Publié le 12/03/2017 Dans PlayStation 4
Hommage aux années 1990.
Ce jeu de rôles indépendant vous conduit sur Umbra, une planète qui a mystérieusement arrêté de tourner il y a quelques millénaires. Depuis, le monde est séparé en deux, d'un côté un désert aride sur lequel règne un soleil permanent, de l'autre une région glaciaire plongée dans la nuit éternelle. Alors qu'une guerre se profile, Amon, un chasseur de trésor, va devoir stopper ce conflit en empêchant une mystérieuse secte, adepte de la magie, de s'emparer d'une source de pouvoir sans limite, dans le but de détruire le camp qui manie les machines et la technologie. Le système de combat reprend quant à lui les codes des jeux de rôles japonais d'antan, avec des affrontements au tour par tour dynamiques et la possibilité de changer la posture des personnages (attaque ou défense). On pourra faire évoluer chaque combattant sur des critères comme la magie, l’attaque, la défense, la fuite, etc. Une équipe de quatre personnages (sur les six disponibles) participera aux batailles, chacun avec son propre style de combat. Outre Amon le voleur, vous retrouverez PAT une machine antique experte en défense, Ivy la sniper, Olia la guerrière, Taika un fauve capable de protéger l'équipe contre les magies élémentaires, et Gnart le magicien. Lorsqu'une bataille se lance contre un boss, les personnages vous préviendront s'ils sont en mesure de remporter le combat ou non. Sur la carte, vous pourrez contourner les ennemis (qui sont parfaitement visibles) même s'ils peuvent vous poursuivre si vous passez trop près de leur position. Si tel est le cas, un compte à rebours apparaîtra à l'écran, offrant le temps de prendre le large ou au contraire de lancer le combat avec un petit avantage tactique.
Comme c'est fréquemment le cas dans les RPG, les ennemis rencontrés seront sensibles à certains types d'attaques ou de magies, obligeant à modifier la position du personnage durant les joutes. Amon abandonnera ainsi sa dague pour un fusil, alors que Olia laissera de côté sa lance pour passer à la contre-offensive. Il faut noter qu'une seule façon "logique" est possible pour battre certains boss, si vous n'employez pas la bonne technique il faudra monter sévèrement en niveau pour avoir une chance de victoire. Là encore, si votre équipe vous mentionne qu'elle peut gagner, c'est qu'elle se sent assez performante. A noter également que vous devrez constituer des Duos de personnages dans les menus. Le Duo renforcera ses pratiques au fil des combats, débloquant l'accès à des attaques supplémentaires ainsi qu'à des points de talents utiles pour améliorer ses compétences. En récoltant des matériaux magiques, vous pourrez crafter des objets sur une île cachée, accessible à chaque point de sauvegarde. Deux machines vous y attendent, l'une permet de fabriquer des soins ou des munitions (souvent à partir de pommes-de-terre), l'autre propose de concevoir des cartes de talents à l'aide des objets récupérés ou achetés à la seule boutique du jeu présente sur l'île.
Une réalisation à la hauteur ?
La direction artistique est quant à elle plutôt agréable, avec un aspect cartoon très plaisant et de jolis décors peints à la main. Le graphisme s'avère moins réussi, avec des environnements manquant singulièrement de détails (notamment la carte du monde), et des textures souvent limitées pour une production PS4. Pour ne rien arranger, l'animation rencontre parfois des ralentissements assez incompréhensibles compte tenu du peu d'éléments affichés à l'écran. Bon point, la prise en main s'avère quant à elle très accessible, et par rapport au lancement d'origine sur PC, les développeurs ont procédé à quelques modifications de gameplay pour mieux s'accommoder à la console. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La durée de vie s'avère conséquente, avec un minimum de 30 heures de jeu, et bonne nouvelle, cette version physique comporte des sous-titres français absents de la mouture originale. Malgré une dimension épique pour le moins absente, Earthlock affiche une progression rythmée et laisse beaucoup de libertés aux joueurs. La bande son est quant à elle plutôt charmante, on pourra par contre regretter l'absence de doublage parlé, ce qui renforce encore le côté rétro de cette production. A noter que Earthlock est normalement le premier volet d'une trilogie.
VERDICT
Avec un scénario distrayant et des personnages attachants, Earthlock : Festival of Magic est une production "old school" très agréable à parcourir, malgré une réalisation technique pas vraiment à la hauteur des standards modernes. Pour moins de trente euros, cette production indépendante mérite le coup d'œil.
