Western Digital a déclaré mardi qu'il allait demander en référé que la cession de la division puces-mémoires de Toshiba à un de ses concurrents soit bloquée, faisant monter d‘un cran la tension dans ce dossier déjà épineux. Cette nouvelle initiative judiciaire de Western Digital, qui exploite avec le conglomérat japonais sa principale usine de fabrication de puces au Japon, intervient après la décision de Toshiba de la céder à un consortium emmené par le fonds d‘investissement Bain Capital pour un montant de 18 milliards de dollars (13,54 milliards d‘euros).
La demande de blocage de l‘opération en référé a été déposée par Western Digital devant la Cour d‘arbitrage de la Chambre de commerce internationale (ICC), que l‘entreprise américaine a déjà saisie cette année au motif qu‘aucune cession ne pouvait intervenir sans son accord. Trois juges-arbitres pourraient être désignés dès cette semaine et une décision sur le référé pourrait intervenir d‘ici la fin de l‘année, soit avant que la cession soit finalisée. Une décision sur le fond n‘est pas attendue avant 2019.
La demande de blocage de l‘opération en référé a été déposée par Western Digital devant la Cour d‘arbitrage de la Chambre de commerce internationale (ICC), que l‘entreprise américaine a déjà saisie cette année au motif qu‘aucune cession ne pouvait intervenir sans son accord. Trois juges-arbitres pourraient être désignés dès cette semaine et une décision sur le référé pourrait intervenir d‘ici la fin de l‘année, soit avant que la cession soit finalisée. Une décision sur le fond n‘est pas attendue avant 2019.
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