Publié le 15/12/2011 Dans PSP
Changement d'ambiance.
Persona 2 est un spin off de la série Shin Megami Tensei. L'histoire du jeu prend donc place dans un Japon fictif, où le personnage principal du jeu, Tatsuya Suou, est lycéen dans la ville de Samaru. Dès la 25ème heure, il se transforme en chasseurs de démons. Cette période du temps n'est accessible qu'à une poignée d'élu, les Personas, qui doivent lutter contre les forces obscures. L'ambiance du jeu est moins torturé qu'à l'accoutumée, et le personnage apparait plus "normal" que dans d'autres RPG japonais. Pas de transformations abracadabrantesques ou de statut ambigüe. Ce dernier a en effet un emploi du temps parfaitement normal dans la journée (eh oui, vous devrez assister aux cours) et vous devrez concevoir votre rythme de travail, sous peine de vite être débordé ou perdu dans l'amélioration des compétences.
Au contraire d'un Final Fantasy, Persona 2 n'est pas un RPG pur et dur, mais ce qu'on appelle un Donjon RPG. Autant dire que vous parcourrez des milliers de kilomètres de couloirs durant le jeu et qu'il faudra assurer un minimum, aucun point de sauvegarde n'étant présent dans les donjons. Le système de combat est lui un dérivé du tour par tour, avec des rencontres aléatoires, mais qu'il est assez facile de zapper. On ne dispose pas de beaucoup d'actions ni de techniques à première vue, et pourtant les Personas permettent pas mal de fantaisies. Certains ennemis sont davantage sensibles à une attaque que d'autres. Lorsque votre concurrent est immobilisé, vous êtes sur la bonne voie, et avez la chance de pouvoir lui donner le coup fatal, comme dans un Pokémon. Notons que le jeu est intégralement en anglais, comme d'habitude pourrait-on dire.
Portable Edition ?
PSP oblige, cette adaptation de Persona 2 ne s'est pas faite sans modifications. Il est vrai que l'original était disponible sur PSOne il y a une douzaine d'années tout de même. Outre une interface revue et beaucoup plus simple d'accès, les temps de chargement semblent un poil plus rapide, une mini-carte a fait son apparition, et on notera un indicateur d'humeur des démons. Notons que Persona 2 est vendu en Europe en édition collector comprenant six cartes à collectionner, la bande originale, un poster A3, et un boitier spécial. D'un point de vue global, les visuels de Persona 2 sont assez différents des Digital Devil Saga. L'ambiance est plus détendue, davantage manga, mais cet épisode conserve toujours une 3D isométrique qui peut apparaître dépassée de nos jours. Le résultat graphique est somme toute assez correct, même si les personnages et les Personas sont un peu léger en polygones. Les animations se montrent assez solides pour leur part.
La jouabilité est très accessible, mais les possibilités offertes sont assez nombreuses. On rappelle au passage que le jeu est en anglais et se montre globalement assez difficile, même si cette édition PSP comporte plusieurs niveaux. Il faudra environ cinquante heures de jeu pour boucler l'aventure, voire davantage si vous affrontez tous les challenges. Côté son, les musiques sont très discrètes et sont plutôt des thèmes d'ambiance. Le doublage s'avère quant à lui assez solide. Le disque comporte de nombreux remix, mais il est possible de remettre les thèmes d'époque via les options.
VERDICT
Persona 2 est un très bon RPG, soigné, long, et assez original. Seul bémol, les textes sont toujours en anglais, ce qui risque de gêner la progression de certains joueurs. Cependant, il est désormais possible de régler le degré de difficulté ce qui facilitera grandement la tâche.
Persona 2 est un spin off de la série Shin Megami Tensei. L'histoire du jeu prend donc place dans un Japon fictif, où le personnage principal du jeu, Tatsuya Suou, est lycéen dans la ville de Samaru. Dès la 25ème heure, il se transforme en chasseurs de démons. Cette période du temps n'est accessible qu'à une poignée d'élu, les Personas, qui doivent lutter contre les forces obscures. L'ambiance du jeu est moins torturé qu'à l'accoutumée, et le personnage apparait plus "normal" que dans d'autres RPG japonais. Pas de transformations abracadabrantesques ou de statut ambigüe. Ce dernier a en effet un emploi du temps parfaitement normal dans la journée (eh oui, vous devrez assister aux cours) et vous devrez concevoir votre rythme de travail, sous peine de vite être débordé ou perdu dans l'amélioration des compétences.
Au contraire d'un Final Fantasy, Persona 2 n'est pas un RPG pur et dur, mais ce qu'on appelle un Donjon RPG. Autant dire que vous parcourrez des milliers de kilomètres de couloirs durant le jeu et qu'il faudra assurer un minimum, aucun point de sauvegarde n'étant présent dans les donjons. Le système de combat est lui un dérivé du tour par tour, avec des rencontres aléatoires, mais qu'il est assez facile de zapper. On ne dispose pas de beaucoup d'actions ni de techniques à première vue, et pourtant les Personas permettent pas mal de fantaisies. Certains ennemis sont davantage sensibles à une attaque que d'autres. Lorsque votre concurrent est immobilisé, vous êtes sur la bonne voie, et avez la chance de pouvoir lui donner le coup fatal, comme dans un Pokémon. Notons que le jeu est intégralement en anglais, comme d'habitude pourrait-on dire.
Portable Edition ?
PSP oblige, cette adaptation de Persona 2 ne s'est pas faite sans modifications. Il est vrai que l'original était disponible sur PSOne il y a une douzaine d'années tout de même. Outre une interface revue et beaucoup plus simple d'accès, les temps de chargement semblent un poil plus rapide, une mini-carte a fait son apparition, et on notera un indicateur d'humeur des démons. Notons que Persona 2 est vendu en Europe en édition collector comprenant six cartes à collectionner, la bande originale, un poster A3, et un boitier spécial. D'un point de vue global, les visuels de Persona 2 sont assez différents des Digital Devil Saga. L'ambiance est plus détendue, davantage manga, mais cet épisode conserve toujours une 3D isométrique qui peut apparaître dépassée de nos jours. Le résultat graphique est somme toute assez correct, même si les personnages et les Personas sont un peu léger en polygones. Les animations se montrent assez solides pour leur part.
La jouabilité est très accessible, mais les possibilités offertes sont assez nombreuses. On rappelle au passage que le jeu est en anglais et se montre globalement assez difficile, même si cette édition PSP comporte plusieurs niveaux. Il faudra environ cinquante heures de jeu pour boucler l'aventure, voire davantage si vous affrontez tous les challenges. Côté son, les musiques sont très discrètes et sont plutôt des thèmes d'ambiance. Le doublage s'avère quant à lui assez solide. Le disque comporte de nombreux remix, mais il est possible de remettre les thèmes d'époque via les options.
VERDICT
Persona 2 est un très bon RPG, soigné, long, et assez original. Seul bémol, les textes sont toujours en anglais, ce qui risque de gêner la progression de certains joueurs. Cependant, il est désormais possible de régler le degré de difficulté ce qui facilitera grandement la tâche.