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H2G2
J’ouvre un topic/sondage pour approfondir une discussion déjà entamée en privé ou par le passé dans la shoutbox avec d’autres intervenants sur les médecines dites parallèles. Ça m’intéresse de savoir ce que vous en pensez (dans le respect des convictions de chacun, comme on dit ). J’ouvre les hostilités avec l’acupuncture et l’homéopathie, mais on peut élargir le débat à volonté.
Pour ce que j’en sais, l’acupuncture a fait ses preuves pour combattre la douleur et améliorer un certain nombre de troubles fonctionnels, sans recourir à une médication lourde, avec les effets secondaires que ça suppose. Comme remède contre les maladies, surtout celles causées par un agent extérieur, là, son efficacité me semble assez limitée, ce qui n’enlève rien à son intérêt thérapeutique.
Sur l’homéopathie, j’ai beaucoup plus de réserves. Le principe d’aider l’organisme à trouver et produire lui-même les agents pour lutter contre le mal, OK. Le recours à la phytothérapie, OK. Mais c’est sur les doses infinitésimales que je coince. A partir du moment où un médicament est tellement dilué qu’il ne subsiste plus une seule molécule du principe actif dans un flacon, je ne vois pas trop comment ça pourrait avoir un effet, autre que placebo (et d’ailleurs, toujours pour ce que j’en sais, on n’a jamais pu démontrer son efficacité clinique, en dehors de l’effet placebo). Cela dit, l’effet placebo en lui-même est réel et très puissant. Il ne doit pas être dénigré. C’est tellement efficace qu’il peut agir même quand le patient le prend en connaissance de cause (en sachant que ce n’est pas un vrai médicament) et qu’il peut aussi entraîner les mêmes effets secondaires indésirables que le vrai médicament auquel il se substitue (effet "nocebo"). Donc son utilité - comme celle de l’homéopathie, du coup - n’est certainement pas à négliger.
Voilà. A votre tour de donner votre avis, si ça vous chante.
Pour ce que j’en sais, l’acupuncture a fait ses preuves pour combattre la douleur et améliorer un certain nombre de troubles fonctionnels, sans recourir à une médication lourde, avec les effets secondaires que ça suppose. Comme remède contre les maladies, surtout celles causées par un agent extérieur, là, son efficacité me semble assez limitée, ce qui n’enlève rien à son intérêt thérapeutique.
Sur l’homéopathie, j’ai beaucoup plus de réserves. Le principe d’aider l’organisme à trouver et produire lui-même les agents pour lutter contre le mal, OK. Le recours à la phytothérapie, OK. Mais c’est sur les doses infinitésimales que je coince. A partir du moment où un médicament est tellement dilué qu’il ne subsiste plus une seule molécule du principe actif dans un flacon, je ne vois pas trop comment ça pourrait avoir un effet, autre que placebo (et d’ailleurs, toujours pour ce que j’en sais, on n’a jamais pu démontrer son efficacité clinique, en dehors de l’effet placebo). Cela dit, l’effet placebo en lui-même est réel et très puissant. Il ne doit pas être dénigré. C’est tellement efficace qu’il peut agir même quand le patient le prend en connaissance de cause (en sachant que ce n’est pas un vrai médicament) et qu’il peut aussi entraîner les mêmes effets secondaires indésirables que le vrai médicament auquel il se substitue (effet "nocebo"). Donc son utilité - comme celle de l’homéopathie, du coup - n’est certainement pas à négliger.
Voilà. A votre tour de donner votre avis, si ça vous chante.