Publié le: 27/11/2024 @ 14:47:46: Par Nic007 Dans "Programmation"
Une nouvelle étude de l'Université de Stanford met en lumière un phénomène alarmant dans l'industrie du logiciel : les soi-disant « développeurs fantômes ». Ce sont des programmeurs dont la productivité est proche de zéro. Selon l'étude dirigée par Yegor Denisov-Blanch, environ 9,5 % des développeurs de logiciels entrent dans cette catégorie. Bien qu'ils occupent des postes réguliers dans des entreprises, ils ne produisent pratiquement aucune performance de travail mesurable - souvent moins de 0,1 pour cent de la productivité d'un programmeur moyen. Ce qui est étonnant, c'est que ces salariés restent souvent discrets et perçoivent leur salaire pendant de longues périodes sans apporter une contribution significative. Une raison possible de ce phénomène est la pratique du suremploi. Cela implique que les individus assument plusieurs emplois en même temps et divisent leur temps de travail entre les postes afin que seul un effort minimal soit consacré à chaque poste. Cette stratégie est particulièrement favorisée par les modèles de travail flexibles tels que le bureau à domicile et les horaires de travail flexibles, très répandus dans le secteur technologique.
L’étude établit des comparaisons avec les structures inefficaces des bureaucraties. Ici, le principe de Pareto stipule que 20 pour cent des employés effectuent 80 pour cent du travail. Certains experts affirment même que des niveaux d’activité plus élevés dans de tels systèmes pourraient être contre-productifs en créant davantage de faux travail ou une complexité inutile. Le phénomène des développeurs fantômes soulève des questions urgentes pour le monde du travail moderne – notamment, bien sûr, comment les entreprises peuvent mieux identifier ces employés improductifs et utiliser plus efficacement leur temps et leur budget. Cela peut difficilement être réalisé avec des instruments triviaux, car ceux-ci peuvent faire souffrir des employés auparavant productifs et voir leurs performances diminuer. L’étude montre que le phénomène des développeurs fantômes n’est pas un cas isolé, mais reflète plutôt les défis d’un monde du travail de plus en plus numérisé et décentralisé. Les entreprises et les autorités sont probablement tenues de créer de nouveaux mécanismes de contrôle et des cultures de travail transparentes. C'est le seul moyen d'éviter que le suremploi et le manque de responsabilité ne nuisent à la productivité et à la confiance à long terme, estime le rapport.
L’étude établit des comparaisons avec les structures inefficaces des bureaucraties. Ici, le principe de Pareto stipule que 20 pour cent des employés effectuent 80 pour cent du travail. Certains experts affirment même que des niveaux d’activité plus élevés dans de tels systèmes pourraient être contre-productifs en créant davantage de faux travail ou une complexité inutile. Le phénomène des développeurs fantômes soulève des questions urgentes pour le monde du travail moderne – notamment, bien sûr, comment les entreprises peuvent mieux identifier ces employés improductifs et utiliser plus efficacement leur temps et leur budget. Cela peut difficilement être réalisé avec des instruments triviaux, car ceux-ci peuvent faire souffrir des employés auparavant productifs et voir leurs performances diminuer. L’étude montre que le phénomène des développeurs fantômes n’est pas un cas isolé, mais reflète plutôt les défis d’un monde du travail de plus en plus numérisé et décentralisé. Les entreprises et les autorités sont probablement tenues de créer de nouveaux mécanismes de contrôle et des cultures de travail transparentes. C'est le seul moyen d'éviter que le suremploi et le manque de responsabilité ne nuisent à la productivité et à la confiance à long terme, estime le rapport.
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