Publié le 09/01/2011 Dans PlayStation 3
Retour aux fondamentaux.
Signé Polyphony Digital, Gran Turismo 5 ne déconcertera pas les fans de la série, tant le coeur de jeu demeure finalement très proche de ses prédécesseurs. On retrouve ainsi un compromis efficace entre simulation et arcade, avec une physique assez réaliste et un transfert des masses plus convaincant que dans le Prologue lancé en 2008. Le mode GT Life vous permettra de passer des permis en tout genre, et offre une grande progressivité dans la difficulté, avec des courses et championnats de plus en plus haletants. Comme à l'accoutumée, il faudra déjà choisir une voiture avant de vous lancer dans la compétition, l'offre devenant de plus en plus large au fil de la partie. Certaines épreuves demanderont par ailleurs l'utilisation d'une marque précise, ou bien d'une puissance minimale. Votre argent virtuel permettra également d'améliorer une voiture qui vous appartient déjà ,
Vous pourrez même devenir patron d'écurie dans la catégorie B-Spec, toutefois le système d'ordre y demeure assez limité. Evolution majeure, le mode en ligne à seize joueurs promet des courses assez nerveuses, même si l'interface s'avère assez lourde à manipuler. Point plus litigieux : la gestion des dégâts est assez ubuesque. En fonçant à vive allure dans un mur, la voiture ne subit que des chocs mineurs, et surtout, ils n'impactent en rien le pilotage. Regrettable pour un jeu de course. On pourra ainsi titiller sur une modélisation des véhicules assez variable, car seuls les modèles dit Premiums (soit 200 des 1031 voitures présentes dans le jeu) sont inédits et excellemment reproduits. Les autres proviennent du précédent volet PS2, et se sont contentés d'un lifting en haute définition. Néanmoins, chaque voiture dispose de son pilotage unique, c'est aussi ça la touche GT, et l'on sent vraiment les différences entre les caractéristiques des nombreuses cylindrées.
Des évolutions intéressantes.
Côté discipline, on retrouvera également des séquences de rallye toujours aussi peu concluantes, des courses américaines de Nascar plutôt techniques, et des séances de kart assez sympathiques (bien que la distance de freinage soit exagérée). Graphiquement parlant, on ne peut pas dire que Gran Turismo 5 manque d'arguments. Même si de l'aliasing subsiste toujours, le rendu graphique se veut très réaliste et remplit d'effets spéciaux. Notons également que la météo est désormais gérée, du moins dans certaines épreuves. Le cycle jour/nuit est également pris en compte, mais la nuit tombée, il est parfois difficile de voir la piste tant le manque de visibilité se fait sentir. Quant à l'éditeur de circuits, il n'est pas aussi performante qu'on l'aurait espéré. Car après avoir déterminé le format du circuit utilisé, vous ne serez pas libre dans votre création. Au contraire, un menu vous demandera ce que vous souhaitez voir comme piste, et le circuit apparaîtra ensuite généré par la console. La fonction Photo permettra pour sa part, d'admirer les modèles Premium dans des environnements parfois inattendus.
La jouabilité n'a pas spécialement évolué et on retrouvera rapidement ses habitudes. Très complet et riche en options, GT5 conserve donc toutes les qualités mais aussi tous les défauts de ses prédécesseurs. Autant dire que sur certains points, le titre accuse un certain retard, surtout comparé à Forza Motorsport 3 (notamment sur la gestion des dégâts) et la "Real Driving Simulator" a perdu un peu de sa superbe. Néanmoins, soyez en assuré, GT5 demeure un très bon titre, mais beaucoup plus conservateur qu'on ne l'aurait espéré.
VERDICT
Gran Turismo 5 demeure plus classique qu'on ne l'aurait imaginé, mais cela ne l'empêche pas de demeurer un très grand jeu de course, d'une rare exhaustivité et offrant un pilotage sans faille. De nombreuses mises à jour sont d'ailleurs prévues au cours des prochains mois afin d'enrichir encore l'expérience.
