Publié le 17/02/2017 Dans PlayStation 4
Un FPS différent.
Signé Tripwire Interactive, Killing Floor est à la base un mod pour le titre Unreal Tournament 2004. A l'instar de Red Orchestra, le projet a ensuite migré en véritable jeu, d'abord sur Steam et puis en DVD grâce au jeune éditeur Iceberg Interactive. Killing Floor 2 est un FPS assez gore de prime abord et qui rappelle sur beaucoup de points Left 4 Dead de Valve. Comme ce dernier, le mode solo est pour le moins léger, puisqu'on ne retrouve que douze niveaux assez courts, vous permettant d'incarner Donovan Neal (un ancien policier reconverti dans le privé), Ana Larive (une fan de Death metal), Lt Bill Masterson (un militaire qui rêvait d'une vraie guerre), Hayato Tanaka (un acteur manqué), M.Foster (un mauvais garçon), Révérend Alberts (prêt à tout pour détruire les abominations) et enfin Rob Briar (un jeune policier). Chaque survivant dispose de plusieurs classes accessibles (fou furieux, commando, médecin, démolisseur, flingueur, tireur d'élite, survivaliste, SWAT et enfin soutien), et chacun d'entre peut évoluer via des choix de talents. En ligne, on peut jouer jusqu'à six, et le concept est on ne peut plus simple, éliminer tout ce qui bouge. Le scénario est aussi mince qu'une pince à linge, et tout juste sait-on que l'action prend place en Europe (dont Paris) où les expériences de clonage d'Horzine Biotech ont fait des ravages. Juste un mois après les évènements décrits dans Killing Floor premier du nom, les spécimens sont partout et le monde civilisé en déroute.
La progression dans le mode survie de Killing Floor 2 est cependant différentes des autres productions analogues. Sur une douzaine de cartes (Paris brûlant, laboratoire médical, avant poste, etc), on compte plusieurs rounds (4, 7 ou 10), et plus l'affrontement avance, plus il devient difficile de s'en sortir sans égratignures, sans compter qu'un boss vous attend une fois tous les zombies abattus. Entre chaque vague, vous aurez environ 1 minute pour rejoindre un magasin où vous pourrez vous ravitaillez en minutions, protections et autres armements. Vous ne serez heureusement pas seul, et l'aspect coopération est d'ailleurs très poussé. Il est requis de se déplacer en groupe, sous peine d'être vite débordé par les monstres. Malgré un arsenal chargé (tronçonneuse, arbalète, fusil de chasse, lance-flammes, etc), la réflexion sera parfois de mise, et mieux vaut jouer de prudence, plutôt que se lancer dans une expédition fatale, sachez cependant qu'il est possible de souder les portes afin de contenir temporairement les monstres. Outre la Survie traditionnelle, on retrouve un Survie VS permettant à deux équipes de s'affronter en changer de camp à chaque tour.
Une réalisation qui évolue.
Graphiquement parlant, Killing Floor 2 affiche un visage beaucoup plus abouti que son ainé. Le résultat est plutôt léché, sans compter que les infectés de base affichent une I.A. plus élaborés qu'auparavant. Notez que cette mouture PS4 profite d'une mise à jour pour la PS4 Pro, permettant de passer la résolution en 2160p, de gagner en fluidité et d'afficher un anti-aliasing plus efficace. En revanche, les décors ne sont toujours pas destructibles et la physique reste assez limitée. La jouabilité constitue un modèle du genre, exigeante certes, mais très énergique. L'adaptation à la manette s'est faite avec les honneurs, surtout que cet opus comporte des attaques de mêlée impressionnants. Si seul on fera assurément vite le tour du jeu, en multijoueurs en revanche, on risque d'y passer un bon moment, surtout que le système de compétences pousse à continuer de jouer. Côté son, on retrouve du hard rock passe-partout. Pas spécialement mauvais, mais pas vraiment mémorable non plus. Les bruitages seront heureusement plus dynamiques, et les doublages dans la langue de Shakespeare sont plutôt réussis, de même que la version française. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Les ennemis sans cervelles laisseront bien vite leur place à d'autre aux capacités accrues et pouvant se rendre invisible, sauter n'importe où ou bien pouvant utiliser une tronçonneuse. On pourra compter sur des compétences spéciales pour s'aider quelque peu dans la partie. Le médecin pourra soigner plus rapidement son équipe, tandis que le sniper sera utile pour surveiller ce qui se prépare à l'horizon. En réunissant divers talents dans sa team, on n'en sortira que renforcé. Quatre modes de difficultés sont proposés et chaque monstre réagit différemment en fonction de l'arme utilisée (tiens comme dans Pokémon, mais sous un autre contexte). Deux boss sont également présents.
VERDICT
Killing Floor 2 est un FPS rythmé, violent, et totalement décomplexé. Plus accessible que son prédécesseur et moins noir également, ce titre affiche une très bonne ambiance, et constitue un véritable défouloir (mais tactique) à plusieurs. Les amateurs du gene apprécieront sans nul doute son concept, et sa relative folie.
