque leur travail est exploité par l’IA générative. Les organisations font pression pour une stratégie d’IA qui va au-delà de la législation actuelle et qui se concentre sur les principes de transparence, de consentement et de rémunération équitable. Ils réclament une base juridique qui renforce les droits des auteurs et des artistes interprètes ou exécutants, notamment des obligations claires pour les sociétés d’IA de fournir des informations sur les données utilisées et de respecter les droits des créateurs. Ils appellent les commissaires européens à veiller à ce que les futures réglementations sur l’IA se concentrent sur une utilisation éthique, équitable et centrée sur l’humain. Ils veulent ainsi éviter que le secteur créatif ne soit davantage fragilisé par l’exploitation illimitée d’œuvres protégées par le droit d’auteur par des modèles d’IA.
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