Anvers, le 2 octobre 2019. Afin de s’attaquer au nombre élevé de mésappariements sur le marché du travail, le pionnier anversois des ressources humaines souhaite assurer une meilleure adéquation entre les attentes des travailleurs, d’une part, et celles des employeurs, d’autre part. Et pour cause : il n’a jamais été aussi difficile sur notre marché du travail de recruter la bonne personne pour le bon poste, avec des conséquences majeures pour nos entreprises et l’économie en général.

« Une étude internationale montre que jusqu’à un nouveau travailleur sur deux se met déjà en quête d’un nouvel emploi au cours de la première année d’embauche parce que la fonction ne répond pas à ses attentes », explique Nikolaas Bellens, CEO et fondateur de Kazi. « Le coût tant humain – pour le travailleur et l’équipe – qu’économique – le temps et les ressources investis par les entreprises dans la recherche, le recrutement et la formation de nouveaux collaborateurs – est énorme. »

C’est pour cette raison qu’en 2015, Nikolaas Bellens a mis en place un projet de recherche triennal avec le prestataire de services RH HURA et une centaine de partenaires, dont IWT-VLAIO (l’agence flamande pour l’innovation par la science et la technologie, et l’agence flamande pour l’innovation et l’entrepreneuriat), la haute école Thomas More à Malines et des employeurs tels que BNP Paribas Fortis et Sweco. Au total, plus de 2 millions d’euros ont été investis dans le développement de la technologie RH de Kazi : une nouvelle méthode d’appariement intuitif qui permet de répondre aux principaux aspects et attentes des travailleurs et des employeurs.

« Le monde du travail a énormément changé ces dernières années. Citons simplement la digitalisation et la flexibilisation du travail. De ce fait, le nombre de types d’emplois différents destinés à des personnes qui détiennent exactement le même diplôme, par exemple, continue d’augmenter de manière considérable. Pourtant, nos méthodes de communication et de recrutement sont toujours les mêmes qu’il y a 20 ou 30 ans, avec des CV et offres d’emploi classiques qui, aujourd’hui, se contentent encore et toujours de spécifier uniquement des éléments tels que les “hard skills” requises, le lieu d’affectation et le salaire », explique Nikolaas Bellens. « Ces CV et offres d’emploi restent peu précis quant au type de personne recherché exactement (attitude, motivation et “soft skills”) pour le poste en question. Le risque de mésappariement est donc énorme puisque l’approche actuelle n’est plus du tout adaptée à la réalité d’aujourd’hui. »

La solution de Kazi permet de cerner spécifiquement les valeurs et les attentes professionnelles du talent au moyen de questionnaires succincts et simples et de plusieurs balises qui augmentent considérablement les chances d’un appariement réussi. « C’est le seul outil de ce type au monde. », ajoute Nikolaas Bellens. « De plus, il a été validé sur la base de contributions de plusieurs milliers de talents et de plus de 100 partenaires et experts issus à la fois du monde académique et du terrain. »

La technologie a été déployée à la fin de l’année dernière et est à présent pleinement opérationnelle. Kazi, qui compte déjà 25 clients belges satisfaits tels que EY, Sweco, Student.be, SD Worx, ITZU Jobs, l’organisation sectorielle Volta, Syntra Vlaanderen et le VDAB, est donc parée pour la prochaine étape. Afin de soutenir la poursuite de la commercialisation et de l’internationalisation et de préparer les investissements ultérieurs, plusieurs entrepreneurs de renom issus du monde des affaires belge, dont Kris Vander Velpen (Flanders Business School) et John Deprez (ex-Emakina), ainsi que les actionnaires actuels, ont mis un demi-million sur la table. En parallèle, Jurgen Errijgers (HRMC, Humanistix), spécialiste retors des technologies RH, vient renforcer le conseil d’administration.

« Chacun d’entre nous est convaincu du potentiel de Kazi. Nous sommes donc ravis de pouvoir contribuer à la prochaine phase de croissance et à l’internationalisation de ses activités », déclare Kris Vander Velpen, professeur ‘Innovation & entrepreneuriat’ à la Flanders Business School. « Notre société en général et le monde du travail en particulier sont en pleine mutation. Il est donc de plus en plus difficile de recruter la bonne personne au bon poste. La quête d’une plus grande efficacité se poursuit à tous les niveaux et le recrutement ne peut pas rester à la traîne. La solution de Kazi répond à un besoin réel et ne peut que profiter à nos entreprises, au marché belge du travail et même à l’économie mondiale. »