Retropolis 2 : Never Say Goodbye
Publié le 19/06/2024 Dans PlayStation 5
Une histoire à prendre en route.
Retropolis 2: Never Say Goodbye se prépare également à faire ses débuts sur PSVR2 à partir de sa deuxième installation, laissant dans les limbes l'incipit fondamental de cette saga pointer-cliquer très réussie. Oui, il est vraiment difficile de se plonger dans le monde de Retropolis 2 sans avoir une idée de ce qui s'est passé auparavant. C'est pourquoi il est vraiment bienvenu d'avoir intégré un bref résumé qui accompagne le début de la nouvelle aventure de Philip Log. Quelques instants qui ont servi à décrire le contexte dans lequel se déroule le titre de Peanut Button, enfermé dans une atmosphère bizarre et très appropriée à mi-chemin entre l'art déco et la science-fiction : le Retropolis qui donne son nom au jeu, en fait, est un ville grouillante à l'architecture exquise des années 1930, habitée uniquement par des robots, qui rappellent à plusieurs reprises les automates vus dans Futurama. C'est dans ce contexte bizarre mais crédible que Philip continue sa vie, un an après les événements du premier épisode : après avoir sauvé la séduisante actrice Jenny Montage et être devenu son nouveau compagnon, notre détective métallique se retrouve obligé de voir son nouveau, L'heureuse routine s'effondre lorsque la femme décide de le quitter pour clarifier ce qui s'est passé dans le passé. Comme si cela ne suffisait pas, pour compliquer les choses, un nouveau criminel, connu sous le nom de Magicien , fera tout pour tenter de nous rendre la vie impossible.

Ainsi, entre policiers corrompus et forçats bizarres, en passant par l'humour et les énigmes toujours perspicaces et pertinentes, nous allons nous plonger dans une aventure graphique très divertissante et bien construite, qui a pour seul problème de ne pas se terminer au bout d'environ quatre heures (selon le temps qu'il vous faudra pour résoudre les énigmes), nous laissant en suspens au plus beau moment. Bon, si l'on voulait trouver un défaut à Retropolis 2 : Never Say Goodbye il faudrait argumenter sur le choix de diviser cette histoire à mi-chemin entre noir et humour en quatre épisodes, une décision qui finit par diluer un peu trop l'évolution de les événements, avant d'arriver à sa conclusion naturelle. Et c'est un défaut justement parce que le jeu est si bien construit que l'envie d'en avoir plus (et aussi de comprendre comment tout cela se termine) est palpable et présente : un écart résultant d'un point fort, quelque chose de vraiment antithétique.

Aiguisez vos yeux.
Comme mentionné, Retropolis 2 : Never Say Goodbye n'est rien de plus qu'une brillante aventure pointer-cliquer, dans laquelle nous pourrons utiliser notre intelligence et les bras extensibles de Philip pour surmonter une série d'énigmes intelligentes. Complètement dépourvu de structure d'itinérance libre, mais basé principalement sur de petites pièces interconnectées entre elles, le jeu nous demandera d'interagir avec des objets et des personnages, à l'aide d'une petite valise robot qui nous suivra partout comme un inventaire contextuel. Rien de transcendantal en termes de concept purement ludique, mais c'est justement la manière dont les puzzles sont conçus qui apporte ce coup de pouce supplémentaire capable d'élever tout au-dessus des simples devoirs : Retropolis 2 : Never Say Goodbye ne nous flattera jamais devant nous le des objectifs à atteindre, à l'exception de macro-indications sommaires, nous laissant littéralement à la merci des événements, obligés de décrypter les différents indices à l'image de notre alter ego détective. Le raisonnement sera évidemment fondamental, mais notre esprit d'observation jouera également un rôle prépondérant dans certaines situations, lorsque ce sera l'environnement de jeu lui-même qui nous suggérera visuellement la clé pour comprendre certaines situations particulières. Ensuite, si vous êtes vraiment en difficulté, en faisant une pause il sera possible d'accéder à la solution complète du jeu, mais c'est évidemment un raccourci que l'on ne peut absolument pas vous recommander.

Si Retropolis 2 : Never Say Goodbye fonctionne correctement, une partie du mérite doit également être attribuée au style visuel spectaculaire adopté par la production, capable de nous offrir une mise en scène originale et sacrément captivante, le contraste entre l'architecture d'une ville qui jette un œil sur Metropolis de Fritz Lang , mais aussi sur Rapture de Bioshock (histoire de rester dans le domaine du jeu vidéo), et les robots futuristes qui le peuplent vaudraient déjà à eux seuls le prix du billet. Mais la caractérisation des différents personnages que nous rencontrerons fait également mouche, réunissant un casting varié et très sympathique, ainsi que soutenu par une écriture intelligente et dotée d'un humour très réussi. Le secteur audio est également excellent sans réserve, bénéficiant d'une bande-son jazz qui s'intègre parfaitement au contexte, ainsi que d'un excellent doublage en anglais, accompagné de sous-titres toujours ponctuels dans notre langue.

VERDICT
Même s'il arrive sur PSVR2 orphelin de son premier chapitre, Retropolis 2 : Never Say Goodbye parvient à se tailler une place d'honneur dans la ludothèque du casque Sony . L'aventure de Philip, en effet, s'avère être un petit bijou d'écriture et de gameplay, malgré sa brièveté et son incapacité à boucler la boucle autour des événements. Extrêmement divertissante et hilarante, ainsi que soutenue par un gameplay stimulant et non trivial, la production de Peanut Button mérite absolument d'être jouée par tous les amateurs d'expériences pointer-cliquer.

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