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H2G2
J'ai pas tout lu juste parcouru en diagonale (et je n'ai pas le temps de discuter... d'ailleurs, je ne suis pas là), mais je voudrais rebondir sur deux idées évoquées à plusieurs reprises dans ce topic.
La première est qu'au nom de la protection de l'environnement, les pouvoirs publics rabotent les libertés individuelles (dont fait partie la liberté de polluer, semble-t-il, donc ) Franchement, les choses ne vont pas dans ce sens-là. Le pouvoir d'intervention des Etats sur les comportements des citoyens ne cesse de s'amenuiser. C'est l'industrie et le monde économique qui influent de plus en plus sur notre mode de vie et je doute que la tendance change un jour (hélas, dirais-je...) D'ailleurs, quand les gouvernements veulent infléchir les comportements, ils utilisent non plus des méthodes autoritaires, mais des leviers économiques: les écotaxes si décriées et qui sont pourtant le moyen le moins liberticide de faire passer le message (le message étant qu'on va droit dans le mur si on continue à vivre comme ça ). Or l'industrie n'en a pas grand-chose à secouer de l'environnement, tant quelle n'a rien à y gagner. Si on va vers un monde sans voiture (du moins les véhicules individuels tels qu'on les connaît), ce ne sera pas le fait d'un interventionnisme politique, mais essentiellement sous la pression de facteurs économiques (pénuries et coûts associés aux perturbations environnementales). Cela dit, je ne sais pas si on va vers un monde sans voiture. Mon fond pessimiste me dit qu'on va en fait... droit dans le mur, parce qu'on ne changera pas.
La deuxième question est celle du coût des solutions moins polluantes, soulevée par Altar à propos des laptops et par Cauet à propos du chemin de fer. Et celle concommitante de qui va payer la différence. Je crois qu'il faut que NOUS payions la différence... pour que les pays les plus pauvres puissent se développer sans faire subir à la planète le même coût environnemental prohibitif que NOS sociétés industrialisées lui ont imposé jusqu'ici. Parce qu'on ne s'en remettrait pas... Mais dans notre moitié du monde privilégiée, je ne vois pas pourquoi JE devrais payer pour que D'AUTRES polluent moins. C'est marrant comme ce sont ceux qui sont les plus prompts à dénoncer les taxes environnementales qui en arrivent souvent d'eux-mêmes à la conclusion que les technologies et produits polluants devraient coûter plus cher. Ah mais non, ce qu'ils voudraient, c'est que les produits respectueux de l'environnement coûtent moins cher. Et c'est nous qu'on traite de rêveurs et d'idéalistes?
Bref, je suis donc plutôt d'accord avec les positions de philfr
La première est qu'au nom de la protection de l'environnement, les pouvoirs publics rabotent les libertés individuelles (dont fait partie la liberté de polluer, semble-t-il, donc ) Franchement, les choses ne vont pas dans ce sens-là. Le pouvoir d'intervention des Etats sur les comportements des citoyens ne cesse de s'amenuiser. C'est l'industrie et le monde économique qui influent de plus en plus sur notre mode de vie et je doute que la tendance change un jour (hélas, dirais-je...) D'ailleurs, quand les gouvernements veulent infléchir les comportements, ils utilisent non plus des méthodes autoritaires, mais des leviers économiques: les écotaxes si décriées et qui sont pourtant le moyen le moins liberticide de faire passer le message (le message étant qu'on va droit dans le mur si on continue à vivre comme ça ). Or l'industrie n'en a pas grand-chose à secouer de l'environnement, tant quelle n'a rien à y gagner. Si on va vers un monde sans voiture (du moins les véhicules individuels tels qu'on les connaît), ce ne sera pas le fait d'un interventionnisme politique, mais essentiellement sous la pression de facteurs économiques (pénuries et coûts associés aux perturbations environnementales). Cela dit, je ne sais pas si on va vers un monde sans voiture. Mon fond pessimiste me dit qu'on va en fait... droit dans le mur, parce qu'on ne changera pas.
La deuxième question est celle du coût des solutions moins polluantes, soulevée par Altar à propos des laptops et par Cauet à propos du chemin de fer. Et celle concommitante de qui va payer la différence. Je crois qu'il faut que NOUS payions la différence... pour que les pays les plus pauvres puissent se développer sans faire subir à la planète le même coût environnemental prohibitif que NOS sociétés industrialisées lui ont imposé jusqu'ici. Parce qu'on ne s'en remettrait pas... Mais dans notre moitié du monde privilégiée, je ne vois pas pourquoi JE devrais payer pour que D'AUTRES polluent moins. C'est marrant comme ce sont ceux qui sont les plus prompts à dénoncer les taxes environnementales qui en arrivent souvent d'eux-mêmes à la conclusion que les technologies et produits polluants devraient coûter plus cher. Ah mais non, ce qu'ils voudraient, c'est que les produits respectueux de l'environnement coûtent moins cher. Et c'est nous qu'on traite de rêveurs et d'idéalistes?
Bref, je suis donc plutôt d'accord avec les positions de philfr