Une enquête de Unisys révèle que les employés belges auxquels les employeurs procurent une technologie désuète
Publié le 27/06/2018 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
L’économie belge est “en danger” si les entreprises privent les travailleurs numériques d’outils pertinents — moins d’un tiers d’entre eux perçoivent leur employeur comme étant en pointe technologiquement
Quelle est aujourd’hui la clé qui permet de préserver la productivité du travailleur numérique, une perception positive de son emploi et de le retenir tout simplement au sein de l’entreprise? Le doter de la technologie la plus à jour possible, si l’on s’en réfère à une nouvelle étude de Unisys Corporation (NYSE: UIS) qui explore l’importance qu’il y a à déployer des ressources numériques actuelles et futures sur le lieu de travail, et ce, tant en Belgique que dans 11 autres pays du monde.
Points saillants de l’enquête belge:
Plus d’un tiers (36%) des travailleurs numériques opérant dans des entreprises “technologiquement rétrogrades” expriment de la frustration vis-à-vis de leur employeur, contre seulement 10% des employés travaillant pour des entreprises “leaders technologiques” – ce qui représente un différentiel de 260%.
Le degré de frustration est directement lié à la menace de défection: 10% des employés travaillant pour des “rétrogrades technologiques” désirent quitter leur emploi pour aller travailler ailleurs, tandis que leurs homologues employés par des leaders technologiques ne sont que 2% à vouloir le faire – soit une variation de 400%. Il s’agit là d’un élément particulièrement inquiétant compte tenu du fait que les entreprises leader représentent moins d’un tiers (27%) de tous les employés ayant fait l’objet de l’enquête en Belgique, un chiffre inférieur à la moyenne mondiale (32%).
La principale source d’irritation pour les employés travaillant pour des entreprises “technologiquement rétrogrades” réside du côté des équipements, avec 32% de ces employés se plaignant qu’on les empêche d’être plus productifs en raison d’équipements désuets, soit deux fois autant que ceux qui travaillent pour des entreprises “leaders technologiques” (16%).
Le principe du “Bring Your Own Device” au travail, qui concerne essentiellement les smartphones, entraîne avec lui des risques de sécurité potentiels. Trois travailleurs numériques sur cinq (61%) qui appliquent ce principe disent télécharger des applis et consulter des sites Internet qui ne sont pas supportés par le département IT de leur entreprise parce qu’ils sont « meilleurs que ce que l’entreprise fournit » ou parce que leur « société ne propose pas d’autre solution ».
« Les données illustrent un nouveau paradigme flagrant du cadre de travail numérique actuel en Belgique: près d’un tiers des personnes qui travaillent pour des rétrogrades technologiques ont le sentiment que les équipements désuets limitent leur productivité. Nombreux sont ceux qui se sentent frustrés et qui, dès lors, jettent un regard vers la porte de sortie », déclare Dimitri Angelou, Executive Leader chez Unisys Belgium et Unisys Consulting S.A. « Leur frustration est bien réelle et a un impact émotionnel tangible. Quand on analyse ce phénomène, il se résume à une chose: l’accès. Les employés désirent être en mesure de faire leur travail où qu’ils se trouvent et de le faire aisément, sans devoir se coltiner de multiples obstacles. Le fait de doter les équipements des bonnes applications et des outils de productivité pertinents revêt une importance cruciale en termes d’accès et d’implication. »
Technologie, productivité et résultat: tout est corrélé
L’étude internationale, effectuée en avril 2018, a sondé plus de 12.000 travailleurs dans 12 pays, évaluant les attitudes des travailleurs numériques d’aujourd’hui sur la manière dont la technologie qui est utilisée sur le lieu de travail influence leur vie au quotidien. L’étude a classé les entreprises en leaders et rétrogrades sur base de la caractérisation que les personnes interrogées ont faite de leur employeur, comme étant à la pointe ou en retard sur la technologie par rapport à la concurrence.
La technologie que nous utilisons au travail a la capacité de nous donner un sentiment d’implication. Mais, pour un cinquième des Belges, la technologie utilisée est une source directe d’insatisfaction. Près de la moitié des employés (46%) qui travaillent pour des entreprises rétrogrades éprouvent des sentiments négatifs vis-à-vis de leur employeur et sont 400% plus susceptibles de quitter leur emploi. Ce sont là des chiffres spectaculaires qui peuvent coûter cher à une entreprise, non seulement parce que des employés frustrés et démotivés sont moins performants mais aussi parce qu’ils sont absents plus fréquemment, prestent un service de moins bonne qualité et commencent plus vite à rechercher un autre emploi.
