Publié le 13/12/2016 Dans PlayStation 4
Classique mais efficace.
Quatre ans après l'excellentissime Resident Evil 4, Capcom lance donc un nouveau volet de sa série d'horreur. Le scénario met cette fois en scène Chris Redfield, héros du premier épisode, qui a hérité d'une mission bien délicate en Afrique. Si la mystérieuse organisation Umbrella, créateur des virus dégénérescents, a aujourd'hui été démantelée, les virus continuent de faire de nouvelles victimes, transformant leurs hôtes en zombies et autres créatures difformes. Dans le village africain de Kijuju, d'étranges manifestations se sont fait ressentir, et une nouvelle souche de virus pourrait y avoir émergé. Avec l'aide de l'agent Sheva, qui sera présente en permanence à l'écran à vos côtés, il faudra donc faire la lumière sur ces événements troublants, seul ou à deux, car la grande nouveauté de RE 5 vient de son mode coopération accessible sur une même console ou bien via Internet. Il est temps de sortir et d'observer les villageois. Ils semblent comme envoûtés et font preuve d'une Intelligence certaine. Ils attaquent très souvent en groupe, et vos munitions sont hélas, très limitées. En plus de cela, ils s'organisent très rapidement, et étant très sournois.
Intégralement en 3D temps réel, Resident Evil 5 reprend la même mécanique de jeu que son prédécesseur. La caméra est ainsi collée à l'épaule de votre personnage, et le système est resté figé dans le temps. Vous pouvez tirer n'importe où et la localisation des dégâts est très poussée. Les tirs à la tête sont toujours aussi efficace, et il n'y a pas de censure alors c'est parfois très gore. Enfin méfiez vous quand même, car quelques fois vous pourriez voir de drôles de bêtes sortir du corps des ennemis ....Quand un ennemi est sonné, vous pouvez donner un coup de pied. L'action contextuelle apparaîtra à l'écran. Il est également plus facile de se dégager en cas de contact avec le méchant. Il vous faudra suivre les indications et des écrans fixes vous apprendront au fil de la partie les nouvelles possibilités. A la manière d'un FPS, quand un adversaire est battu, certains items restent au sol. Très souvent ce sera des munitions, quelques fois des herbes, de l'argent ou encore des bijoux. Utile pour décrocher des succès. Vous trouverez également des objets en tous genre dans les maisons ou dans des coins reculées. Pour casser les caisses, il vous suffira de sortir le couteau.
Techniquement convaincant ?
Sur le plan technique, Resident Evil 5 s'avère peu ou prou équivalent à la mouture paru sur PC en 2009. Forcément, le rendu a quelque peu vieilli, mais les personnages demeurent bien modélisés, les effets spéciaux ne manquent pas d'allures, et les environnements s'avèrent plus variés qu'on aurait pu le penser. Le titre est en 1080p sur PlayStation 4 et affiche une résolution de 60fps. Hélas, même si l'animation se montre plus souple que sur PS3 et Xbox 360, le framerate accuse parfois des baisses de rythme notables, pouvant descendre en dessous des 45fps. La finition de Resident Evil 6 était plus aboutie à ce niveau là . Néanmoins, la prise en main a toutefois gagné en confort depuis la précédente génération de consoles, notamment par une visée plus précisé mais également le fait de pouvoir reculer la caméra placée derrière le personnage. Rappelons que Chris a la possibilité de courir pour échapper à ses assaillants, mais ne pas peut tirer simultanément dans cet opus. Un problème déjà constaté en 2009, surtout que des jeux comme Gears of War d'Epic Games ou Dead Space d'Electronic Arts étaient passés par là , et proposaient un gameplay beaucoup moins rigide que le titre de Capcom. De plus, le système d'inventaire se gère en temps réel (il n'est pas possible de mettre le jeu en pause), ce qui n'est pas sans poser de problème lorsqu'il s'agit de se remettre de la santé en plein combat. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et le résultat est plutôt confortable. A signaler également qu'il est possible de transférer les anciennes sauvegardes de la version originale PlayStation 3, sachant que l'intégralité des contenus téléchargeables présents sur le disque n'est pas débloqué d'office (notamment les deux épisodes scénarisés), afin sans doute d'éviter les spoilers (même si six ans après, il risque d'y avoir prescription). Une douzaine d'heures en moyenne sera nécessaire pour boucler l'aventure principale, soit une performance très honnête pour un jeu d'action. Toutefois, Resident Evil 5 n'a plus grand chose à voir avec Resident Evil premier du nom, le sentiment de peur étant balayé au profit d'une action incessante, certes très réussie.
