Les utilisateurs de Snapchat - en majorité des ados et jeunes adultes - ne postaient jusqu’à présent leurs photos et vidéos que pour leurs contacts ou dans des messages privés… Ou sur des réseaux concurrents. À partir de lundi, dans 11 pays, dont les États-Unis et la France, ils pourront diffuser leurs créations plus largement, en restant sur l’application, sur un fil public, personnalisé automatiquement par l’algorithme en fonction des goûts des spectateurs. Cette formule a fait le succès de TikTok, avec, pour les influenceurs, l’espoir de créer une vidéo virale, et, pour les utilisateurs, la possibilité de faire défiler une sélection sur mesure de contenus courts. Mais Snapchat, qui travaille sur Spotlight depuis un an et demi, a tiré des leçons des modèles existants, comme TikTok ou Reels, la version d’Instagram. Pour commencer, les contenus devront être approuvés par les modérateurs de la plateforme. Au début, chaque vidéo publiée aura été vue par une personne au préalable. Par la suite, ce sera sans doute une combinaison d’intervention humaine et d’intelligence artificielle.
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