Après plusieurs heures de négociations, un accord a été trouvé entre le Parlement européen et le Conseil sur la proposition de Digital Services Act (DSA) présentée par la Commission de l'Union européenne en décembre 2020 . Le DSA, en un mot, obligera les grandes actions technologiques à assumer une plus grande responsabilité dans la publication de contenus illégaux ou préjudiciables sur leurs plateformes. De plus, des entreprises telles que Meta , Google et Twitter devront fournir aux utilisateurs et aux développeurs plus d'informations sur leurs algorithmes et devront adopter des mesures plus strictes afin de lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation. Selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen , il s'agit "d'un accord historique, qui protégera les utilisateurs en ligne et toutes les entreprises. En outre, il concrétisera le principe selon lequel ce qui est illégal hors ligne est également illégal en ligne". .
Bien que le texte final de l'AVD n'ait pas encore été publié, le Parlement européen et la Commission européenne ont déjà détaillé un certain nombre d'obligations qu'il contiendra. Entre ceux-ci :
- Une interdiction de la publicité ciblant la religion, l'orientation sexuelle ou l'origine ethnique d'un individu ;
- La possibilité d'annuler facilement n'importe quel abonnement ;
- Les grandes plateformes telles que Facebook devront montrer de manière transparente comment fonctionnent leurs algorithmes ;
- Les hébergeurs et les plateformes en ligne devront expliquer pourquoi ils ont supprimé du contenu, donnant aux utilisateurs intéressés la possibilité de faire appel ;
- Les plateformes les plus importantes devront fournir aux chercheurs "plus d'informations sur l'évolution des risques en ligne" ;
- Les places de marché en ligne stockeront des informations sur les marchands afin que toute personne qui vend des biens/services en ligne puisse être retrouvée ;
- En cas de crise - comme celle en Ukraine - les plateformes en ligne devront mettre en place de nouvelles stratégies pour contrer toute désinformation ;
Enfin, le texte du DSA devra être vérifié par des juristes et des linguistes avant que le Parlement et le Conseil ne l'approuvent formellement. Dès que ce processus sera achevé, le texte entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l'UE (alors que les règles commenceront à s'appliquer 15 mois plus tard).
Bien que le texte final de l'AVD n'ait pas encore été publié, le Parlement européen et la Commission européenne ont déjà détaillé un certain nombre d'obligations qu'il contiendra. Entre ceux-ci :
- Une interdiction de la publicité ciblant la religion, l'orientation sexuelle ou l'origine ethnique d'un individu ;
- La possibilité d'annuler facilement n'importe quel abonnement ;
- Les grandes plateformes telles que Facebook devront montrer de manière transparente comment fonctionnent leurs algorithmes ;
- Les hébergeurs et les plateformes en ligne devront expliquer pourquoi ils ont supprimé du contenu, donnant aux utilisateurs intéressés la possibilité de faire appel ;
- Les plateformes les plus importantes devront fournir aux chercheurs "plus d'informations sur l'évolution des risques en ligne" ;
- Les places de marché en ligne stockeront des informations sur les marchands afin que toute personne qui vend des biens/services en ligne puisse être retrouvée ;
- En cas de crise - comme celle en Ukraine - les plateformes en ligne devront mettre en place de nouvelles stratégies pour contrer toute désinformation ;
Enfin, le texte du DSA devra être vérifié par des juristes et des linguistes avant que le Parlement et le Conseil ne l'approuvent formellement. Dès que ce processus sera achevé, le texte entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l'UE (alors que les règles commenceront à s'appliquer 15 mois plus tard).
Envoyer une nouvelle à un ami