Publié le 24/02/2017 Dans PlayStation 4
Un changement de formule total.
Ce septième volet de la saga Resident Evil vous place dans la peau d'Ethan Winters, un citoyen américain à la recherche de sa femme disparue depuis trois ans. Son investigation le mènera en Louisiane, dans une ferme lugubre située au fin fond d'un bayou, celle de la famille Baker. Excepté le nom d'un personnage et quelques clins d'œils, rien ne fait référence aux épisodes précédents et c'est d'ailleurs la première fois dans l'histoire de la série que l'action se déroule en vue subjective, comme dans un Call of Duty par exemple. L'immersion est décuplée, et on ressent la douleur des sévices qu'Ethan subit ou son inquiétude lorsqu'il entend des bruits derrière lui, âmes sensibles s'abstenir. RE 7 se révèle particulièrement violent, mais réussi à maintenir un équilibre entre l'action, des cinématiques intenses et une exploration qui fait monter la tenson au maximum. L'ambiance rappelle parfois les films Shining, Massacre à la Tronçonneuse, ou encore la Colline a des Yeux. Il vous faudra tenter de fuir cette horrible bâtisse qui possède beaucoup trop de salles, tout en recherchant les réelles intentions des Baker. Les interactions avec les autres personnages sont aussi bonifiées par la vue FPS et intensifie les échanges musclés entre eux, surtout que les actions interactives (ou QTE) sont totalement absents de cet épisode.
La progression s'avère ponctuée d'énigmes, de clés à trouver dans l'immense bâtisse décrépie, mais aussi des plantes à combiner pour créer des potions, des caisses de bois qu'il faut détruire afin d'en sortir potentiellement un objets intéressant, etc. On retrouve du Resident Evil dans ce jeu, même si cet opus bouleverse totalement les fondamentaux. La gestion de l'inventaire est pour sa part assez old school avec le retour des coffres dans les salles de sauvegarde, et il devient de plus en plus difficile au fil des heures à gérer tout son attirail. Du côté des casses-têtes, les énigmes ne sont pas aussi compliquées que dans la trilogie originale, et les connaisseurs de la série retrouveront vite leur marque à ce niveau. D'un autre côté, certaines cassettes VHS (l'ancêtre du DVD pour les plus jeunes) vous ramèneront dans un autre genre de mécanismes, plus inspiré par les films Saw.
Une réalisation immersive.
Le graphisme se montre très réussi, les modélisations des protagonistes sont vraiment impressionnantes et en VR, l'immersion est encore renforcée, la peur ressentie est accentuée même si un léger effet de motion sickness peut se faire sentir. L'ambiance énigmatique rappelle Resident Evil 4 quand la menace permanente fait elle référence au troisième épisode. Isolé, pris de panique, Ethan va se faire des cheveux blanc surtout qu'il est aussi faible que pouvait l'être Jill Valentine. face au Nemesis. Un système de portes permet heureusement de se cacher. La prise en main demeure très facile d'accès, même si la visée et les déplacements apparaissent encore très rigides. En VR, le joueur s'oriente à l'aide du stick analogique droit de la Dual Shock 4, compensé par les mouvements de tête. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La durée de vie n'est pas en reste et affiche une bonne vingtaine d'heures de jeu au compteur. En revanche, aucun mode multijoueurs n'est cette fois présent dans cet épisode. Quelques points auraient gagné à être amélioré, notamment les combats contre les boss, loin d'égaler les précédents opus et surtout relativement difficile. Un bouton d'esquive aurait été agréable pour éviter les coups de l'ennemi, comme ce fut le cas dans RE 3 justement. Musicalement parlant, les thèmes s'accordent à la situation (quand le rythme s'accélère, vous pouvez être certain qu'un danger est en approche), mais certains morceaux manquent de consistance. Le doublage français est plutôt efficace dans l'ensemble, même si Ethan semble parfois un peu se moquer de la tournure des événements (il est possible de switcher le jeu en anglais ou en japonais).
VERDICT
Resident Evil 7 s'avère très différent de ses prédécesseurs. Cette fois, le héros n'est pas un membre des STARS, mais un personnage "normal" auquel il semble plus facile de s'identifier. Cet épisode redéfinit la série en gardant l'essence, l'ambiance et ce qui fait le sel de RE. Une production haletante, affichant une ambiance effrayante rarement atteinte dans un jeu vidéo.
