Publié le 11/03/2012 Dans Wii
Il était une fois.
Conçu par Hironobu Sakaguchi (le créateur de la série Final Fantasy), le jeu The Last Story de Mistwalker vous entraîne dans l'univers de Lazulis Island, coeur d'un empire ravagé par la guerre. Vous y incarnez Zael mais aussi parfois ses compagnons, un groupe de mercenaires avides de fortune et de gloire. Vous acceptez de remplir une multitude de missions et explorez Lazulis Island, et notamment sa bouillonnante capitale : Lazulis City. Mais votre but ultime est de taille : il vous faudra aider Zael à quitter sa vie de mercenaire pour devenir le plus grand des chevaliers. The Last Story permet de personnaliser à l’extrême autant les objets que les héros eux-mêmes. Il existe deux façons principales de personnaliser l’équipement des héros : en consultant les forgerons pour augmenter les capacités, et en utilisant des teintures pour modifier les couleurs. Ainsi, libre à vous d’engager les forgerons de Lazulis City ou ceux de certains donjons pour améliorer armes et armures.
Localisé en français (les doublages sont en anglais), The Last Story nous livre un panorama qui demeure très impressionnant pour un jeu Wii. Loin de l'architecture peu inspiré de certaines productions nippones, le titre affiche un monde pour le moins ambitieux, et la console a parfois du mal à tenir la cadence, notamment durant les combats. Le design est en tout cas très précis et particulièrement impressionnant, compte tenu des limites techniques du support. Bien entendu, de nombreuses quêtes secondaires seront de la partie.
Un concept rafraichissant.
The Last Story propose à la fois un mode campagne solo, mais aussi, et c’est là que le jeu se démarque des RPG traditionnels, des options multi-joueurs en ligne pour jouer en Deathmatch, Team Deathmatch et Coopération. Vous pouvez ainsi affronter ou coopérer avec cinq autres aventuriers européens, et cela en utilisant votre héros personnalisé du mode solo. Lorsque le combat fait rage, il faudra faire votre choix parmi les attaques de mêlée traditionnelles, les attaques à distance et les sorts rappelant les plus grands jeux de rôles. Mais ce n’est pas tout : vous pouvez aussi utiliser des pouvoirs magiques et tirer profit d’un principe d’écran novateur. Enfin, il vous faudra maîtriser The Gathering, une mystérieuse capacité, pour aider Zael et ses compagnons mercenaires à remplir les missions. Attention cependant, les boss seront sans pitié et vous devrez détecter leurs points faibles à grand renfort de stratégie et de travail d’équipe.
Comme mentionné plus haut, un gros travail a été effectué sur les graphismes d'une rare finesse pour un titre Wii, d'autant plus que les environnements se succèdent sans quelconque chargement. Les animations sont d'une grande qualité et la prise en main est excellente, tant au couple Wiimote/Nunchuk, qu'à la manette classique pro. Il faudra cependant quelques minutes pour apprendre les commandes assez nombreuses du jeu. La musique s'avère sublime. Signée Nobuo Uematsu, elle offre une grande variété des genres, et des mélodies d'une grande qualité. Le doublage britannique s'en sort avec les honneurs, une bonne nouvelle tant l'humour demeure présent dans The Last Story. L'aventure nécessitera au moins quatre-vingt heures. La campagne principale est assez longue, et étant donné la foule de missions secondaires à effectuer, et vous n'êtes pas prêt d'en voir l"épilogue. La progression est divisée en une quarantaine de chapitres, ce qui devrait occuper pendant au moins vingt-cinq heures.
VERDICT
Au final, The Last Story apparaît comme un jeu d'action et de rôles très élaboré. Porté par un scénario intriguant, un système de combat novateur, et une réalisation technique enthousiasmante pour de la Wii, ce titre signé Mistwalker s'avère sans nul doute l'un des grands jeux de l'année 2012 en Europe.
Conçu par Hironobu Sakaguchi (le créateur de la série Final Fantasy), le jeu The Last Story de Mistwalker vous entraîne dans l'univers de Lazulis Island, coeur d'un empire ravagé par la guerre. Vous y incarnez Zael mais aussi parfois ses compagnons, un groupe de mercenaires avides de fortune et de gloire. Vous acceptez de remplir une multitude de missions et explorez Lazulis Island, et notamment sa bouillonnante capitale : Lazulis City. Mais votre but ultime est de taille : il vous faudra aider Zael à quitter sa vie de mercenaire pour devenir le plus grand des chevaliers. The Last Story permet de personnaliser à l’extrême autant les objets que les héros eux-mêmes. Il existe deux façons principales de personnaliser l’équipement des héros : en consultant les forgerons pour augmenter les capacités, et en utilisant des teintures pour modifier les couleurs. Ainsi, libre à vous d’engager les forgerons de Lazulis City ou ceux de certains donjons pour améliorer armes et armures.
Localisé en français (les doublages sont en anglais), The Last Story nous livre un panorama qui demeure très impressionnant pour un jeu Wii. Loin de l'architecture peu inspiré de certaines productions nippones, le titre affiche un monde pour le moins ambitieux, et la console a parfois du mal à tenir la cadence, notamment durant les combats. Le design est en tout cas très précis et particulièrement impressionnant, compte tenu des limites techniques du support. Bien entendu, de nombreuses quêtes secondaires seront de la partie.
Un concept rafraichissant.
The Last Story propose à la fois un mode campagne solo, mais aussi, et c’est là que le jeu se démarque des RPG traditionnels, des options multi-joueurs en ligne pour jouer en Deathmatch, Team Deathmatch et Coopération. Vous pouvez ainsi affronter ou coopérer avec cinq autres aventuriers européens, et cela en utilisant votre héros personnalisé du mode solo. Lorsque le combat fait rage, il faudra faire votre choix parmi les attaques de mêlée traditionnelles, les attaques à distance et les sorts rappelant les plus grands jeux de rôles. Mais ce n’est pas tout : vous pouvez aussi utiliser des pouvoirs magiques et tirer profit d’un principe d’écran novateur. Enfin, il vous faudra maîtriser The Gathering, une mystérieuse capacité, pour aider Zael et ses compagnons mercenaires à remplir les missions. Attention cependant, les boss seront sans pitié et vous devrez détecter leurs points faibles à grand renfort de stratégie et de travail d’équipe.
Comme mentionné plus haut, un gros travail a été effectué sur les graphismes d'une rare finesse pour un titre Wii, d'autant plus que les environnements se succèdent sans quelconque chargement. Les animations sont d'une grande qualité et la prise en main est excellente, tant au couple Wiimote/Nunchuk, qu'à la manette classique pro. Il faudra cependant quelques minutes pour apprendre les commandes assez nombreuses du jeu. La musique s'avère sublime. Signée Nobuo Uematsu, elle offre une grande variété des genres, et des mélodies d'une grande qualité. Le doublage britannique s'en sort avec les honneurs, une bonne nouvelle tant l'humour demeure présent dans The Last Story. L'aventure nécessitera au moins quatre-vingt heures. La campagne principale est assez longue, et étant donné la foule de missions secondaires à effectuer, et vous n'êtes pas prêt d'en voir l"épilogue. La progression est divisée en une quarantaine de chapitres, ce qui devrait occuper pendant au moins vingt-cinq heures.
VERDICT
Au final, The Last Story apparaît comme un jeu d'action et de rôles très élaboré. Porté par un scénario intriguant, un système de combat novateur, et une réalisation technique enthousiasmante pour de la Wii, ce titre signé Mistwalker s'avère sans nul doute l'un des grands jeux de l'année 2012 en Europe.