« Bien qu’un seul employé mécontent ne semble pas forcément être une source d’inquiétude, l’effet peut se répandre et finir par faire énormément de dégâts — non seulement parmi le reste du personnel mais également parmi les clients », déclare Dimitri Angelou. « Un seul commentaire accablant d’un client insatisfait peut parfois suffire à endommager une réputation de manière permanente. Le nombre important d’entreprises en retard par rapport à la courbe technologique les place, ainsi que l’économie, dans une position à risque en termes de fidélisation des talents et réduit leur efficacité et productivité globale. Qui plus est, le départ ne serait-ce que d’un seul membre du personnel implique énormément de coûts. »
L’avenir du lieu de travail
Selon les résultats de l’étude, 29% des personnes interrogées considèrent l’Intelligence Artificielle comme étant la technologie émergente ayant la plus grande capacité à transformer l’environnement de travail au cours des cinq prochaines années. 22% d’entre elles citent les véhicules autonomes et la biométrie, ex-aequo, à la deuxième place. Alors qu’une majorité de personnes interrogées ont déclaré être familières de ces termes, seulement 22% ont dit avoir une bonne compréhension de ce qu’est l’IA, comparé à 29% pour ce qui est des véhicules autonomes et de la biométrie.
Il est important de signaler que ce manque de compréhension a un effet important sur la manière dont les gens voient l’impact futur des technologies émergentes sur leur lieu de travail. De manière plus spécifique, l’étude a révélé que 34% des employés travaillant pour des entreprises leader croient que la technologie et l’automatisation pourraient rendre leur emploi obsolète d’ici cinq ans, alors que le chiffre est de 29% pour les travailleurs évoluant dans des entreprises technologiquement rétrogrades.
« La crainte de l’inconnu est quelque chose de puissant et c’est ce que ces statistiques confirment », souligne Dimitri Angelou. « Toutefois, les entreprises et organisations qui modernisent correctement leurs technologies et leurs processus opérationnels seront bien placées pour être en pointe. Alliés à une formation pertinente, les outils d’automatisation et d’intelligence artificielle peuvent contribuer à donner de nouveaux potentiels aux employés en les libérant de tâches fastidieuses de telle sorte qu’ils puissent produire de meilleurs résultats. Nous sommes convaincus que l’IA aura un effet mélioratif sur leurs employés, sans les remplacer. »
Quelle est aujourd’hui la clé qui permet de préserver la productivité du travailleur numérique, une perception positive de son emploi et de le retenir tout simplement au sein de l’entreprise? Le doter de la technologie la plus à jour possible, si l’on s’en réfère à une nouvelle étude de Unisys Corporation (NYSE: UIS) qui explore l’importance qu’il y a à déployer des ressources numériques actuelles et futures sur le lieu de travail, et ce, tant en Belgique que dans 11 autres pays du monde.
Points saillants de l’enquête belge:
Plus d’un tiers (36%) des travailleurs numériques opérant dans des entreprises “technologiquement rétrogrades” expriment de la frustration vis-à-vis de leur employeur, contre seulement 10% des employés travaillant pour des entreprises “leaders technologiques” – ce qui représente un différentiel de 260%.
Le degré de frustration est directement lié à la menace de défection: 10% des employés travaillant pour des “rétrogrades technologiques” désirent quitter leur emploi pour aller travailler ailleurs, tandis que leurs homologues employés par des leaders technologiques ne sont que 2% à vouloir le faire – soit une variation de 400%. Il s’agit là d’un élément particulièrement inquiétant compte tenu du fait que les entreprises leader représentent moins d’un tiers (27%) de tous les employés ayant fait l’objet de l’enquête en Belgique, un chiffre inférieur à la moyenne mondiale (32%).
La principale source d’irritation pour les employés travaillant pour des entreprises “technologiquement rétrogrades” réside du côté des équipements, avec 32% de ces employés se plaignant qu’on les empêche d’être plus productifs en raison d’équipements désuets, soit deux fois autant que ceux qui travaillent pour des entreprises “leaders technologiques” (16%).
Le principe du “Bring Your Own Device” au travail, qui concerne essentiellement les smartphones, entraîne avec lui des risques de sécurité potentiels. Trois travailleurs numériques sur cinq (61%) qui appliquent ce principe disent télécharger des applis et consulter des sites Internet qui ne sont pas supportés par le département IT de leur entreprise parce qu’ils sont « meilleurs que ce que l’entreprise fournit » ou parce que leur « société ne propose pas d’autre solution ».
