Publié le 29/03/2013 Dans PlayStation 3
L'ascension de Kratos.
Responsable de la disparition de sa propre famille, Kratos est un personnage torturé qui a entamé une quête de vengeance l'ayant déjà amené à combattre des dieux et de multiples créatures mythologiques. God of War : Ascension n'est cependant pas une suite au troisième épisode, puisque son intrigue se déroule avant que Kratos ne devienne le Fantôme de Sparte. Si le personnage a vendu son âme au Dieu de la Guerre, Arres, il lui reste encore un semblant d'humanité, davantage que dans les autres épisodes de la saga. Le concept n'a lui pas varié d'un iota, mais les développeurs ont cependant intégré une séquence de tutoriel en début d'aventure afin de se familiariser rapidement avec la jouabilité du jeu, qui se montre sans faille. Les enchaînements se font avec facilité, et si le jeu est d'une grande violence visuelle, une touche de réflexion a toutefois été intégrée, et il faudra souvent résoudre des énigmes pour débloquer un nouveau passage, tout en exploitant les deux artefacts en votre possession (la Pierre du Serment d'Orkos et l'Amulette d'Uroborus). Les armes proposées s'avèrent également d'une grande variété, et certaines d'entre elles permettront d'accéder à des lieux inaccessibles autrement, comme dans la série Zelda en somme.
Fréquemment, on découvrira des coffres renfermant des bonus et améliorant la vitalité du personnage, de quoi offrir une bonne marge de progression aux joueurs. Signalons également la présence de QTE (ou actions interactives). Plusieurs affrontements requièrent en effet d'effectuer des combinaisons de touche pour se débarasser plus rapidement de l'ennemi. Là aussi on ne fait pas dans la dentelle et c'est parfois très gore (âmes sensibles s'abstenir). A l'instar d'un Assassin's Creed, Kratos peut se déplacer dans les hauteurs et se suspendre à différentes parois. Tel un acrobate, on avancera prudemment dans des chemins étroits, quand tout à coup une plateforme s'effondrera obligeant à emprunter un chemin risqué. Le jeu est quand même assez tolérant. Si vous tombez, ce ne sera pas un Game Over, mais juste une perte de quelques points de vie. Il y a de plus pas mal de points de passage dans le jeu. En outre, vous rencontrerez beaucoup d'éléments tirés de la mythologie, que ce soit des monstres ou des Dieux. Le level design rappelle beaucoup celui du troisième épisode, c'est un fait, et une trentaine de chapitres vont seront proposés, agrémenté de phases de glisses (Kratos devra descendre des décors fortement penchés).
Une réalisation à la hauteur ?
La grande force de God of War III résidait dans la finesse de ses graphismes, les plus aboutis de la console à l'époque. Même si le visuel est moins spectaculaire aujourd'hui, Ascension affiche des décors plutôt inspirés, les environnements font preuve d'une grande variété, et le bestiaire rencontré ne manque pas d'attrait, même si on dénombre peu de nouveautés depuis GOW III. L'animation suit s'en sourciller, du très bon travail, et certains combos ne manquent pas de rythme. L'ambiance sonore signe également le sans faute avec des musiques de grande qualité, et des chœurs grecs renforçant l'immersion. La prise en main se pare de nouveaux finish moves, qui demandent de frapper l'ennemi jusqu'à son dernier souffle, tout en évitant les coups adverses. Présentant plusieurs niveaux de difficulté, God of War Ascension promet une aventure d'environ une dizaine d'heures, soit une bonne moyenne. Le challenge reste raisonnable, avec un niveau très progressif. Certains combats peuvent d'ailleurs durer un moment.
Une fois le solo terminé, vous pourrez toujours découvrir un tout nouvel ensemble multijoueurs. Après avoir créé votre personnage et avoir prêté allégeance à l'un des quatre Dieux disponibles, à savoir Zeus, Hadès, Ares et Poséidon (cela influera sur ses compétences), il sera possible de personnaliser son avatar en récupérer des objets sur l'aire de jeu. Quatre cartes sont de la partie, reprenant des décors d'anciens épisodes, ainsi que deux arènes pour le mode Epreuve des Dieux (une déclinaison du mode Horde, jouable seul ou à deux). On retrouve le Combat des Champions (à quatre ou huit), une sorte de chacun pour soi, la Capture de Drapeau (à quatre contre quatre), ou encore la Domination (deux contre deux ou quatre contre quatre). Si la jouabilité se pare de mouvements inédits, la visibilité est parfois étonnamment confuse tant les éléments sont nombreux à l'écran.
VERDICT
God of War Ascension opère un tournant inattendu en proposant pour la première fois de son histoire des options multijoueurs. La campagne solo du jeu s'avère classique mais efficace, porté par un concept dynamique et une mise en scène spectaculaire, tandis que le multi est finalement assez classique. Bien qu'il manque un peu d'originalité, cet épisode transitionnel s'avère être un bon jeu d'action.