Signé Polyphony Digital, Gran Turismo 5 ne déconcertera pas les fans de la série, tant le coeur de jeu demeure finalement très proche de ses prédécesseurs. On retrouve ainsi un compromis efficace entre simulation et arcade, avec une physique assez réaliste et un transfert des masses plus convaincant que dans le Prologue lancé en 2008. Le mode GT Life vous permettra de passer des permis en tout genre, et offre une grande progressivité dans la difficulté, avec des courses et championnats de plus en plus haletants. Comme à l'accoutumée, il faudra déjà choisir une voiture avant de vous lancer dans la compétition, l'offre devenant de plus en plus large au fil de la partie. Certaines épreuves demanderont par ailleurs l'utilisation d'une marque précise, ou bien d'une puissance minimale. Votre argent virtuel permettra également d'améliorer une voiture qui vous appartient déjà ,
Vous pourrez même devenir patron d'écurie dans la catégorie B-Spec, toutefois le système d'ordre y demeure assez limité. Evolution majeure, le mode en ligne à seize joueurs promet des courses assez nerveuses, même si l'interface s'avère assez lourde à manipuler. Point plus litigieux : la gestion des dégâts est assez ubuesque. En fonçant à vive allure dans un mur, la voiture ne subit que des chocs mineurs, et surtout, ils n'impactent en rien le pilotage. Regrettable pour un jeu de course. On pourra ainsi titiller sur une modélisation des véhicules assez variable, car seuls les modèles dit Premiums (soit 200 des 1031 voitures présentes dans le jeu) sont inédits et excellemment reproduits. Les autres proviennent du précédent volet PS2, et se sont contentés d'un lifting en haute définition. Néanmoins, chaque voiture dispose de son pilotage unique, c'est aussi ça la touche GT, et l'on sent vraiment les différences entre les caractéristiques des nombreuses cylindrées.
Des évolutions intéressantes.
Côté discipline, on retrouvera également des séquences de rallye toujours aussi peu concluantes, des courses américaines de Nascar plutôt techniques, et des séances de kart assez sympathiques (bien que la distance de freinage soit exagérée). Graphiquement parlant, on ne peut pas dire que Gran Turismo 5 manque d'arguments. Même si de l'aliasing subsiste toujours, le rendu graphique se veut très réaliste et remplit d'effets spéciaux. Notons également que la météo est désormais gérée, du moins dans certaines épreuves. Le cycle jour/nuit est également pris en compte, mais la nuit tombée, il est parfois difficile de voir la piste tant le manque de visibilité se fait sentir. Quant à l'éditeur de circuits, il n'est pas aussi performante qu'on l'aurait espéré. Car après avoir déterminé le format du circuit utilisé, vous ne serez pas libre dans votre création. Au contraire, un menu vous demandera ce que vous souhaitez voir comme piste, et le circuit apparaîtra ensuite généré par la console. La fonction Photo permettra pour sa part, d'admirer les modèles Premium dans des environnements parfois inattendus.
La jouabilité n'a pas spécialement évolué et on retrouvera rapidement ses habitudes. Très complet et riche en options, GT5 conserve donc toutes les qualités mais aussi tous les défauts de ses prédécesseurs. Autant dire que sur certains points, le titre accuse un certain retard, surtout comparé à Forza Motorsport 3 (notamment sur la gestion des dégâts) et la "Real Driving Simulator" a perdu un peu de sa superbe. Néanmoins, soyez en assuré, GT5 demeure un très bon titre, mais beaucoup plus conservateur qu'on ne l'aurait espéré.
VERDICT
Gran Turismo 5 demeure plus classique qu'on ne l'aurait imaginé, mais cela ne l'empêche pas de demeurer un très grand jeu de course, d'une rare exhaustivité et offrant un pilotage sans faille. De nombreuses mises à jour sont d'ailleurs prévues au cours des prochains mois afin d'enrichir encore l'expérience.