Microsoft, dans un soucis de réduire le prix des localisations de sa documentation est passé à une traduction automatisée de la plupart des nouveaux articles.
L'initiative est louable en voulant permettre à un maximum de personnes de lire et de trouver une solution à leur problème et ce même si ils ne comprennent pas l'anglais, mais la traduction est apparemment réellement en dessous de tout. Nous vous avons sélectionné un petit exemple pour vous donner une idée du niveau des textes traduits:
Toute tentative à accéder au lecteur de disquette externe génère l'activité sur les autres lecteur de disquette et génère l'invite pour le lecteur de disquette externe. Par exemple si lecteur B désigne un lecteur de disquette Pacific Rim Systems externe, lecteur A est activé avec une invite de commandes B et une information dans lecteur dans lequel A est affiché.
Parce que n'est pas la durée de "Subordinate Summary" égale à la durée de ses taches subordonnées, le % complet de la tâche "Top Summary" ne reflète pas les valeurs de pourcentage complètes des tâches.
Le problème semble similaire pour les traductions allemandes et n'est donc pas limité aux traductions françaises, cela ne nous rassure pas sur le contenu mais bien sur le fait que Microsoft garde au moins le même niveau de traduction pour toutes les langues autres que l'anglais. Reste aux francophones à réviser leur anglais, ou à engager des traducteurs Français-Français!
L'initiative est louable en voulant permettre à un maximum de personnes de lire et de trouver une solution à leur problème et ce même si ils ne comprennent pas l'anglais, mais la traduction est apparemment réellement en dessous de tout. Nous vous avons sélectionné un petit exemple pour vous donner une idée du niveau des textes traduits:
Toute tentative à accéder au lecteur de disquette externe génère l'activité sur les autres lecteur de disquette et génère l'invite pour le lecteur de disquette externe. Par exemple si lecteur B désigne un lecteur de disquette Pacific Rim Systems externe, lecteur A est activé avec une invite de commandes B et une information dans lecteur dans lequel A est affiché.
Parce que n'est pas la durée de "Subordinate Summary" égale à la durée de ses taches subordonnées, le % complet de la tâche "Top Summary" ne reflète pas les valeurs de pourcentage complètes des tâches.
Le problème semble similaire pour les traductions allemandes et n'est donc pas limité aux traductions françaises, cela ne nous rassure pas sur le contenu mais bien sur le fait que Microsoft garde au moins le même niveau de traduction pour toutes les langues autres que l'anglais. Reste aux francophones à réviser leur anglais, ou à engager des traducteurs Français-Français!
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Commentaires
ovh:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
H2G2 tu sais ce qu'il te reste à faire, y a du boulot ! Allez hop
ozark74:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
j'ai déja vu ce genre de traduction 'charabiesque' dans des offres envoyées à des clients potentiels !
H2G2:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
Beh oui, tout ça s'inscrit dans une campagne "pédagogique" (ou plutôt "antipédagogique"), qui vise à habituer les utilisateurs à ce genre de sabir, de la même façon qu'on leur a déjà appris à se servir d'un anglais purement véhiculaire, dépouillé de toute nuance et de toute complexité grammaticale, l'anglais des aéroports et d'internet, quoi.
Comme le potentiel des machines en matière linguistique tarde un peu à s'adapter au niveau normal des communications humaines, on se dit qu'on aura plus vite fait d'adapter l'homme à la machine. Dans 5 ou 10 ans, tout le monde parlera comme ça
L'avantage pour les traducteurs humains, c'est que tant qu'on se contente de ça pour les communications les plus élémentaires, leur avenir n'est pas menacé pour tout ce qui réclame un minimum de subtilité ou, disons, un tant soit peu d'agrément à la lecture. Le danger est que ça ne finisse par déborder du cadre des modes d'emploi et autres notices d'utilisation pour envahir les communications insitutionnelles, voire commerciales (on y vient). Mais à partir du moment où il s'agit de convaincre et d'appâter le client, il reste quand même une certaine résistance.
Cela dit, dans les outils informatiques, les logiciels de traduction automatique sont encore (très) balbutiants, mais les mémoires de traduction (qui reprennent par-ci par-là des segments de phrases entiers déjà traduits par des traducteurs humains dans des bases de données thématiques) vont déjà beaucoup plus loin: aucune cohérence de style bien sûr, mais en revanche les contresens sont plus rares et la syntaxe tient la route, tant qu'on reste dans des phrases simples. C'est déjà très largement utilisé dans les documents administratifs à usage interne des institutions internationales.
En ce qui me concerne, comme mon domaine, c'est les bouquins et les magazines, j'ai encore un peu de répis, mais l'ennemi se rapproche, c'est sûr. Qui sait si le principe des mémoires de traduction ne pourrait pas déjà donner des résultats pour des ouvrages littéraires en série: tu mets tous les Harry Potter versions anglaises et françaises dans une DB et, avec un programme qui compare des segments syntaxiques, tu peux déjà gagner peut-être 50% de la traduction du bouquin suivant.
Comme le potentiel des machines en matière linguistique tarde un peu à s'adapter au niveau normal des communications humaines, on se dit qu'on aura plus vite fait d'adapter l'homme à la machine. Dans 5 ou 10 ans, tout le monde parlera comme ça
L'avantage pour les traducteurs humains, c'est que tant qu'on se contente de ça pour les communications les plus élémentaires, leur avenir n'est pas menacé pour tout ce qui réclame un minimum de subtilité ou, disons, un tant soit peu d'agrément à la lecture. Le danger est que ça ne finisse par déborder du cadre des modes d'emploi et autres notices d'utilisation pour envahir les communications insitutionnelles, voire commerciales (on y vient). Mais à partir du moment où il s'agit de convaincre et d'appâter le client, il reste quand même une certaine résistance.
Cela dit, dans les outils informatiques, les logiciels de traduction automatique sont encore (très) balbutiants, mais les mémoires de traduction (qui reprennent par-ci par-là des segments de phrases entiers déjà traduits par des traducteurs humains dans des bases de données thématiques) vont déjà beaucoup plus loin: aucune cohérence de style bien sûr, mais en revanche les contresens sont plus rares et la syntaxe tient la route, tant qu'on reste dans des phrases simples. C'est déjà très largement utilisé dans les documents administratifs à usage interne des institutions internationales.
En ce qui me concerne, comme mon domaine, c'est les bouquins et les magazines, j'ai encore un peu de répis, mais l'ennemi se rapproche, c'est sûr. Qui sait si le principe des mémoires de traduction ne pourrait pas déjà donner des résultats pour des ouvrages littéraires en série: tu mets tous les Harry Potter versions anglaises et françaises dans une DB et, avec un programme qui compare des segments syntaxiques, tu peux déjà gagner peut-être 50% de la traduction du bouquin suivant.
Sam:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
t'aimes pas Harry Potter?
H2G2:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
Euh, c'était juste un exemple de série de romans (sinon m'en fiche, j'ai pas lu ). Pour prendre des cycles que j'ai bien aimés, j'aurais pu dire Le seigneur des anneaux, mais 3 volumes c'est peut-être un peu juste pour constituer une banque de données exploitable, ou Le guide du routard de la galaxie, mais là on sait qu'il n'y aura pas de suivant (au Seigneur des anneaux non plus, d'ailleurs, viens-je de me dire...)
Sam:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
faut pas dire du mal d'Harry Potter, c'est mon ami
H2G2:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
J'ai une copine qui a les bouquins. A l'occasion, je les lui emprunte, je les lis et je reviens dire du mal ici, promis...
Sam:
Microsoft réduit le prix de ses traductions...
j'attends