Sur le circuit que je me suis fixé, je passe devant trois fermes. Il faut dire que dans l'environnement rural qui est le mien, les fermes voisinent les champs et les prés. Nous sommes d'ailleurs entourés de vaches qui me regardent passer d'un oeil morne, avec l'air de penser qu'elles en ont déjà vu d'autres.

Je n'ai pas vu grand chose d'intéressant aujourd'hui, à part deux buses qui m'ont laissé rêveuse. Les voir planer presque sans bouger pendant un temps fou donne réellement envie d'avoir soi-même la capacité de voler.

Je suis vraiment très fatiguée ce soir, donc je n'épiloguerai pas pour faire du remplissage. Je donnerai simplement les chiffres du jour qui sont, il faut bien l'admettre, peu satisfaisants. J'ai couru en trois fois : 4 minutes, puis 6, puis 1 minute 30 à la fin mais j'ai dû m'arrêter à cause d'un point de côté monumental. En tout, 24 minutes 28, soit une de plus qu'hier mais c'est logique vu que j'ai couru 2 minutes de moins. M'en fous, je me vengerai .

PS : je me suis trouvé un ennemi personnel en la personne du sac d'oignons que j'ai transformé en soupe. D'abord, ils se sont tous ligués contre moi en me faisant pleurer à qui mieux mieux au cours de l'épluchage (vive les sachets d'oignons émincés surgelés). Ensuite, une membrane traîtresse à glissé pendant que je coupais un oignon en morceaux. Résultat, deux doigts abîmés, dont un ongle fendu au milieu (didju, pourquoi est-ce que je n'ai pas acheté d'oignons surgelés?). Rien de grave mais ça fait mal. Enfin, vous saviez que la mauvaise blague dans le fond des filets d'oignons, c'est l'oignon pourri hypocritement glissé parmi ses frères. Qu'est-ce que ça pue un oignon pourri ! (Conclusion je n'achêterai plus que des oignons surgelés).