La France a mis sur les rails mercredi une taxe nationale visant les géants du numérique faute d’avoir rallié l’ensemble de ses partenaires européens au projet, sans abandonner toutefois l’espoir d’arriver à une solution au niveau international, considérée par Paris comme seule efficace. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a présenté en conseil des ministres un projet de loi instaurant une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires numérique réalisé en France par les Google, Apple et autres Facebook. La taxe, rétroactive au 1er janvier de cette année, concerne une trentaine de sociétés. Cet impôt national concernera les entreprises réalisant un chiffre d’affaires numérique de 750 millions d’euros au niveau mondial et de plus de 25 millions d’euros en France.
La France avait imaginé à l’origine une taxe européenne mais elle n’est pas parvenue à convaincre quatre pays - Danemark, Finlande, Irlande et Suède. Or, l’unanimité est de rigueur au sein de l’Union européenne pour décider d’une nouvelle taxe. La taxe sur le numérique devrait rapporter 400 millions d’euros en 2019, 450 millions en 2020, 550 millions en 2021 et 650 millions d’euros en 2022, a précisé le ministre.
La France avait imaginé à l’origine une taxe européenne mais elle n’est pas parvenue à convaincre quatre pays - Danemark, Finlande, Irlande et Suède. Or, l’unanimité est de rigueur au sein de l’Union européenne pour décider d’une nouvelle taxe. La taxe sur le numérique devrait rapporter 400 millions d’euros en 2019, 450 millions en 2020, 550 millions en 2021 et 650 millions d’euros en 2022, a précisé le ministre.
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