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H2G2
Boh, rien de bien spécial: philologie romane à l'ULB. Pour être sûr de ne pas finir "prof comme papa et maman" à me farcir des niards incultes, je ne passe pas l'agrégation permettant d'enseigner dans le secondaire.
En fait, je n'ai pas vraiment eu le temps de le regretter. D'abord, il y avait le devoir envers la patrie (ben oui, j'ai 42 ans, moi, j'étais dans les dernières charrettes avant la suppression du service obligatoire). Pas vraiment envie de servir la nation sous les drapeaux, donc objection de conscience et service civil, toujours à l'ULB (tant que j'y étais). J'ai passé deux ans au rectorat. Comme je publiais déjà à l'époque des articles de critique littéraire et critique BD, on a exploité outrageusement mes talents d'écriture à me faire rédiger des brochures du style "Demain Etudiant" pour appâter le client et même servir de nègre au recteur, dont j'écrivais certains discours (chut!). Pendant mon temps libre (c'est pas ça qui manquait et aussi pour arrondir ma solde d'objecteur qui ne pesait pas lourd), je me suis mis à corriger des épreuves pour quelques éditeurs belges.
Après la quille, j'avais déjà un pied dans le milieu, donc je me suis installé comme indépendant dans les services à l'édition et j'ai fini par dégotter quelques clients en France aussi. Un jour on m'a demandé une traduction, puis une autre, et voilà, je dois avoir traduit une quarantaine de bouquins depuis, sans parler des articles de magazines pour la Commission européenne et diverses ONG.
En fait, je n'ai pas vraiment eu le temps de le regretter. D'abord, il y avait le devoir envers la patrie (ben oui, j'ai 42 ans, moi, j'étais dans les dernières charrettes avant la suppression du service obligatoire). Pas vraiment envie de servir la nation sous les drapeaux, donc objection de conscience et service civil, toujours à l'ULB (tant que j'y étais). J'ai passé deux ans au rectorat. Comme je publiais déjà à l'époque des articles de critique littéraire et critique BD, on a exploité outrageusement mes talents d'écriture à me faire rédiger des brochures du style "Demain Etudiant" pour appâter le client et même servir de nègre au recteur, dont j'écrivais certains discours (chut!). Pendant mon temps libre (c'est pas ça qui manquait et aussi pour arrondir ma solde d'objecteur qui ne pesait pas lourd), je me suis mis à corriger des épreuves pour quelques éditeurs belges.
Après la quille, j'avais déjà un pied dans le milieu, donc je me suis installé comme indépendant dans les services à l'édition et j'ai fini par dégotter quelques clients en France aussi. Un jour on m'a demandé une traduction, puis une autre, et voilà, je dois avoir traduit une quarantaine de bouquins depuis, sans parler des articles de magazines pour la Commission européenne et diverses ONG.