J'en ai

Et j'ai du vin, je ne bois juste que du moelleux

Invite-moi, sors ton service en cristal et je te ferai goûter des moëlleux dont tu ne sais même pas qu'ils existent (genre quart-de-chaume, ...)



(il manque un smiley vin blanc )

hmmm c'est bon le vin blanc !!!!

+1 mais les autres aussi J'aime tous les vins moi

Les blancs liquoreux aussi mmmmm

chuis pas fort rouge, mais le blanc... hmmmm et rosé aussi si c'est du bon. Rouge, je suis super poitilleuse.

Et si on reparlait de la honte

Un topic pinard n'est pas interdit

ouais, oh, j'avais 15 ans, j'ai des manières un peu plus distinguées maintenant...
enfin...je crois ?

Faudra demander à Jessie ce qu'il en pense

ah merde, j'avais pas lu celle de 15 ans Bulle.. mort de rire ! moahahahahahaha..
Philfr > je compatis... et je note, ne pas sortir le crystal de ma mère - ni le crystal de Waterford (IRL)

j'ai surement plein d'anecdotes de la honte à raconter, mais m'en souviens pas de bcp...
Juste une me vient à l'esprit. j'étais à moto - ma première (une 400 - routière, petite quoi) et j'avais été retrouver des copains et copines d'école. J'arrive près d'eux, je veux mettre le pied sur le trottoir dès que je me suis arrêté, et - bin oui - je le loupe. Et paf ! Me suis retrouvée la tronche à terre et la moto sur ma guibolle (heureusement qu'elle était pas lourde). pfffff... j'vous dit pas comme les copains se sont foutus de ma tronche royal. La chute de la honte !
Autre chute de la honte, tjrs la même bécane, en plein hiver. Suis à la salle de sport avec mon frère. Pendant les 45 mins de fitness, il neige... pas d'bol, les motos étaient garées tout en bas du parking, il fallait remonter une superbe pente avec 20 cm de neige collée ! Puis descente de la chée de Wavre (Auderghem) et rentrée des bécanes dans le box que je louais à 500m de chez moi. Mon frère et moi, on rentre dans le parking, je prends le premier virage, et la roue arrière chasse lors du second. Et paf, roue arrière a décidé qu'il allait se taper à terre... donc moi aussi. Mon frère et moi mort de rire. La neige avait gelé le pneu. Encore, heureusement, c'était en première vitesse et à vitesse très très très réduite (indécemment d'ailleurs, ce qui a fait que c'était si drôle).
Bon, c'est tout pour ce soir...

Bon allez, mon souvenir le plus lointain, je crois.
J'avais 8 ou 9 ans. Vacances de Pâques à Florence. C'était le ixième musée qu'on visitait et je n'étais sans doute plus très motivé, mais avec une mère prof de latin et un père qui nous emmenait en Italie parce qu'il préparait une thèse sur Apulée, difficile d'échapper aux vacances édifiantes
A un moment, je remarque deux ou trois types de 20 ans ou plus, je ne sais pas, des vieux enfin... Ils avançaient comme des zombies, jambes un peu écartées, la bouche entrouverte, le regard vide. Bref, un air franchement débile. "Enfin un spectacle intéressant!" me dis-je... Et au moment même où je me dis ça, je me rends compte qu'en fait ils sont en train de se foutre de ma gueule et que ça fait un moment qu'ils s'amusent à imiter l'allure que je devais avoir en me traînant comme un automate entre les fresques et les tableaux.
Faut croire qu'une étincelle meurtrière s'est allumée dans mon regard terne, parce qu'ils ont tout suite cessé leur petit jeu.
N'empêche, la prise de conscience brutale du ridicule, ça ne tue peut-être pas, mais on la sent passer

H2G2 , comment fais tu pour avoir des souvenirs à 6h55 du mat' ? tu n'as pas dormi ?
Le matin, j'ai déjà du mal à me souvenir pourquoi je dois me reveiller, alors rechercher loin en arrière dans ma mémoire, très peu pour moi.

A 6h55, je suis au boulot depuis une heure
Puis, avec le temps qu'il fait en ce moment, les petites heures du matin sont de loin les plus agréables

Donc tu marches les jambes écartées?

C'est normal , hier il a avoué qu'il avait 2 paires dont une spéciale pour le pc !!

Vous en voulez une autre ?

J'avais 13 ans, je marchais dans la rue après être sortie de l'école et avoir abandonné mon amie à l'arrêt de bus. Quelques minutes plus tard, le bus s'arrête (loin derrière moi), mon amie monte et le bus se remet en marche jusqu'à arriver à ma hauteur, donc je regarde par la fenêtre si je l'aperçois, tout en continuant à marcher. Je finis par la voir, je lui fais signe et...m'éclate la tête dans un poteau que je n'avais pas vu venir. Mieux qu'au cinéma, le bus entier a rigolé de ma gamelle. Moi, j'ai continué ma route, la mine piteuse et la tête encore toute sonnée...

Encooooore

Bulle> j'ai eu le même coup à 17 ans pendant que j'embrassais ma copine de l'époque (oui, en marchant). Mais y'a qu'elle qui m'a vu et qui a éclaté de rire, alors ça ne vaut pas un post dans le topic de la honte...

Avis à ceux que j'ai vu récemment, je viens de relire ce topic, et il n'y est pas question de ma gamelle dans le ruisseau : elle a donc été postée ailleurs... mais où ?

PS : ce déterrage n'est pas innocent : qui va nous raconter sa honte aujourd'hui ?

L'année de mes 15 ans, nous avions un professeur de français assez exceptionnel; l'une des choses qu'il nous avait demandée de réaliser pendant l'année était d'écrire une nouvelle ou un petit roman -- nous étions justement en train d'étudier les structures narratives et autres joyeusetés littéraires.

A la même époque, j'avais découvert les "onze mille verges" d'Appolinaire et je m'étais mis en tête d'être le prochain Paganini de la prose branlettatoire. Je m'étais donc attelé -- dans la plus profonde discrétion, cela va de soit -- à la rédaction d'une oeuvre qui, je n'en doutais pas, aurait fait passer les scénarii de Marc Dorcel pour les histoires de "Bonne nuit les petits".

Le hic, c'est que dans ma profonde stupidité imprévoyance j'avais employé, pour coucher mes textes licencieux et ruisselants de stupre, le même cahier que celui destiné à la rédaction de notre exercice de français.

Vous avez deviné ce qui arriva ?

Le plus pénible ne fut pas lorsque mon prof convoqua mes parents pour leur demander si leur fils avait ne fût-ce qu'une once de moralité. Le pire, c'est lorsque ledit prof, ayant constaté l'échange des cahiers à la remise du devoir, décida de livrer quelques passages de mes délires pornographiques à l'avidité de mes condisciples lors d'une petite séance improvisée de lecture publique...