Mr Bee, le distributeur de mon EVT préconise de dépoussiérer l'intérieur du moteur tous les 8000 km, et j'ai téléchargé sur un site américain la manière de procéder et ça n'a pas l'air très difficile. Pour les balais, je vais me renseigner sur leur durée de vie.
Les batteries à électrolyte liquide souffrent en effet plus des cyclages profonds, mais comme je les recharge après +/- 20 km, à +/- 12 volts (mesurés au voltmètre juste avant recharge) leur capacité n'est pas encore au minimum et je n'ai pas constaté de baisse sensible de performance jusqu'à présent. Par contre, leur résistance interne semble plus importante car la baisse de tension est plus nette en cas de forte demande de courant, lors des accélérations et des montées. De plus il vaut mieux les recharger avec un chargeur différent, car leur tension à pleine charge est un peu plus faible que les batteries au plomb/gel. Mes essais sont récents et donc je ne vais pas tirer de conclusions trop vite, mais je voulais tenter l'expérience en raison de la nette différence de prix d'achat (mais il faut effectivement comparer les durées de vie) et aussi en voyant de nombreux engins de manutention (Clarks électriques, gerbers,..) équipés de batteries à électrolyte liquide et qui sont rechargé souvent le soir ; de plus, une "regénération" est plus facile pour ce type d'accu, par des remises à niveau et de concentration d'acide, par ajout d'additif (Acculifting),par charge pulsée pour diminuer le sulfatation, etc. Je voudrais faire un test grandeur nature, mais je peux me tromper, les mois à venir me le diront...
Treb, je n'ai qu'une forte côte sur mon trajet, elle fait 10 % sur +/- 500m. Je la franchis sans pousser à fond "les gaz", à 15 km/h, le voyant batterie clignote alors dans l'orange. Il est vrai que cette côte est à la fin de mon trajet de 20 km et que les batteries n'ont plus leur pleine capacité. Si je tire à fond, j'arrive vite dans le rouge et le scooter s'arrête automatiquement pour protéger les batteries (risque de sulfatation "irréversible" des batteries au plomb en dessous de 1,8 Volts par élément). Mais dès que je reviens sur le plat, le voyant passe au vert. C'est un effort important, équivalent à monter près de 200 kg (poids du scooter + pilote) de 50 m (dénivelé) en 2 minutes (temps de parcours) mais réalisable moyennant une réduction volontaire de la vitesse. Le constructeur annonce la capacité de franchissement à 14 % à 10 km/h. Il est difficile d'estimer l'autonomie sur un parcours escarpé car beaucoup de paramètres jouent : le nombre et la longueur des montées et des descentes, le poids en charge, la vitesse, les arrêts, le type de chaussée... Mais elle est nettement inférieure par rapport à un terrain plus ou moins plat. Faut voir à Liège si tel est le cas ?