Contraint de dépenser des milliards de dollars pour assainir son réseau et confronté aux changements d'habitudes des consommateurs et à un effet de saturation qui ralentissent sa croissance, Facebook se retrouve, à presque 15 ans, à un tournant majeur de son histoire. Premier défi de Facebook, a expliqué M. Zuckerberg, les gens aiment de plus en plus échanger messages, photos et vidéos de « façon plus privée » que sur le fil d'actualités classique de Facebook. Ils lui préfèrent les messageries Messenger et WhatsApp (possédées par le groupe) ou le format Stories, ces petits montages vidéo ou photo qui disparaissent après une journée, particulièrement populaires sur Instagram, également propriété de Facebook. Du coup, Facebook s'est lancé dans un modèle « priorité aux Stories plutôt qu'au fil d'actualités », mais la transition s'est révélée plus ardue que prévu, a expliqué Mark Zuckerberg.
Ces formats ne contiennent pas autant de publicités que le traditionnel fil Facebook et sont facturés moins cher aux annonceurs. Résultat : « nous ne gagnons pas autant d'argent », a dit le dirigeant, et il « faudra du temps » pour que les revenus reflètent le succès de ces nouveaux formats. Autre gros défi : la sécurité. Entre le piratage de 29 millions de comptes fin septembre et la lutte contre tous les contenus problématiques, le groupe voit ses dépenses exploser (7,9 milliards sur le trimestre, contre 5,2 l'an dernier). Le groupe investit aussi beaucoup dans la construction de centres de données, dans la réalité augmentée ou la vidéo, un domaine dans lequel Facebook est selon son PDG « loin loin derrière YouTube », détenu par Google.
Ces formats ne contiennent pas autant de publicités que le traditionnel fil Facebook et sont facturés moins cher aux annonceurs. Résultat : « nous ne gagnons pas autant d'argent », a dit le dirigeant, et il « faudra du temps » pour que les revenus reflètent le succès de ces nouveaux formats. Autre gros défi : la sécurité. Entre le piratage de 29 millions de comptes fin septembre et la lutte contre tous les contenus problématiques, le groupe voit ses dépenses exploser (7,9 milliards sur le trimestre, contre 5,2 l'an dernier). Le groupe investit aussi beaucoup dans la construction de centres de données, dans la réalité augmentée ou la vidéo, un domaine dans lequel Facebook est selon son PDG « loin loin derrière YouTube », détenu par Google.
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