Le numéro un des réseaux sociaux a accepté mercredi de payer 550 millions de dollars après avoir échoué à obtenir un non-lieu dans une procédure judiciaire où il était accusé d’avoir recueilli illégalement des données biométriques pour « identifier des visages », en violation d’une loi de l’Illinois sur la protection de la vie privée datant de 2008. Ce règlement pourrait avoir des conséquences multiples pour Facebook et d’autres géants de la Silicon Valley ayant recours aux technologies de reconnaissance faciale. Il met également en lumière la capacité qu’ont des lois locales à faire évoluer certaines pratiques dans le domaine du respect de la vie privée. L’avocat de la partie plaignante Jay Edelson a estimé que la procédure avait permis de fournir des arguments en faveur de la sécurité biométrique et du droit des utilisateurs de produits et services technologiques à contrôler leur accès à la reconnaissance faciale.
« La biométrique est l’un des deux principaux champs de bataille, avec la géolocalisation, qui définira les droits à la vie privée de la prochaine génération », a affirmé M. Edelson dans un communiqué. « Nous espérons et attendons que d’autres entreprises suivent l’exemple de Facebook et portent une attention accrue à l’importance des données biométriques », a-t-il ajouté. Pour l’avocat Nathan Wessler de la puissante association de défense des droits civiques ACLU, qui soutenait les arguments des plaignants, le règlement pourrait marquer un tournant pour les consommateurs. « Les entreprises vont devoir prendre ce sujet au sérieux », a averti M. Wessler. « Espérons qu’un règlement de cette ampleur soit assez dissuasif ».
Le montant est l’un des plus importants jamais atteints pour une affaire de protection de la vie privée aux États-Unis. Seul l’accord pour quelque 5 milliards de dollars entre Facebook et l’agence chargée de la protection des consommateurs et de la concurrence (FTC), pour une affaire de gestion des données, arrive devant. Les deux paiements doivent encore recevoir l’approbation des tribunaux.
« La biométrique est l’un des deux principaux champs de bataille, avec la géolocalisation, qui définira les droits à la vie privée de la prochaine génération », a affirmé M. Edelson dans un communiqué. « Nous espérons et attendons que d’autres entreprises suivent l’exemple de Facebook et portent une attention accrue à l’importance des données biométriques », a-t-il ajouté. Pour l’avocat Nathan Wessler de la puissante association de défense des droits civiques ACLU, qui soutenait les arguments des plaignants, le règlement pourrait marquer un tournant pour les consommateurs. « Les entreprises vont devoir prendre ce sujet au sérieux », a averti M. Wessler. « Espérons qu’un règlement de cette ampleur soit assez dissuasif ».
Le montant est l’un des plus importants jamais atteints pour une affaire de protection de la vie privée aux États-Unis. Seul l’accord pour quelque 5 milliards de dollars entre Facebook et l’agence chargée de la protection des consommateurs et de la concurrence (FTC), pour une affaire de gestion des données, arrive devant. Les deux paiements doivent encore recevoir l’approbation des tribunaux.
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