Facebook, Twitter et Google+ ont publié jeudi des changements visant à répondre aux exigences des autorités européennes en matière de confidentialité et de respect des droits de leurs utilisateurs, mais ceux-ci ne "remplissent que partiellement les normes de la législation européenne", estime la Commission dans un communiqué. L'exécutif européen a tout de même salué certains changements, qui permettront par exemple aux consommateurs de faire jouer leur droit de se retirer d'un achat en ligne. Les usagers de l'UE pourront aussi désormais déposer plainte en Europe, plutôt qu'en Californie d'où sont originaires les sociétés concernées. Toutefois, Facebook "et surtout" Twitter n'ont que partiellement répondu sur les problèmes de responsabilité légale et sur la façon dont les utilisateurs sont informés d'un éventuel retrait de contenu ou de la résiliation d'un contrat. "Il est inacceptable (...) que cela prenne autant de temps", a affirmé Vera Jourova, commissaire européenne chargée de la protection des consommateurs.
La Commission s'est fait l'écho dès novembre 2016 auprès des opérateurs de médias sociaux des nombreuses plaintes de consommateurs, cibles de fraudes ou d'escroqueries lors de la consultation de ces sites web. Depuis, les opérateurs de médias sociaux "ont expressément accepté de modifier" plusieurs conditions d'utilisation, a rappelé Bruxelles. Il s'agit notamment des conditions limitant ou excluant totalement la responsabilité des réseaux sociaux en ce qui concerne l'exécution d'un service. D'autres conditions obligeaient les consommateurs "à renoncer à des droits impératifs dont ils jouissent dans l'UE", comme celui de se rétracter après un achat. L'UE insiste aussi sur l'obligation d'identifier les "communications commerciales" et les "contenus sponsorisés". Les entreprises se sont engagées à introduire ces modifications dans leurs conditions d'utilisation, dans toutes les langues, d'ici le printemps. Au mois d'avril, la Commission présentera ses propositions pour "moderniser" la législation existante en matière de protection des consommateurs et s'assurer de son application.
La Commission s'est fait l'écho dès novembre 2016 auprès des opérateurs de médias sociaux des nombreuses plaintes de consommateurs, cibles de fraudes ou d'escroqueries lors de la consultation de ces sites web. Depuis, les opérateurs de médias sociaux "ont expressément accepté de modifier" plusieurs conditions d'utilisation, a rappelé Bruxelles. Il s'agit notamment des conditions limitant ou excluant totalement la responsabilité des réseaux sociaux en ce qui concerne l'exécution d'un service. D'autres conditions obligeaient les consommateurs "à renoncer à des droits impératifs dont ils jouissent dans l'UE", comme celui de se rétracter après un achat. L'UE insiste aussi sur l'obligation d'identifier les "communications commerciales" et les "contenus sponsorisés". Les entreprises se sont engagées à introduire ces modifications dans leurs conditions d'utilisation, dans toutes les langues, d'ici le printemps. Au mois d'avril, la Commission présentera ses propositions pour "moderniser" la législation existante en matière de protection des consommateurs et s'assurer de son application.
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