C'est désormais selon un rituel bien établi que l'éditeur Adobe introduit sur le marché de nouvelles mouture de ses logiciels bien connus. Cette année, nous avons étés conviés dans les bureaux bruxellois de l'entreprise, qui nous a dévoilé en avant-première quelques-unes des caractéristiques de la dernière version en date, la CS5.

Au menu, pas moins de près de 300 nouvelles fonctions, dont certaines réellement révolutionnaires, comme le content-aware filtering de Photoshop, qui permet de remplacer des portions entières d'une image en fonction des éléments la composant, de manière quasi-magique, ou encore la Rotobrush d'After Effects, capable de détourer à la volée un élément d'une séquence animée en quelques clics. Et des innovations du style, il y en a un sacre paquet...

On citera donc pêle-même, en attendant de pouvoir tester "pour de vrai" toutes les nouvelles applications : la possibilité de faire du keying natif sans transcodage sur des formats RAW, R3D ou AVCHD dans Première; un nouveau moteur de rendu, le Mercury Playback Engine, qui s'affranchit des limitations des plateformes hôtes; l'arrivée de Flash Catalyst, un logiciel facilitant énormément la création de séquences et d'applications Flash sans devoir passer par l'étape du scripting; le support de frameworks CMS comme Wordpress, Drupal ou Joomla directement dans Dreamweaver; la possibilité de créer des documents animés et interactifs dans InDesign; l'introduction d'une panoplie de brosses "intelligentes" baptisées "Bristle Brushes" dans Illustrator et Photoshop. Et on en oublie, comme le Puppet Warp de Photoshop qui permet de déformer sélectivement n'importe quelle partie d'une image à partir d'une système de bones.

Adobe CS5 s'annonce donc comme la révolution attendue depuis longtemps par des millions d'utilisateurs enthousiastes, et nous espérons sincèrement que les tests que nous ne manquerons pas de réaliser viendront confirmer cette première impression si positive !