Publié le 07/11/2014 Dans PlayStation 3
Saison 2014.
La saison 2014 de Formule 1 entre dans sa dernière ligne droite, et l'année s'est caractérisée par l'introduction de nouveaux moteurs et de nouvelles règles débouchant sur une domination incontestable des Mercedes. Signé Codemasters, F1 2014 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à -dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries, ainsi que le calendrier officiel de la compétition. Les évolutions en matière de réglementation ont imposé de revoir l'aspect des voitures, leur comportement sur la piste, le bruit peu mélodieux des moteurs, la gestion de rapports de vitesse (huit désormais et une cartographie fixe pour la saison), ou encore la gestion des pneus Pirelli, dont on ressent la dégradation au fil des tours, ce qui impactera très fortement la stratégie à tenir dans le mode carrière. Encore que, la nouvelle option arcade rend la conduite pour le moins accessible, surtout que les flashbacks y sont illimités, les commissaires de course ne réagissent pas vraiment à vos excès et l'intelligence artificielle est lente à la détente. En difficulté supérieure, c'est un autre son de cloche, les rivaux obligent à prendre des risques pour réaliser un bon chrono, et les vibreurs s'avèrent encore beaucoup plus piégeux que par le passé. La consommation d'essence (100 kg maximum par Grand Prix) n'a pas beaucoup d'incidence sur la course, et si vous tombiez en panne, il sera malgré tout possible de rallier les stands à temps. De plus, contrairement à la réalité, vous ne pourrez pas choisir le numéro de votre monoplace. N'espérez pas participer à un tour lancé ou à une cérémonie du podium, ils brillent toujours par leur absence.
Naturellement, F1 2014 compose toujours avec le Drag Reduction System (DRS), un mécanisme qui vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS) permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2014, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Les autres modes de jeux sont rigoureusement identiques à l'édition 2013, mais hélas, l'excellent mode Classic a disparu, de même que le test des jeunes pilotes, qui permettait d'apprendre à maîtriser la conduite d'une monoplace, qui a été remplacé par un simple tour de piste à Monza. Le mode Scénario vous propose pour sa part d'accomplir différents épreuves scénarisées (mais pas du totu réel), le Défi de Saison intègre des championnats de dix courses de cinq tours, et des qualifications simplifiées car réduite à un unique tour.
Une réalisation qui stagne.
Techniquement parlant, F1 2014 fait du surplace depuis le précédent épisode. Le graphisme demeure relativement agréable dans l'ensemble, exception faite des rétroviseurs qui affichent des textures en très basse résolution. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. On découvre trois nouvelles pistes cette année, avec le retour d'Hockenheim (Allemagne) et Spielberg (Autriche), et l'arrivée de Sotchi (Russie). Vous pourrez également parcourir le circuit de Bahrain de nuit. La sensation de vitesse se montre efficace, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles de temps en temps. Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Néanmoins, il est désormais possible de choisir son écurie dès le début, ce qui peut nuire au challenge. On appréciera la présence d'un mode deux joueurs en écran splitté, de même que celle d'un mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'une même écurie. Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence.
VERDICT
Même s'il n'évolue pas vraiment dans la forme, F1 2014 saura séduire les amateurs de course automobile car il intègre tous les changements techniques de la saison en cours (moteur, boîte à 8 rapports, etc) ainsi que les nouveautés dans la réglementation. Cette ré-actualisation évite de trop sombrer dans la routine, mais on imagine qu'il faudra attendre l'épisode suivant sur PS4 et XO pour découvrir un véritable renouveau dans le gameplay ou la réalisation.
La saison 2014 de Formule 1 entre dans sa dernière ligne droite, et l'année s'est caractérisée par l'introduction de nouveaux moteurs et de nouvelles règles débouchant sur une domination incontestable des Mercedes. Signé Codemasters, F1 2014 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à -dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries, ainsi que le calendrier officiel de la compétition. Les évolutions en matière de réglementation ont imposé de revoir l'aspect des voitures, leur comportement sur la piste, le bruit peu mélodieux des moteurs, la gestion de rapports de vitesse (huit désormais et une cartographie fixe pour la saison), ou encore la gestion des pneus Pirelli, dont on ressent la dégradation au fil des tours, ce qui impactera très fortement la stratégie à tenir dans le mode carrière. Encore que, la nouvelle option arcade rend la conduite pour le moins accessible, surtout que les flashbacks y sont illimités, les commissaires de course ne réagissent pas vraiment à vos excès et l'intelligence artificielle est lente à la détente. En difficulté supérieure, c'est un autre son de cloche, les rivaux obligent à prendre des risques pour réaliser un bon chrono, et les vibreurs s'avèrent encore beaucoup plus piégeux que par le passé. La consommation d'essence (100 kg maximum par Grand Prix) n'a pas beaucoup d'incidence sur la course, et si vous tombiez en panne, il sera malgré tout possible de rallier les stands à temps. De plus, contrairement à la réalité, vous ne pourrez pas choisir le numéro de votre monoplace. N'espérez pas participer à un tour lancé ou à une cérémonie du podium, ils brillent toujours par leur absence.
Naturellement, F1 2014 compose toujours avec le Drag Reduction System (DRS), un mécanisme qui vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS) permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2014, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Les autres modes de jeux sont rigoureusement identiques à l'édition 2013, mais hélas, l'excellent mode Classic a disparu, de même que le test des jeunes pilotes, qui permettait d'apprendre à maîtriser la conduite d'une monoplace, qui a été remplacé par un simple tour de piste à Monza. Le mode Scénario vous propose pour sa part d'accomplir différents épreuves scénarisées (mais pas du totu réel), le Défi de Saison intègre des championnats de dix courses de cinq tours, et des qualifications simplifiées car réduite à un unique tour.
Une réalisation qui stagne.
Techniquement parlant, F1 2014 fait du surplace depuis le précédent épisode. Le graphisme demeure relativement agréable dans l'ensemble, exception faite des rétroviseurs qui affichent des textures en très basse résolution. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. On découvre trois nouvelles pistes cette année, avec le retour d'Hockenheim (Allemagne) et Spielberg (Autriche), et l'arrivée de Sotchi (Russie). Vous pourrez également parcourir le circuit de Bahrain de nuit. La sensation de vitesse se montre efficace, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles de temps en temps. Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Néanmoins, il est désormais possible de choisir son écurie dès le début, ce qui peut nuire au challenge. On appréciera la présence d'un mode deux joueurs en écran splitté, de même que celle d'un mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'une même écurie. Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence.
VERDICT
Même s'il n'évolue pas vraiment dans la forme, F1 2014 saura séduire les amateurs de course automobile car il intègre tous les changements techniques de la saison en cours (moteur, boîte à 8 rapports, etc) ainsi que les nouveautés dans la réglementation. Cette ré-actualisation évite de trop sombrer dans la routine, mais on imagine qu'il faudra attendre l'épisode suivant sur PS4 et XO pour découvrir un véritable renouveau dans le gameplay ou la réalisation.