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philfr
Puisque ce monsieur parle des entreprises de plus de 100 salariés, parlons-en.
Ces entreprises n'aspirent qu'à une chose: entrer en bourse si elles n'y sont déjà, ou avoir leurs actions en hausse si elles y sont.
Et cet objetcif là n'a plus rien de commun avec celui d'un entrepreneur. Les actionnaires mettent la pression pour avoir de fortes rentabilités à court terme, totalement incompatibles avec une saine gestion d'une activité entrepreneuriale.
Il n'y a qu'à voir l'évolution des grandes entreprises autour de soi: sous-traitance de toutes les activités non "core-business", dégraissage de personnel, délocalisation des activités restantes, puis rachat du peu qui reste par un colosse un peu plus grand font que tout ce qu'il y avait dans une entreprise prospère s'est fait presser le citron pour enrichir ses actionnaires et ne plus rien laisser à ceux qui la faisaient tourner.
Alors ce monsieur qui se voit sûrement dans les 3% de gens productifs, s'il a vériablement l'esprit d'un entrepreneur, qu'il crée une boîte avec moins de 50 salariés, et qu'il en garde l'esprit même si elle grandit au-delà.
Parce que dans les petites boîtes, les employés s'intéressent autant à leur entreprise que leur patron s'intéresse à eux. Qu'espère-t-il ce monsieur ? Être vénéré comme un dieu parce qu'il a l'extrême obligeance de permettre à des gens de travailler pour lui et qu'il leur rédige un chèque mensuel ? De voir tout son personnel travailler bénévolement le jour où il ne fait plus de bénéfice ?
Bon, c'était la rubrique coup de colère, non ?
Ces entreprises n'aspirent qu'à une chose: entrer en bourse si elles n'y sont déjà, ou avoir leurs actions en hausse si elles y sont.
Et cet objetcif là n'a plus rien de commun avec celui d'un entrepreneur. Les actionnaires mettent la pression pour avoir de fortes rentabilités à court terme, totalement incompatibles avec une saine gestion d'une activité entrepreneuriale.
Il n'y a qu'à voir l'évolution des grandes entreprises autour de soi: sous-traitance de toutes les activités non "core-business", dégraissage de personnel, délocalisation des activités restantes, puis rachat du peu qui reste par un colosse un peu plus grand font que tout ce qu'il y avait dans une entreprise prospère s'est fait presser le citron pour enrichir ses actionnaires et ne plus rien laisser à ceux qui la faisaient tourner.
Alors ce monsieur qui se voit sûrement dans les 3% de gens productifs, s'il a vériablement l'esprit d'un entrepreneur, qu'il crée une boîte avec moins de 50 salariés, et qu'il en garde l'esprit même si elle grandit au-delà.
Parce que dans les petites boîtes, les employés s'intéressent autant à leur entreprise que leur patron s'intéresse à eux. Qu'espère-t-il ce monsieur ? Être vénéré comme un dieu parce qu'il a l'extrême obligeance de permettre à des gens de travailler pour lui et qu'il leur rédige un chèque mensuel ? De voir tout son personnel travailler bénévolement le jour où il ne fait plus de bénéfice ?
Bon, c'était la rubrique coup de colère, non ?