Publié le 01/02/2013 Dans PlayStation 3
Il était une fois.
Bien avant que le temps et l'espace n'existe, les Douze Dieux (représentant la Lumière et l'Obscurité) se sont réunis pour créer le monde d'Agarest, un paradis parfait et divin. Les Dieux y créèrent la vie, en faisant émerger des animaux et des plantes par milliers, puis des espèces intelligentes tels que les elfes et les humains. Mais même le paradis ne peut pas durer éternellement, et une guerre ne tarde pas à obscurcir le ciel d'Agarest. Pas une simple guerre entre mortels facilement terminée par une intervention divine, mais un conflit qui a divisé les Dieux eux-même. Des armées comme le monde n'en avait jamais connu (et n'en verrait jamais plus par la suite) s'affrontent dans le ciel d'Agarest, à la surface du globe, mais aussi dans le monde souterrain. La guerre laisse beaucoup de morts des deux côtés, et la bataille a laissé Agarest brisée et totalement mortes. Les Dieux pleuraient leur paradis perdu, et dans un acte final, ils décidèrent de se sacrifier pour redonner vie à cette utopie. Cela a eut lieu il y a plusieurs milliers d'années, mais les forces ténébreuses ayant déclenché la guerre commencent à présent à se réveiller.
Dans ce monde de nouveau au bord de l'Apocalypse, le jeune Weiss, qui souffre d'amnésie, rencontre l'énigmatique Eva qui lui apprend le crime qu'il a commis : Il a tué un Dieu et il doit réparer son erreur. Afin d'expier ses péchés, Weiss va devoir se sacrifier, et devenir un vaisseau divin. Il devra parcourir le monde pour récupérer le pouvoir du Dieu qu'il porte en lui, et une fois cela fait, son esprit quittera son corps. Après avoir choisi votre classe (mage de guerre, sorcier, guerrier, etc), on retrouve une aventure qui se parcourt sur plusieurs générations, comme c'est devenu une habitude dans la série. Naturellement, l'histoire évoluera en fonction des choix amoureux et matrimoniaux du personnage. Vaste programme.
De profonds changements.
Scénaristiquement parlant, il est difficile de situer Agarest : Generations of War 2 dans la série, car de nombreux évènements nous font penser que le titre se passe en amont du premier épisode, mais d'autres faits n'ont pas de lien logique avec Agarest Zero. Peut être est-ce tout simplement une réalité alternative ? Quoiqu'il en soit, la grande évolution de cet épisode se retrouve du côté du gameplay qui n'a plus grand chose à voir avec ses ainés. On se retrouve face à un concept beaucoup plus proche de Cross Edge, en plus maîtrisé heureusement. Les villes ressemblent enfin à quelque chose (dans les précédents les différents lieux ressemblaient beaucoup à du copier/coller), et on retrouve une carte du monde qui offre enfin de la liberté. Quant aux donjons, il offrent désormais place à des cartes au cheminement plus faciles à parcourir, la santé se régénérant automatiquement après chaque combat. Une fois encore, les affrontements se déroulent sur un damier, à l'instar de Disgaea et consorts. Les affrontements ont lieu au tour par tour, et au gré de la partie, le personnage gagnera des compétences spéciales et vous serez à même de lancer des combos pour le moins impressionnant. Plus d'affrontement à six cela étant, désormais vous bénéficiez de quatre unités.
Sur le plan purement technique, Agarest 2 se montre assez variable, mais propose un net progrès par rapport à ses prédécesseurs. Le titre est désormais entièrement en 3D, exceptés les personnages en 2D cel shadés. Les phases de dialogues offrent un design très proche du manga, et un rendu proche de certains jeux d'aventure textuels. Les musiques s'avèrent très réussis, allant du heavy metal à des mélodies plus douces, il est vrai qu'il y a désormais six compositeurs chargés de la bande son, ce qui explique sans doute ces changements fréquents d'ambiance. Le jeu est resté en anglais, ce qui pourra nuire à la progression (les dialogues étant particulièrement nombreux) tandis que les voix des personnages sont restés en japonais. Le grand point fort du jeu reste sa durée de vie, qui peut atteindre plusieurs dizaines d'heures, mais il faudra avoir l'envie d'aller jusque là, ce qui n'est absolument pas garanti, tant l'austérité est présente, malgré les cinématiques parfois ambigües. Ajoutons à cela que l'on retrouve de nombreuses quêtes annexes, et si vous en oubliez une, les conséquences peuvent être assez fâcheuses sur la suite des évènements. Enfin, le titre propose une pléthore de DLC (il y a en pour plus de 120 euros disponibles sur le PSN !).
VERDICT
Agarest Generations of War 2 est un jeu de rôles tactique très sympathique. Son système d'évolution est très original, son univers ne manque pas de charme, et le titre affiche enfin une réalisation technique convenable. Un titre qui plaira aux amateurs du genre, mais certainement pas aux joueurs occasionnels ni aux débutants, même s'il se révèle plus évident que ses ainés.
