La décision de Washington de placer Huawei sur liste noire provoque un effet domino: plusieurs géants japonais et britanniques des télécoms ont annoncé mercredi qu'ils allaient se passer pour l'heure des équipements du géant chinois des téléphones. La nouvelle est d'abord tombée à Tokyo, où les opérateurs KDDI et SoftBank Corp, ont choisi de reporter le lancement de nouveaux modèles pour évaluer l'impact des sanctions américaines. Et le pionnier NTT Docomo a indiqué « stopper les commandes » d'un téléphone Huawei qu'il prévoyait de lancer cet été, sans pour autant préciser s'il différait ou non sa commercialisation.
Au Royaume-Uni aussi, le groupe fondé en 1987 a subi une déconvenue mercredi : les opérateurs EE et Vodafone ont exclu les téléphones Huawei compatibles 5G de leurs précommandes en amont du lancement de leurs réseaux respectifs dans les semaines à venir. La commercialisation ne reprendra pas « jusqu'à ce que nous ayons l'assurance à long terme que nos consommateurs qui achètent ces produits seront soutenus tout au long de la durée de vie de l'appareil », a affirmé le directeur général d'EE, Marc Allera. Un porte-parole de Vodafone a expliqué qu'il s'agissait d'« une mesure temporaire tant que des incertitudes entourent les nouveaux modèles 5G de Huawei ». L'entreprise britannique ARM, qui conçoit des semi-conducteurs utilisés par l'ensemble de l'industrie des télécoms, pourrait cesser à son tour de travailler avec le géant chinois, selon la BBC se basant sur des documents internes à l'entreprise. « Le pire serait à terme une coupure totale de l'accès à la technologie américaine », a prévenu le cabinet de consultants Eurasia Group. Huawei « n'y survivrait probablement pas dans sa forme actuelle ».
Au Royaume-Uni aussi, le groupe fondé en 1987 a subi une déconvenue mercredi : les opérateurs EE et Vodafone ont exclu les téléphones Huawei compatibles 5G de leurs précommandes en amont du lancement de leurs réseaux respectifs dans les semaines à venir. La commercialisation ne reprendra pas « jusqu'à ce que nous ayons l'assurance à long terme que nos consommateurs qui achètent ces produits seront soutenus tout au long de la durée de vie de l'appareil », a affirmé le directeur général d'EE, Marc Allera. Un porte-parole de Vodafone a expliqué qu'il s'agissait d'« une mesure temporaire tant que des incertitudes entourent les nouveaux modèles 5G de Huawei ». L'entreprise britannique ARM, qui conçoit des semi-conducteurs utilisés par l'ensemble de l'industrie des télécoms, pourrait cesser à son tour de travailler avec le géant chinois, selon la BBC se basant sur des documents internes à l'entreprise. « Le pire serait à terme une coupure totale de l'accès à la technologie américaine », a prévenu le cabinet de consultants Eurasia Group. Huawei « n'y survivrait probablement pas dans sa forme actuelle ».
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