Publié le 31/08/2012 Dans PlayStation 3
Rappel des faits.
War, le premier cavalier de l'Apocalypse, a été abusé par les forces du mal, ce qui a provoqué prématurément la fin du monde. Désormais accusé d'avoir enfreint la loi sacrée en déclenchant les hostilités entre les Cieux et les Enfers, War retourne sur Terre afin de découvrir qui l'a trompé et punir les véritables responsables. Mais n'oublions pas que War sera poursuivi par l'Enfer et le Paradis, ce qui ne sera pas sans poser de problème. Développé par Vigil Games, la série Darksiders doit son univers à Joe Madureira, un célèbre auteur de comics. Rien d'étonnant donc que l'histoire prenne place dans un univers post-apocalyptique particulièrement violent. Jeu d'action/aventure, Darksiders II se positionne comme un mélange de Zelda (dont il reprend le schéma général d'action), et de God of War (dont il partage un univers torturé). L'action ne manque pas et le titre demandera de réfléchir également, si l'on ne veut pas finir dans un piège laisser par l'ennemi, ou contre un puissant boss, dont l'anéantissement demande souvent de la méthode.
Si vous espériez poursuivre les aventures de War dans ce second opus, il n'en est rien. Le scénario met cette fois en scène son frère, Death, le plus redouté des quatre cavaliers de l'Apocalypse, qui va devoir laver l'honneur familial en ressuscitant l'humanité. Une quête qui sera difficile à tenir, tant le personnage devra évoluer dans différents univers sans pouvoir vraiment intervenir sur sa destinée. De prime abord, le gameplay ne semble pas avoir beaucoup évolué. Vous pourrez utiliser toutes sortes d'armes (épée, faux, pistolet, etc), chevaucher Despair (un cheval démoniaque), mais surtout de prendre sa forme originelle de faucheuse. On remarque pourtant assez rapidement que Death s'avère beaucoup plus fluide que War. Pour vous donnez un exemple, c'est comme si l'on passait de Conan le barbare à Spider-Man. Les affrontements font preuve d'un dynamisme évident, même si les combats sont parfois un peu trop présents (il est vrai que les ennemis attaquent souvent par hordes). Les énigmes font globalement preuves de logique, même si certaines peuvent apparaître un peu obscure, notamment lorsqu'il faut utiliser les portails dimensionnels (façon Portal).
Une réalisation convaincante ?
Sur le plan technique, Darksiders II profite d'une réalisation particulièrement plaisante, et de graphismes plutôt détaillés, même si le moteur 3D accuse quelque peu son âge et que certaines textures tardent à apparaître à l'écran. Le design du jeu dégage beaucoup de personnalité, il ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais en tout cas, il impose sa présence. Les déplacements restent globalement fort limpides, à l'exception de quelques toussotements de la console, lorsque les personnages sont trop nombreux. A signaler que les chargements sont particulièrement présents dans l'aventure, ce qui hache quelque peu la progression. La jouabilité a été très soignée. On maîtrisera rapidement toutes les actions de Death, surtout que les combats s'avèrent particulièrement nerveux, et que les coups ne manquent pas. A noter l'introduction d'un arbre de compétences assez classique, et qui offre la possibilité d'utiliser des sorts de protection (voire d'appeler des zombies en renfort) ainsi que des magies très puissantes. Les équipements pourront également progresser en niveau grâce à l'utilisation de certains items.
Le doublage français est de très bonne qualité, et renforce l'ambiance obscure de Darksiders II. Les musiques symphoniques signent un sans faute, et l'atmosphère fait preuve d'une grande variété, malgré cet univers pour le moins détruit. Globalement, le titre demeure assez complet en offrant environ vingt cinq heures de durée de vie. Pas forcément très difficile (de nombreux points de passages ayant été intégrés), le titre requiert toutefois de la patience lors de certaines séquences. Le déroulement du jeu (comme dit plus haut) ressemble beaucoup à Zelda, avec ses séquences explorations, ses trésors cachés, son mode de déplacement, sa propre monnaie, ses marchands, ou encore son aura. A noter la présence d'un mode Arène (survie) permettant de continuer à faire évoluer son personnage, même après avoir fini le jeu une première fois, et qui vous met face à cent vagues d’ennemis. Le jeu vous proposera toutes les cinq vagues de repartir avec un item (de valeur progressive) ou de continuer au risque de repartir fauché. Darksiders II contient également un New Game +, l’occasion de recommencer l’aventure en conservant l’équipement et les compétences que vous aurez accumulés. A signaler enfin la présence d'un système online de courrier, qui offre la possibilité de partager des objets avec ses amis.
VERDICT
Si Darksiders II ne prend pas tellement de risque vis-à -vis de son aîné, il demeure un jeu d'action/aventure de grande qualité. En effet, les bases de jeu n'ont pas vraiment évolué, mais ce second épisode conserve l'atmosphère si singulière de la saga et affiche un character design à toute épreuve.
