Le «Gaspar social», semblable à Facebook, a été ouvert au public en octobre. Malgré ses limites - faible portée du signal, pas de connexion à l'internet mondial -, le "Gaspar social" a rencontré un succès foudroyant auprès de la jeunesse rurale. En moins d'un mois, ce réseau autofinancé a séduit 500 utilisateurs avides d'échanger textes, photos et vidéos sans avoir à payer le dollar et demi de l'heure demandé par Etecsa. Désormais, le réseau sature moins grâce à quatre antennes-relais supplémentaires. Il s'est enrichi d'un portail d'informations et ses créateurs envisagent d'autres applications (petites annonces, consultations médicales à distance...).
Conscients des risques, les quatre créateurs du réseau ont assuré leurs arrières. Pas de politique ni de paroles déplacées sur le réseau sous peine de suspension, voire d'expulsion des utilisateurs. Illégaux faute de licence du ministère des Communications, les réseaux pirates sont tolérés par les autorités à condition de garder profil bas et de ne pas s'aventurer sur les terrains politiques et pornographiques.
Conscients des risques, les quatre créateurs du réseau ont assuré leurs arrières. Pas de politique ni de paroles déplacées sur le réseau sous peine de suspension, voire d'expulsion des utilisateurs. Illégaux faute de licence du ministère des Communications, les réseaux pirates sont tolérés par les autorités à condition de garder profil bas et de ne pas s'aventurer sur les terrains politiques et pornographiques.
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