Le fabricant sud-coréen de smartphones LG Electronics (LGE) s'oppose aux efforts de Qualcomm visant à faire suspendre un jugement selon lequel le groupe américain a entravé la concurrence sur le marché des puces modem. LG a déclaré mardi être en négociations avec Qualcomm concernant le renouvellement de son contrat de fourniture de puces et de licence sur des brevets. Le groupe sud-coréen dit redouter de devoir signer un contrat sur les bases dénoncées par la justice américaine si le jugement prononcé en mai à l’encontre de Qualcomm était mis en suspension.
Jugé coupable d’abus de position dominante dans une décision de justice rendue le 22 mai par la juge américaine Lucy Koh, Qualcomm a fait valoir le 28 mai qu’il était convaincu de parvenir à faire infirmer en appel cette décision. Dans son jugement, Lucy Koh a demandé à Qualcomm de renégocier à des prix équitables les accords de licence conclus avec ses clients, sans menacer de réduire les livraisons de matériel. Elle a aussi déclaré que la firme américaine ne pouvait pas conclure d’accords d’exclusivité pour ses puces avec les fabricants de smartphones. La Federal Trade Commission (FTC), la principale autorité en matière de concurrence aux Etats-Unis, qui a aussi engagé en 2017 une action en justice contre Qualcomm, est également contre une suspension du jugement rendu par Lucy Koh, estimant qu’il est dans l’intérêt public de l’appliquer car un appel pourrait prendre des années.
Jugé coupable d’abus de position dominante dans une décision de justice rendue le 22 mai par la juge américaine Lucy Koh, Qualcomm a fait valoir le 28 mai qu’il était convaincu de parvenir à faire infirmer en appel cette décision. Dans son jugement, Lucy Koh a demandé à Qualcomm de renégocier à des prix équitables les accords de licence conclus avec ses clients, sans menacer de réduire les livraisons de matériel. Elle a aussi déclaré que la firme américaine ne pouvait pas conclure d’accords d’exclusivité pour ses puces avec les fabricants de smartphones. La Federal Trade Commission (FTC), la principale autorité en matière de concurrence aux Etats-Unis, qui a aussi engagé en 2017 une action en justice contre Qualcomm, est également contre une suspension du jugement rendu par Lucy Koh, estimant qu’il est dans l’intérêt public de l’appliquer car un appel pourrait prendre des années.
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