Nouveaux résultats d’une enquête de BCG : l’employeur belge se tourne davantage vers l’IA
Publié le 02/05/2019 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Bruxelles, le 2 mai 2019 - Les résultats obtenus dans le cadre d’une nouvelle enquête du Boston Consulting Group (BCG) et d’Ipsos révèlent que les Belges sont globalement optimistes par rapport à l’IA. Dans le monde du travail, le recours à l’intelligence artificielle est plus répandu que dans les pays voisins, que ce soit la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Mieux encore, les feed-backs de l’expérience de l’IA sont plus positifs qu’ailleurs.

54% des Belges travailleront avec l’IA d’ici 2 ans

En collaboration avec Ipsos, BCG a réalisé une étude de marchés sur l’utilisation et la perception de l’IA dans notre pays. Ils ont interrogé à cette fin un échantillon de 1.004 travailleurs belges représentatifs en termes de sexe, d’âge, de profession et de localisation.

Plus d’un Belge sur deux (54%) est déjà confronté à l’IA au travail ou s’attend à l’être dans les deux années à venir, une proportion plus élevée que chez nos voisins : France (44%), Allemagne (45%) ou Royaume-Uni (47%).

Près d’un travailleur belge sur quatre (24%) a déjà recours à des applications basées sur l’IA au travail – un pourcentage également plus élevé qu’en France (16%), en Allemagne (15%) ou au Royaume-Uni (20%).

Stefan Dab, Managing Partner de BCG Bruxelles : « Si les chiffres restent faibles dans l’absolu, ce sont là des résultats encourageants. Ils ont aussi le mérite de montrer que les entreprises belges ont un petit coup d’avance et qu’elles peuvent, à ce titre, se présenter comme les premières bénéficiaires des avantages offerts par l’intelligence artificielle et l’automatisation ».

Les avantages de l’IA : plus d’efficacité au travail, plus de croissance pour les entreprises

Celles et ceux qui travaillent déjà avec l’IA en connaissent parfaitement les avantages. Plus de six travailleurs sur dix utilisant déjà l’IA (62%) observent un impact positif sur leur productivité. Une proportion similaire (60%) indique que l’IA leur permet d’obtenir de meilleurs résultats. Pour un petit peu plus de la moitié des répondants (55%), l’IA est également un moyen de mieux organiser leur travail. Sur tous ces plans, on ne relève aucune différence basée sur le sexe, le groupe d’âge ou les niveaux de fonction.

A la question de savoir quels sont les effets positifs de l’IA sur leur entreprise ou leur organisation, près de sept travailleurs sur dix (68%) ont indiqué qu’ils pressentaient une croissance plus marquée de leur entreprise ou organisation.

Un tableau contrasté

Entre utilisateurs et non-utilisateurs, le ressenti global reste cependant contrasté. D’une part, l’intelligence artificielle est déjà – quoique modestement – entrée dans les mœurs de la vie en entreprise : 25% des répondants indiquent que leur organisation a effectivement recours à l’IA – au-delà du sexe, de l’âge et du niveau de fonction.

D’autre part, il faut aussi compter la perception subjective : l’IA laisse encore les travailleurs belges dubitatifs. Deux Belges sur trois se disent curieux des possibilités offertes par l’intelligence artificielle. Trois Belges sur dix pensent même que ses retombées seront exclusivement positives. Néanmoins, un Belge sur deux se dit préoccupé par les conséquences d’une mise en œuvre à grande échelle de l’IA.

Stefan Dab de BCG : « Les résultats de l’enquête sur la perception livrent une image partagée. Le phénomène étant très récent, il n’y a pas matière à s’étonner outre mesure. Le principal enseignement à retirer de l’expérience est que nous devons travailler sans relâche à élever le niveau de connaissances sur l’intelligence artificielle en Belgique, par exemple en plaçant davantage sous les projecteurs des cas de figure positifs, des success stories ».

Moins d’emplois, plus de sécurité d’emploi

Étonnamment, sept Belges sur dix (70%) estiment également que la diminution de la charge de travail finira par entraîner des pertes d’emplois. En parallèle, plus de la moitié d’entre eux (53%) pensent que l’IA n’aura pas de conséquences négatives sur leur propre sécurité d’emploi.

Les Belges perçoivent également certains risques, comme une inégalité accrue entre groupes favorisés et défavorisés. Enfin, 25% des répondants estiment que l’IA favorisera un recul de la discrimination entre hommes et femmes.

Méthodologie :

L’enquête fut réalisée auprès de 9.087 personnes de 18 ans et plus appartenant à la population active, avec un minimum de 1.000 personnes interrogées pour chaque pays faisant l’objet de l’étude. En Belgique, 1.004 personnes ont été interrogées. Les données ont été collectées entre le deuxième trimestre 2018 et le premier trimestre 2019. L’enquête fut réalisée à l’aide de questionnaires en ligne. Les échantillons par pays sont représentatifs de la population active de 18 ans et plus avec des quotas sur le sexe, l'âge, la profession, la région et la taille du marché.

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