La Commission européenne a proposé mercredi d'imposer des amendes à Google, Facebook et Twitter, ainsi qu'à d'autres groupes internet, qui ne retireraient pas dans l'heure les contenus extrémistes de leurs plates-formes. Bruxelles a donné en mars aux géants de l’internet trois mois pour prouver qu’ils retiraient plus rapidement les contenus extrémistes mais le régulateur européen juge qu’en l’absence de législation, les progrès sont trop lents.
Selon une proposition qui doit être adoptée par les Etats membres et par le Parlement européen, les plates-formes internet devront prendre aussi des mesures proactives, comme le développement de nouveaux outils visant à éliminer les abus et des ressources humaines pour surveiller les contenus. Les fournisseurs de services devront publier des rapports annuels pour prouver leurs efforts de gestion de ces abus. Ceux qui, de façon systématique, ne retireraient pas les contenus extrémistes, pourraient se voir imposer de lourdes amendes allant jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires annuel mondial. Le projet d’ordonnance prévoit que les fournisseurs de contenus pourront toutefois contester les ordres de retrait.
Selon une proposition qui doit être adoptée par les Etats membres et par le Parlement européen, les plates-formes internet devront prendre aussi des mesures proactives, comme le développement de nouveaux outils visant à éliminer les abus et des ressources humaines pour surveiller les contenus. Les fournisseurs de services devront publier des rapports annuels pour prouver leurs efforts de gestion de ces abus. Ceux qui, de façon systématique, ne retireraient pas les contenus extrémistes, pourraient se voir imposer de lourdes amendes allant jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires annuel mondial. Le projet d’ordonnance prévoit que les fournisseurs de contenus pourront toutefois contester les ordres de retrait.
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