Le Vietnam accuse Facebook de ne pas respecter sa toute nouvelle loi dite de "cybersécurité", qui oblige les entreprises de l'internet à supprimer tout contenu jugé "toxique" par les autorités communistes. Facebook a "sans cesse remis à plus tard et n'a pas retiré des informations" que les autorités vietnamiennes lui demandaient de retirer, par le biais de lettres officielles du gouvernement, a accusé mercredi la télévision d'Etat VTV, organe de propagande du régime. Facebook a opposé que "ces informations ne violent pas les principes du réseau", ajoute la télévision vietnamienne.
La nouvelle loi sur la cybersécurité, votée en juin par les députés, et entrée en vigueur au 1er janvier, s'est attirée les critiques des Etats-Unis, de l'Union européenne et des avocats de la liberté du web qui l'accusent de s'inspirer de la censure exercée par la Chine voisine sur l'internet. Le texte contraint les entreprises internet à retirer sous 24 heures tout commentaire menaçant la "sécurité nationale". Ces entreprises, dont les géants américains Facebook ou Google, devront fournir les données des utilisateurs si elles sont réclamées par le gouvernement et ouvrir des bureaux de représentation au Vietnam.
La nouvelle loi sur la cybersécurité, votée en juin par les députés, et entrée en vigueur au 1er janvier, s'est attirée les critiques des Etats-Unis, de l'Union européenne et des avocats de la liberté du web qui l'accusent de s'inspirer de la censure exercée par la Chine voisine sur l'internet. Le texte contraint les entreprises internet à retirer sous 24 heures tout commentaire menaçant la "sécurité nationale". Ces entreprises, dont les géants américains Facebook ou Google, devront fournir les données des utilisateurs si elles sont réclamées par le gouvernement et ouvrir des bureaux de représentation au Vietnam.
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