Bonne affaire financière pour la FFF
Dans l'élimination précoce de l'équipe de France du Mondial-2002, la Fédération française de football (FFF) peut au moins trouver une consolation dans les substantielles économies réalisées au niveau des sommes qui auraient dû être versées aux joueurs en cas de parcours victorieux.

Première économie de taille pour la FFF, les primes des joueurs.
Selon un accord négocié à l'arraché avant le début de la Coupe du monde, les 23 Bleus ne toucheront pas le moindre centime pour n'être pas parvenu à atteindre les huitièmes de finale.

Optimistes, ceux-ci avaient en effet obtenu en contrepartie de cette hypothèse, sans doute jugée peu probable, une hausse de 35% de leurs primes en cas de victoire finale.

Dans l'allégresse d'un triomphe, le 30 juin prochain à Yokohama, la FFF aurait dû remettre 305.000 euros de primes à chaque sélectionné, contre 244.275 en 1998. Elle réalise donc, pour l'occasion, une économie de plus de 7 millions d'euros.

Aux primes conséquentes, s'ajoutaient des frais de séjour particulièrement élevés. Cette élimination précoce permet à la FFF de ne pas dépenser le moindre centime, les dépenses effectuées depuis le début de la compétition, estimées à 3,6 millions d'euros étant entièrement couvertes par la dotation de la FIFA (3,744 M euros).

Néanmoins, les joueurs ne repartent pas d'Asie le portefeuille complètement vide, car ils sont rémunérés par le sponsoring lié à l'image de l'équipe de France et géré par la société Football France promotion (FFP). Sur les 11 millions d'euros récoltés entre le 1er juillet 2001 et le 30 juin 2002, 4,5 millions d'euros sont allés aux joueurs, et 4 millions d'euros à la FFF.

Avec le nombre important de publicités autour de l'équipe de France et de ses joueurs, la prochaine répartition de FFP devrait être encore plus alléchante. De ce côté là, les joueurs n'ont pas tout perdu.