Signé Tripwire Interactive, Killing Floor est à la base un mod pour le titre Unreal Tournament 2004. A l'instar de Red Orchestra, le projet a ensuite migré en véritable jeu, d'abord sur Steam et puis en DVD grâce au jeune éditeur Iceberg Interactive. Killing Floor 2 est un FPS assez gore de prime abord et qui rappelle sur beaucoup de points Left 4 Dead de Valve. Comme ce dernier, le mode solo est pour le moins léger, puisqu'on ne retrouve que douze niveaux assez courts, vous permettant d'incarner Donovan Neal (un ancien policier reconverti dans le privé), Ana Larive (une fan de Death metal), Lt Bill Masterson (un militaire qui rêvait d'une vraie guerre), Hayato Tanaka (un acteur manqué), M.Foster (un mauvais garçon), Révérend Alberts (prêt à tout pour détruire les abominations) et enfin Rob Briar (un jeune policier). Chaque survivant dispose de plusieurs classes accessibles (fou furieux, commando, médecin, démolisseur, flingueur, tireur d'élite, survivaliste, SWAT et enfin soutien), et chacun d'entre peut évoluer via des choix de talents. En ligne, on peut jouer jusqu'à six, et le concept est on ne peut plus simple, éliminer tout ce qui bouge. Le scénario est aussi mince qu'une pince à linge, et tout juste sait-on que l'action prend place en Europe (dont Paris) où les expériences de clonage d'Horzine Biotech ont fait des ravages. Juste un mois après les évènements décrits dans Killing Floor premier du nom, les spécimens sont partout et le monde civilisé en déroute.
La progression dans le mode survie de Killing Floor 2 est cependant différentes des autres productions analogues. Sur une douzaine de cartes (Paris brûlant, laboratoire médical, avant poste, etc), on compte plusieurs rounds (4, 7 ou 10), et plus l'affrontement avance, plus il devient difficile de s'en sortir sans égratignures, sans compter qu'un boss vous attend une fois tous les zombies abattus. Entre chaque vague, vous aurez environ 1 minute pour rejoindre un magasin où vous pourrez vous ravitaillez en minutions, protections et autres armements. Vous ne serez heureusement pas seul, et l'aspect coopération est d'ailleurs très poussé. Il est requis de se déplacer en groupe, sous peine d'être vite débordé par les monstres. Malgré un arsenal chargé (tronçonneuse, arbalète, fusil de chasse, lance-flammes, etc), la réflexion sera parfois de mise, et mieux vaut jouer de prudence, plutôt que se lancer dans une expédition fatale, sachez cependant qu'il est possible de souder les portes afin de contenir temporairement les monstres. Outre la Survie traditionnelle, on retrouve un Survie VS permettant à deux équipes de s'affronter en changer de camp à chaque tour.
Une réalisation qui évolue.
Graphiquement parlant, Killing Floor 2 affiche un visage beaucoup plus abouti que son ainé. Le résultat est plutôt léché, sans compter que les infectés de base affichent une I.A. plus élaborés qu'auparavant. Notez que cette mouture PS4 profite d'une mise à jour pour la PS4 Pro, permettant de passer la résolution en 2160p, de gagner en fluidité et d'afficher un anti-aliasing plus efficace. En revanche, les décors ne sont toujours pas destructibles et la physique reste assez limitée. La jouabilité constitue un modèle du genre, exigeante certes, mais très énergique. L'adaptation à la manette s'est faite avec les honneurs, surtout que cet opus comporte des attaques de mêlée impressionnants. Si seul on fera assurément vite le tour du jeu, en multijoueurs en revanche, on risque d'y passer un bon moment, surtout que le système de compétences pousse à continuer de jouer. Côté son, on retrouve du hard rock passe-partout. Pas spécialement mauvais, mais pas vraiment mémorable non plus. Les bruitages seront heureusement plus dynamiques, et les doublages dans la langue de Shakespeare sont plutôt réussis, de même que la version française. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Les ennemis sans cervelles laisseront bien vite leur place à d'autre aux capacités accrues et pouvant se rendre invisible, sauter n'importe où ou bien pouvant utiliser une tronçonneuse. On pourra compter sur des compétences spéciales pour s'aider quelque peu dans la partie. Le médecin pourra soigner plus rapidement son équipe, tandis que le sniper sera utile pour surveiller ce qui se prépare à l'horizon. En réunissant divers talents dans sa team, on n'en sortira que renforcé. Quatre modes de difficultés sont proposés et chaque monstre réagit différemment en fonction de l'arme utilisée (tiens comme dans Pokémon, mais sous un autre contexte). Deux boss sont également présents.
VERDICT
Killing Floor 2 est un FPS rythmé, violent, et totalement décomplexé. Plus accessible que son prédécesseur et moins noir également, ce titre affiche une très bonne ambiance, et constitue un véritable défouloir (mais tactique) à plusieurs. Les amateurs du gene apprécieront sans nul doute son concept, et sa relative folie.