La société américaine Salesforce envisage de racheter la messagerie d’entreprises Slack, a rapporté mercredi le Wall Street Journal, faisant bondir en Bourse le titre de la jeune pousse particulièrement en vogue depuis le début de la pandémie. Selon le quotidien économique, les deux groupes ont entamé des discussions pour un accord qui valoriserait probablement Slack au-dessus de la capitalisation boursière du groupe au moment de la diffusion des premières informations, soit environ 17 milliards de dollars.
Si elle se concrétisait, cette opération « aurait un effet boule de neige sur l’ensemble du secteur tech », estime Dan Ives, expert chez Wedbush.
Selon lui, on peut imaginer une série de mariages dans l’ensemble du secteur des services informatiques dématérialisés (cloud), d’autant que Salesforce s’affirmerait de plus en plus comme un rival de Microsoft, propriétaire de Teams, un concurrent de Slack.
Salesforce a procédé a plusieurs grandes opérations d’envergure ces dernières années, avec le rachat en 2018 de MuleSoft pour environ 6,5 milliards de dollars et celui en 2019 de Tableau pour 15,7 milliards de dollars. Slack, qui offre des solutions permettant de collaborer plus facilement en ligne sur des projets, connaît pour sa part une forte croissance avec la montée en flèche du télétravail.
Lors de la dernière publication de ses résultats trimestriels, le groupe faisait état d’une hausse de son chiffre d’affaires de 49 % sur un an pour les mois de mai, juin et juillet, à 216 millions de dollars. Il revendiquait alors 130 000 clients payants.
Si elle se concrétisait, cette opération « aurait un effet boule de neige sur l’ensemble du secteur tech », estime Dan Ives, expert chez Wedbush.
Selon lui, on peut imaginer une série de mariages dans l’ensemble du secteur des services informatiques dématérialisés (cloud), d’autant que Salesforce s’affirmerait de plus en plus comme un rival de Microsoft, propriétaire de Teams, un concurrent de Slack.
Salesforce a procédé a plusieurs grandes opérations d’envergure ces dernières années, avec le rachat en 2018 de MuleSoft pour environ 6,5 milliards de dollars et celui en 2019 de Tableau pour 15,7 milliards de dollars. Slack, qui offre des solutions permettant de collaborer plus facilement en ligne sur des projets, connaît pour sa part une forte croissance avec la montée en flèche du télétravail.
Lors de la dernière publication de ses résultats trimestriels, le groupe faisait état d’une hausse de son chiffre d’affaires de 49 % sur un an pour les mois de mai, juin et juillet, à 216 millions de dollars. Il revendiquait alors 130 000 clients payants.
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