Ce septième volet de la saga Resident Evil vous place dans la peau d'Ethan Winters, un citoyen américain à la recherche de sa femme disparue depuis trois ans. Son investigation le mènera en Louisiane, dans une ferme lugubre située au fin fond d'un bayou, celle de la famille Baker. Excepté le nom d'un personnage et quelques clins d'œils, rien ne fait référence aux épisodes précédents et c'est d'ailleurs la première fois dans l'histoire de la série que l'action se déroule en vue subjective, comme dans un Call of Duty par exemple. L'immersion est décuplée, et on ressent la douleur des sévices qu'Ethan subit ou son inquiétude lorsqu'il entend des bruits derrière lui, âmes sensibles s'abstenir. RE 7 se révèle particulièrement violent, mais réussi à maintenir un équilibre entre l'action, des cinématiques intenses et une exploration qui fait monter la tenson au maximum. L'ambiance rappelle parfois les films Shining, Massacre à la Tronçonneuse, ou encore la Colline a des Yeux. Il vous faudra tenter de fuir cette horrible bâtisse qui possède beaucoup trop de salles, tout en recherchant les réelles intentions des Baker. Les interactions avec les autres personnages sont aussi bonifiées par la vue FPS et intensifie les échanges musclés entre eux, surtout que les actions interactives (ou QTE) sont totalement absents de cet épisode.
La progression s'avère ponctuée d'énigmes, de clés à trouver dans l'immense bâtisse décrépie, mais aussi des plantes à combiner pour créer des potions, des caisses de bois qu'il faut détruire afin d'en sortir potentiellement un objets intéressant, etc. On retrouve du Resident Evil dans ce jeu, même si cet opus bouleverse totalement les fondamentaux. La gestion de l'inventaire est pour sa part assez old school avec le retour des coffres dans les salles de sauvegarde, et il devient de plus en plus difficile au fil des heures à gérer tout son attirail. Du côté des casses-têtes, les énigmes ne sont pas aussi compliquées que dans la trilogie originale, et les connaisseurs de la série retrouveront vite leur marque à ce niveau. D'un autre côté, certaines cassettes VHS (l'ancêtre du DVD pour les plus jeunes) vous ramèneront dans un autre genre de mécanismes, plus inspiré par les films Saw.
Une réalisation immersive.
Le graphisme se montre très réussi, les modélisations des protagonistes sont vraiment impressionnantes et en VR, l'immersion est encore renforcée, la peur ressentie est accentuée même si un léger effet de motion sickness peut se faire sentir. L'ambiance énigmatique rappelle Resident Evil 4 quand la menace permanente fait elle référence au troisième épisode. Isolé, pris de panique, Ethan va se faire des cheveux blanc surtout qu'il est aussi faible que pouvait l'être Jill Valentine. face au Nemesis. Un système de portes permet heureusement de se cacher. La prise en main demeure très facile d'accès, même si la visée et les déplacements apparaissent encore très rigides. En VR, le joueur s'oriente à l'aide du stick analogique droit de la Dual Shock 4, compensé par les mouvements de tête. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La durée de vie n'est pas en reste et affiche une bonne vingtaine d'heures de jeu au compteur. En revanche, aucun mode multijoueurs n'est cette fois présent dans cet épisode. Quelques points auraient gagné à être amélioré, notamment les combats contre les boss, loin d'égaler les précédents opus et surtout relativement difficile. Un bouton d'esquive aurait été agréable pour éviter les coups de l'ennemi, comme ce fut le cas dans RE 3 justement. Musicalement parlant, les thèmes s'accordent à la situation (quand le rythme s'accélère, vous pouvez être certain qu'un danger est en approche), mais certains morceaux manquent de consistance. Le doublage français est plutôt efficace dans l'ensemble, même si Ethan semble parfois un peu se moquer de la tournure des événements (il est possible de switcher le jeu en anglais ou en japonais).
VERDICT
Resident Evil 7 s'avère très différent de ses prédécesseurs. Cette fois, le héros n'est pas un membre des STARS, mais un personnage "normal" auquel il semble plus facile de s'identifier. Cet épisode redéfinit la série en gardant l'essence, l'ambiance et ce qui fait le sel de RE. Une production haletante, affichant une ambiance effrayante rarement atteinte dans un jeu vidéo.