« Les données illustrent un nouveau paradigme flagrant du cadre de travail numérique actuel en Belgique: près d’un tiers des personnes qui travaillent pour des rétrogrades technologiques ont le sentiment que les équipements désuets limitent leur productivité. Nombreux sont ceux qui se sentent frustrés et qui, dès lors, jettent un regard vers la porte de sortie », déclare Dimitri Angelou, Executive Leader chez Unisys Belgium et Unisys Consulting S.A. « Leur frustration est bien réelle et a un impact émotionnel tangible. Quand on analyse ce phénomène, il se résume à une chose: l’accès. Les employés désirent être en mesure de faire leur travail où qu’ils se trouvent et de le faire aisément, sans devoir se coltiner de multiples obstacles. Le fait de doter les équipements des bonnes applications et des outils de productivité pertinents revêt une importance cruciale en termes d’accès et d’implication. »
Technologie, productivité et résultat: tout est corrélé
L’étude internationale, effectuée en avril 2018, a sondé plus de 12.000 travailleurs dans 12 pays, évaluant les attitudes des travailleurs numériques d’aujourd’hui sur la manière dont la technologie qui est utilisée sur le lieu de travail influence leur vie au quotidien. L’étude a classé les entreprises en leaders et rétrogrades sur base de la caractérisation que les personnes interrogées ont faite de leur employeur, comme étant à la pointe ou en retard sur la technologie par rapport à la concurrence.
La technologie que nous utilisons au travail a la capacité de nous donner un sentiment d’implication. Mais, pour un cinquième des Belges, la technologie utilisée est une source directe d’insatisfaction. Près de la moitié des employés (46%) qui travaillent pour des entreprises rétrogrades éprouvent des sentiments négatifs vis-à-vis de leur employeur et sont 400% plus susceptibles de quitter leur emploi. Ce sont là des chiffres spectaculaires qui peuvent coûter cher à une entreprise, non seulement parce que des employés frustrés et démotivés sont moins performants mais aussi parce qu’ils sont absents plus fréquemment, prestent un service de moins bonne qualité et commencent plus vite à rechercher un autre emploi.
« Bien qu’un seul employé mécontent ne semble pas forcément être une source d’inquiétude, l’effet peut se répandre et finir par faire énormément de dégâts — non seulement parmi le reste du personnel mais également parmi les clients », déclare Dimitri Angelou. « Un seul commentaire accablant d’un client insatisfait peut parfois suffire à endommager une réputation de manière permanente. Le nombre important d’entreprises en retard par rapport à la courbe technologique les place, ainsi que l’économie, dans une position à risque en termes de fidélisation des talents et réduit leur efficacité et productivité globale. Qui plus est, le départ ne serait-ce que d’un seul membre du personnel implique énormément de coûts. »
L’avenir du lieu de travail
Selon les résultats de l’étude, 29% des personnes interrogées considèrent l’Intelligence Artificielle comme étant la technologie émergente ayant la plus grande capacité à transformer l’environnement de travail au cours des cinq prochaines années. 22% d’entre elles citent les véhicules autonomes et la biométrie, ex-aequo, à la deuxième place. Alors qu’une majorité de personnes interrogées ont déclaré être familières de ces termes, seulement 22% ont dit avoir une bonne compréhension de ce qu’est l’IA, comparé à 29% pour ce qui est des véhicules autonomes et de la biométrie.
Il est important de signaler que ce manque de compréhension a un effet important sur la manière dont les gens voient l’impact futur des technologies émergentes sur leur lieu de travail. De manière plus spécifique, l’étude a révélé que 34% des employés travaillant pour des entreprises leader croient que la technologie et l’automatisation pourraient rendre leur emploi obsolète d’ici cinq ans, alors que le chiffre est de 29% pour les travailleurs évoluant dans des entreprises technologiquement rétrogrades.
« La crainte de l’inconnu est quelque chose de puissant et c’est ce que ces statistiques confirment », souligne Dimitri Angelou. « Toutefois, les entreprises et organisations qui modernisent correctement leurs technologies et leurs processus opérationnels seront bien placées pour être en pointe. Alliés à une formation pertinente, les outils d’automatisation et d’intelligence artificielle peuvent contribuer à donner de nouveaux potentiels aux employés en les libérant de tâches fastidieuses de telle sorte qu’ils puissent produire de meilleurs résultats. Nous sommes convaincus que l’IA aura un effet mélioratif sur leurs employés, sans les remplacer. »