Ce jeu de rôles indépendant vous conduit sur Umbra, une planète qui a mystérieusement arrêté de tourner il y a quelques millénaires. Depuis, le monde est séparé en deux, d'un côté un désert aride sur lequel règne un soleil permanent, de l'autre une région glaciaire plongée dans la nuit éternelle. Alors qu'une guerre se profile, Amon, un chasseur de trésor, va devoir stopper ce conflit en empêchant une mystérieuse secte, adepte de la magie, de s'emparer d'une source de pouvoir sans limite, dans le but de détruire le camp qui manie les machines et la technologie. Le système de combat reprend quant à lui les codes des jeux de rôles japonais d'antan, avec des affrontements au tour par tour dynamiques et la possibilité de changer la posture des personnages (attaque ou défense). On pourra faire évoluer chaque combattant sur des critères comme la magie, l’attaque, la défense, la fuite, etc. Une équipe de quatre personnages (sur les six disponibles) participera aux batailles, chacun avec son propre style de combat. Outre Amon le voleur, vous retrouverez PAT une machine antique experte en défense, Ivy la sniper, Olia la guerrière, Taika un fauve capable de protéger l'équipe contre les magies élémentaires, et Gnart le magicien. Lorsqu'une bataille se lance contre un boss, les personnages vous préviendront s'ils sont en mesure de remporter le combat ou non. Sur la carte, vous pourrez contourner les ennemis (qui sont parfaitement visibles) même s'ils peuvent vous poursuivre si vous passez trop près de leur position. Si tel est le cas, un compte à rebours apparaîtra à l'écran, offrant le temps de prendre le large ou au contraire de lancer le combat avec un petit avantage tactique.
Comme c'est fréquemment le cas dans les RPG, les ennemis rencontrés seront sensibles à certains types d'attaques ou de magies, obligeant à modifier la position du personnage durant les joutes. Amon abandonnera ainsi sa dague pour un fusil, alors que Olia laissera de côté sa lance pour passer à la contre-offensive. Il faut noter qu'une seule façon "logique" est possible pour battre certains boss, si vous n'employez pas la bonne technique il faudra monter sévèrement en niveau pour avoir une chance de victoire. Là encore, si votre équipe vous mentionne qu'elle peut gagner, c'est qu'elle se sent assez performante. A noter également que vous devrez constituer des Duos de personnages dans les menus. Le Duo renforcera ses pratiques au fil des combats, débloquant l'accès à des attaques supplémentaires ainsi qu'à des points de talents utiles pour améliorer ses compétences. En récoltant des matériaux magiques, vous pourrez crafter des objets sur une île cachée, accessible à chaque point de sauvegarde. Deux machines vous y attendent, l'une permet de fabriquer des soins ou des munitions (souvent à partir de pommes-de-terre), l'autre propose de concevoir des cartes de talents à l'aide des objets récupérés ou achetés à la seule boutique du jeu présente sur l'île.
Une réalisation à la hauteur ?
La direction artistique est quant à elle plutôt agréable, avec un aspect cartoon très plaisant et de jolis décors peints à la main. Le graphisme s'avère moins réussi, avec des environnements manquant singulièrement de détails (notamment la carte du monde), et des textures souvent limitées pour une production PS4. Pour ne rien arranger, l'animation rencontre parfois des ralentissements assez incompréhensibles compte tenu du peu d'éléments affichés à l'écran. Bon point, la prise en main s'avère quant à elle très accessible, et par rapport au lancement d'origine sur PC, les développeurs ont procédé à quelques modifications de gameplay pour mieux s'accommoder à la console. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La durée de vie s'avère conséquente, avec un minimum de 30 heures de jeu, et bonne nouvelle, cette version physique comporte des sous-titres français absents de la mouture originale. Malgré une dimension épique pour le moins absente, Earthlock affiche une progression rythmée et laisse beaucoup de libertés aux joueurs. La bande son est quant à elle plutôt charmante, on pourra par contre regretter l'absence de doublage parlé, ce qui renforce encore le côté rétro de cette production. A noter que Earthlock est normalement le premier volet d'une trilogie.
VERDICT
Avec un scénario distrayant et des personnages attachants, Earthlock : Festival of Magic est une production "old school" très agréable à parcourir, malgré une réalisation technique pas vraiment à la hauteur des standards modernes. Pour moins de trente euros, cette production indépendante mérite le coup d'œil.