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L’énergie et la planète
Comme tous les êtres vivants de notre planète Terre, l’homme ne
peut pas vivre sans énergie. Nous utilisons celle-ci pour maîtriser
le monde qui nous entoure: elle nous permet de créer du chaud à
la place du froid (ou inversement), de déplacer des objets ou des
personnes ou encore de modifier la structure de la matière. Mais
si toutes les espèces perturbent peu ou prou leur environnement
dans le cadre de leur existence, en matière d’énergie, c’est le changement
d’ordre de grandeur propre à l’espèce humaine qui est
désormais la source de bien des préoccupations.
Les énergies que nous utilisons, et qui sont qualifiées de «finales»,
sont obtenues à partir des sources disponibles dans la nature, qui
sont qualifiées de «primaires».
Ces dernières recouvrent les hydrocarbures bruts (charbon, pétrole,
gaz naturel), les noyaux fissiles ou fertiles (essentiellement uranium
et thorium), les noyaux fusibles ou susceptibles d’en produire
(deutérium et lithium), la force mécanique des éléments (vent, eau,
etc.), le rayonnement électromagnétique du soleil et enfin la radioactivité
naturelle de la planète (énergie géothermique).
Or, il se fait qu’aujourd’hui, la consommation énergétique planétaire
est très largement dominée par les hydrocarbures, qui fournissent
plus des trois quarts de l’approvisionnement mondial en énergie
primaire (graphique ci-dessous).
Le premier problème de cette situation est que les énergies fossiles
(charbon, pétrole, gaz) sont présentes sur la Terre en stocks
Comme tous les êtres vivants de notre planète Terre, l’homme ne
peut pas vivre sans énergie. Nous utilisons celle-ci pour maîtriser
le monde qui nous entoure: elle nous permet de créer du chaud à
la place du froid (ou inversement), de déplacer des objets ou des
personnes ou encore de modifier la structure de la matière. Mais
si toutes les espèces perturbent peu ou prou leur environnement
dans le cadre de leur existence, en matière d’énergie, c’est le changement
d’ordre de grandeur propre à l’espèce humaine qui est
désormais la source de bien des préoccupations.
Les énergies que nous utilisons, et qui sont qualifiées de «finales»,
sont obtenues à partir des sources disponibles dans la nature, qui
sont qualifiées de «primaires».
Ces dernières recouvrent les hydrocarbures bruts (charbon, pétrole,
gaz naturel), les noyaux fissiles ou fertiles (essentiellement uranium
et thorium), les noyaux fusibles ou susceptibles d’en produire
(deutérium et lithium), la force mécanique des éléments (vent, eau,
etc.), le rayonnement électromagnétique du soleil et enfin la radioactivité
naturelle de la planète (énergie géothermique).
Or, il se fait qu’aujourd’hui, la consommation énergétique planétaire
est très largement dominée par les hydrocarbures, qui fournissent
plus des trois quarts de l’approvisionnement mondial en énergie
primaire (graphique ci-dessous).
Le premier problème de cette situation est que les énergies fossiles
(charbon, pétrole, gaz) sont présentes sur la Terre en stocks