Bien avant que le temps et l'espace n'existe, les Douze Dieux (représentant la Lumière et l'Obscurité) se sont réunis pour créer le monde d'Agarest, un paradis parfait et divin. Les Dieux y créèrent la vie, en faisant émerger des animaux et des plantes par milliers, puis des espèces intelligentes tels que les elfes et les humains. Mais même le paradis ne peut pas durer éternellement, et une guerre ne tarde pas à obscurcir le ciel d'Agarest. Pas une simple guerre entre mortels facilement terminée par une intervention divine, mais un conflit qui a divisé les Dieux eux-même. Des armées comme le monde n'en avait jamais connu (et n'en verrait jamais plus par la suite) s'affrontent dans le ciel d'Agarest, à la surface du globe, mais aussi dans le monde souterrain. La guerre laisse beaucoup de morts des deux côtés, et la bataille a laissé Agarest brisée et totalement mortes. Les Dieux pleuraient leur paradis perdu, et dans un acte final, ils décidèrent de se sacrifier pour redonner vie à cette utopie. Cela a eut lieu il y a plusieurs milliers d'années, mais les forces ténébreuses ayant déclenché la guerre commencent à présent à se réveiller.
Dans ce monde de nouveau au bord de l'Apocalypse, le jeune Weiss, qui souffre d'amnésie, rencontre l'énigmatique Eva qui lui apprend le crime qu'il a commis : Il a tué un Dieu et il doit réparer son erreur. Afin d'expier ses péchés, Weiss va devoir se sacrifier, et devenir un vaisseau divin. Il devra parcourir le monde pour récupérer le pouvoir du Dieu qu'il porte en lui, et une fois cela fait, son esprit quittera son corps. Après avoir choisi votre classe (mage de guerre, sorcier, guerrier, etc), on retrouve une aventure qui se parcourt sur plusieurs générations, comme c'est devenu une habitude dans la série. Naturellement, l'histoire évoluera en fonction des choix amoureux et matrimoniaux du personnage. Vaste programme.
De profonds changements.
Scénaristiquement parlant, il est difficile de situer Agarest : Generations of War 2 dans la série, car de nombreux évènements nous font penser que le titre se passe en amont du premier épisode, mais d'autres faits n'ont pas de lien logique avec Agarest Zero. Peut être est-ce tout simplement une réalité alternative ? Quoiqu'il en soit, la grande évolution de cet épisode se retrouve du côté du gameplay qui n'a plus grand chose à voir avec ses ainés. On se retrouve face à un concept beaucoup plus proche de Cross Edge, en plus maîtrisé heureusement. Les villes ressemblent enfin à quelque chose (dans les précédents les différents lieux ressemblaient beaucoup à du copier/coller), et on retrouve une carte du monde qui offre enfin de la liberté. Quant aux donjons, il offrent désormais place à des cartes au cheminement plus faciles à parcourir, la santé se régénérant automatiquement après chaque combat. Une fois encore, les affrontements se déroulent sur un damier, à l'instar de Disgaea et consorts. Les affrontements ont lieu au tour par tour, et au gré de la partie, le personnage gagnera des compétences spéciales et vous serez à même de lancer des combos pour le moins impressionnant. Plus d'affrontement à six cela étant, désormais vous bénéficiez de quatre unités.
Sur le plan purement technique, Agarest 2 se montre assez variable, mais propose un net progrès par rapport à ses prédécesseurs. Le titre est désormais entièrement en 3D, exceptés les personnages en 2D cel shadés. Les phases de dialogues offrent un design très proche du manga, et un rendu proche de certains jeux d'aventure textuels. Les musiques s'avèrent très réussis, allant du heavy metal à des mélodies plus douces, il est vrai qu'il y a désormais six compositeurs chargés de la bande son, ce qui explique sans doute ces changements fréquents d'ambiance. Le jeu est resté en anglais, ce qui pourra nuire à la progression (les dialogues étant particulièrement nombreux) tandis que les voix des personnages sont restés en japonais. Le grand point fort du jeu reste sa durée de vie, qui peut atteindre plusieurs dizaines d'heures, mais il faudra avoir l'envie d'aller jusque là, ce qui n'est absolument pas garanti, tant l'austérité est présente, malgré les cinématiques parfois ambigües. Ajoutons à cela que l'on retrouve de nombreuses quêtes annexes, et si vous en oubliez une, les conséquences peuvent être assez fâcheuses sur la suite des évènements. Enfin, le titre propose une pléthore de DLC (il y a en pour plus de 120 euros disponibles sur le PSN !).
VERDICT
Agarest Generations of War 2 est un jeu de rôles tactique très sympathique. Son système d'évolution est très original, son univers ne manque pas de charme, et le titre affiche enfin une réalisation technique convenable. Un titre qui plaira aux amateurs du genre, mais certainement pas aux joueurs occasionnels ni aux débutants, même s'il se révèle plus évident que ses ainés.