War, le premier cavalier de l'Apocalypse, a été abusé par les forces du mal, ce qui a provoqué prématurément la fin du monde. Désormais accusé d'avoir enfreint la loi sacrée en déclenchant les hostilités entre les Cieux et les Enfers, War retourne sur Terre afin de découvrir qui l'a trompé et punir les véritables responsables. Mais n'oublions pas que War sera poursuivi par l'Enfer et le Paradis, ce qui ne sera pas sans poser de problème. Développé par Vigil Games, la série Darksiders doit son univers à Joe Madureira, un célèbre auteur de comics. Rien d'étonnant donc que l'histoire prenne place dans un univers post-apocalyptique particulièrement violent. Jeu d'action/aventure, Darksiders II se positionne comme un mélange de Zelda (dont il reprend le schéma général d'action), et de God of War (dont il partage un univers torturé). L'action ne manque pas et le titre demandera de réfléchir également, si l'on ne veut pas finir dans un piège laisser par l'ennemi, ou contre un puissant boss, dont l'anéantissement demande souvent de la méthode.
Si vous espériez poursuivre les aventures de War dans ce second opus, il n'en est rien. Le scénario met cette fois en scène son frère, Death, le plus redouté des quatre cavaliers de l'Apocalypse, qui va devoir laver l'honneur familial en ressuscitant l'humanité. Une quête qui sera difficile à tenir, tant le personnage devra évoluer dans différents univers sans pouvoir vraiment intervenir sur sa destinée. De prime abord, le gameplay ne semble pas avoir beaucoup évolué. Vous pourrez utiliser toutes sortes d'armes (épée, faux, pistolet, etc), chevaucher Despair (un cheval démoniaque), mais surtout de prendre sa forme originelle de faucheuse. On remarque pourtant assez rapidement que Death s'avère beaucoup plus fluide que War. Pour vous donnez un exemple, c'est comme si l'on passait de Conan le barbare à Spider-Man. Les affrontements font preuve d'un dynamisme évident, même si les combats sont parfois un peu trop présents (il est vrai que les ennemis attaquent souvent par hordes). Les énigmes font globalement preuves de logique, même si certaines peuvent apparaître un peu obscure, notamment lorsqu'il faut utiliser les portails dimensionnels (façon Portal).
Une réalisation convaincante ?
Sur le plan technique, Darksiders II profite d'une réalisation particulièrement plaisante, et de graphismes plutôt détaillés, même si le moteur 3D accuse quelque peu son âge et que certaines textures tardent à apparaître à l'écran. Le design du jeu dégage beaucoup de personnalité, il ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais en tout cas, il impose sa présence. Les déplacements restent globalement fort limpides, à l'exception de quelques toussotements de la console, lorsque les personnages sont trop nombreux. A signaler que les chargements sont particulièrement présents dans l'aventure, ce qui hache quelque peu la progression. La jouabilité a été très soignée. On maîtrisera rapidement toutes les actions de Death, surtout que les combats s'avèrent particulièrement nerveux, et que les coups ne manquent pas. A noter l'introduction d'un arbre de compétences assez classique, et qui offre la possibilité d'utiliser des sorts de protection (voire d'appeler des zombies en renfort) ainsi que des magies très puissantes. Les équipements pourront également progresser en niveau grâce à l'utilisation de certains items.
Le doublage français est de très bonne qualité, et renforce l'ambiance obscure de Darksiders II. Les musiques symphoniques signent un sans faute, et l'atmosphère fait preuve d'une grande variété, malgré cet univers pour le moins détruit. Globalement, le titre demeure assez complet en offrant environ vingt cinq heures de durée de vie. Pas forcément très difficile (de nombreux points de passages ayant été intégrés), le titre requiert toutefois de la patience lors de certaines séquences. Le déroulement du jeu (comme dit plus haut) ressemble beaucoup à Zelda, avec ses séquences explorations, ses trésors cachés, son mode de déplacement, sa propre monnaie, ses marchands, ou encore son aura. A noter la présence d'un mode Arène (survie) permettant de continuer à faire évoluer son personnage, même après avoir fini le jeu une première fois, et qui vous met face à cent vagues d’ennemis. Le jeu vous proposera toutes les cinq vagues de repartir avec un item (de valeur progressive) ou de continuer au risque de repartir fauché. Darksiders II contient également un New Game +, l’occasion de recommencer l’aventure en conservant l’équipement et les compétences que vous aurez accumulés. A signaler enfin la présence d'un système online de courrier, qui offre la possibilité de partager des objets avec ses amis.
VERDICT
Si Darksiders II ne prend pas tellement de risque vis-à -vis de son aîné, il demeure un jeu d'action/aventure de grande qualité. En effet, les bases de jeu n'ont pas vraiment évolué, mais ce second épisode conserve l'atmosphère si singulière de la saga et affiche un character design à toute épreuve.