De fausses informations faisant état de centaines de trafiquants d'enfants ayant débarqué au Gujarat ont déclenché cinq attaques mardi dans plusieurs villes de cet État de l'ouest de l'Inde. La fréquence de telles affaires s'accélère ces derniers temps dans cette nation d'Asie du Sud, qui dans sa modernisation adopte en masse les moyens de communication numériques. La vague d'agressions a même poussé les forces de l'ordre du Gujarat à lancer un appel par communiqué: «Ne vous laissez pas emporter par les faux messages ou rumeurs sur les réseaux sociaux et n'attaquez personne en raison de suspicions».
La messagerie américaine WhatsApp est un canal de communication extrêmement populaire en Inde et les rumeurs y prolifèrent hors de tout contrôle, aboutissant parfois à des lynchages. L'hystérie provoquée par des textos autour de soi-disant «ravisseurs d'enfants» a d'ores et déjà coûté la vie à au moins 22 personnes en un an, d'après la presse indienne.
La messagerie américaine WhatsApp est un canal de communication extrêmement populaire en Inde et les rumeurs y prolifèrent hors de tout contrôle, aboutissant parfois à des lynchages. L'hystérie provoquée par des textos autour de soi-disant «ravisseurs d'enfants» a d'ores et déjà coûté la vie à au moins 22 personnes en un an, d'après la presse indienne.
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