Responsable de la disparition de sa propre famille, Kratos est un personnage torturé qui a entamé une quête de vengeance l'ayant déjà amené à combattre des dieux et de multiples créatures mythologiques. God of War : Ascension n'est cependant pas une suite au troisième épisode, puisque son intrigue se déroule avant que Kratos ne devienne le Fantôme de Sparte. Si le personnage a vendu son âme au Dieu de la Guerre, Arres, il lui reste encore un semblant d'humanité, davantage que dans les autres épisodes de la saga. Le concept n'a lui pas varié d'un iota, mais les développeurs ont cependant intégré une séquence de tutoriel en début d'aventure afin de se familiariser rapidement avec la jouabilité du jeu, qui se montre sans faille. Les enchaînements se font avec facilité, et si le jeu est d'une grande violence visuelle, une touche de réflexion a toutefois été intégrée, et il faudra souvent résoudre des énigmes pour débloquer un nouveau passage, tout en exploitant les deux artefacts en votre possession (la Pierre du Serment d'Orkos et l'Amulette d'Uroborus). Les armes proposées s'avèrent également d'une grande variété, et certaines d'entre elles permettront d'accéder à des lieux inaccessibles autrement, comme dans la série Zelda en somme.
Fréquemment, on découvrira des coffres renfermant des bonus et améliorant la vitalité du personnage, de quoi offrir une bonne marge de progression aux joueurs. Signalons également la présence de QTE (ou actions interactives). Plusieurs affrontements requièrent en effet d'effectuer des combinaisons de touche pour se débarasser plus rapidement de l'ennemi. Là aussi on ne fait pas dans la dentelle et c'est parfois très gore (âmes sensibles s'abstenir). A l'instar d'un Assassin's Creed, Kratos peut se déplacer dans les hauteurs et se suspendre à différentes parois. Tel un acrobate, on avancera prudemment dans des chemins étroits, quand tout à coup une plateforme s'effondrera obligeant à emprunter un chemin risqué. Le jeu est quand même assez tolérant. Si vous tombez, ce ne sera pas un Game Over, mais juste une perte de quelques points de vie. Il y a de plus pas mal de points de passage dans le jeu. En outre, vous rencontrerez beaucoup d'éléments tirés de la mythologie, que ce soit des monstres ou des Dieux. Le level design rappelle beaucoup celui du troisième épisode, c'est un fait, et une trentaine de chapitres vont seront proposés, agrémenté de phases de glisses (Kratos devra descendre des décors fortement penchés).
Une réalisation à la hauteur ?
La grande force de God of War III résidait dans la finesse de ses graphismes, les plus aboutis de la console à l'époque. Même si le visuel est moins spectaculaire aujourd'hui, Ascension affiche des décors plutôt inspirés, les environnements font preuve d'une grande variété, et le bestiaire rencontré ne manque pas d'attrait, même si on dénombre peu de nouveautés depuis GOW III. L'animation suit s'en sourciller, du très bon travail, et certains combos ne manquent pas de rythme. L'ambiance sonore signe également le sans faute avec des musiques de grande qualité, et des chœurs grecs renforçant l'immersion. La prise en main se pare de nouveaux finish moves, qui demandent de frapper l'ennemi jusqu'à son dernier souffle, tout en évitant les coups adverses. Présentant plusieurs niveaux de difficulté, God of War Ascension promet une aventure d'environ une dizaine d'heures, soit une bonne moyenne. Le challenge reste raisonnable, avec un niveau très progressif. Certains combats peuvent d'ailleurs durer un moment.
Une fois le solo terminé, vous pourrez toujours découvrir un tout nouvel ensemble multijoueurs. Après avoir créé votre personnage et avoir prêté allégeance à l'un des quatre Dieux disponibles, à savoir Zeus, Hadès, Ares et Poséidon (cela influera sur ses compétences), il sera possible de personnaliser son avatar en récupérer des objets sur l'aire de jeu. Quatre cartes sont de la partie, reprenant des décors d'anciens épisodes, ainsi que deux arènes pour le mode Epreuve des Dieux (une déclinaison du mode Horde, jouable seul ou à deux). On retrouve le Combat des Champions (à quatre ou huit), une sorte de chacun pour soi, la Capture de Drapeau (à quatre contre quatre), ou encore la Domination (deux contre deux ou quatre contre quatre). Si la jouabilité se pare de mouvements inédits, la visibilité est parfois étonnamment confuse tant les éléments sont nombreux à l'écran.
VERDICT
God of War Ascension opère un tournant inattendu en proposant pour la première fois de son histoire des options multijoueurs. La campagne solo du jeu s'avère classique mais efficace, porté par un concept dynamique et une mise en scène spectaculaire, tandis que le multi est finalement assez classique. Bien qu'il manque un peu d'originalité, cet épisode transitionnel s'avère être un bon jeu d'action.