Cette adaptation se base sur la Gold Edition parue en 2010 sur consoles. Outre des nouveaux costumes, on retrouve deux modes multijoueurs supplémentaires , Réunion de mercenaires, avec de nouveaux personnages (Barry Burton, Rebecca Chambers et Excella Gionne) et une option Affrontement (Deathmatch en 2 contre 2), mais également deux chapitres inédits. Le premier s'intitule Perdu dans les cauchemars. Il met en scène Jill et Chris dans un manoir victorien copie carbone de celui rencontré dans le premier épisode. Un clin d'oeil sympathique en soi, mais le rythme s'y avère assez décousu. Heureusement, le sentiment de peur s'avère plus probant que dans l'intrigue principale, la présence d'un nouvel ennemi n'étant pas étranger à cela. Une Fuite désespérée se déroule dans une usine désaffectée où Jill et Josh (personnage rencontré dans RE 5) sont pris au piège face à une horde d'ennemis. Afin de pouvoir quitter la zone hostile, il vous faudra atteindre un hélicoptère, mais le point de rendez-vous est assez éloigne de votre position, ce qui provoquera de nombreux affrontements. Musicalement, c'est heureusement très flatteur une fois encore. En général, les compositions s'accordent à la situation, et quand le rythme s'accélère, vous pouvez être certain qu'un danger est en approche. Les bruitages et les onomatopées restent assez réalistes, la sonorité prenant en compte la dimension d'espace, et les doublages Américains ont la pêche (textes écrans en Français).
VERDICT
Si le quatrième épisode incarnait une véritable renaissance de la saga, Resident Evil 5 a lui fait preuve d'un grand conservatisme dans sa formule. Certains diront que la série se repose un peu sur ses lauriers, mais le jeu de Capcom conserve un dynamisme unique et une réalisation très convenable compte tenu de son âge. En revanche, on reste davantage circonspect sur la qualité du portage PS4/Xbox One, avec une animation pas toujours très stable et une prise en main qui aurait mérité quelques retouches.
Quatre ans après l'excellentissime Resident Evil 4, Capcom lance donc un nouveau volet de sa série d'horreur. Le scénario met cette fois en scène Chris Redfield, héros du premier épisode, qui a hérité d'une mission bien délicate en Afrique. Si la mystérieuse organisation Umbrella, créateur des virus dégénérescents, a aujourd'hui été démantelée, les virus continuent de faire de nouvelles victimes, transformant leurs hôtes en zombies et autres créatures difformes. Dans le village africain de Kijuju, d'étranges manifestations se sont fait ressentir, et une nouvelle souche de virus pourrait y avoir émergé. Avec l'aide de l'agent Sheva, qui sera présente en permanence à l'écran à vos côtés, il faudra donc faire la lumière sur ces événements troublants, seul ou à deux, car la grande nouveauté de RE 5 vient de son mode coopération accessible sur une même console ou bien via Internet. Il est temps de sortir et d'observer les villageois. Ils semblent comme envoûtés et font preuve d'une Intelligence certaine. Ils attaquent très souvent en groupe, et vos munitions sont hélas, très limitées. En plus de cela, ils s'organisent très rapidement, et étant très sournois.
Intégralement en 3D temps réel, Resident Evil 5 reprend la même mécanique de jeu que son prédécesseur. La caméra est ainsi collée à l'épaule de votre personnage, et le système est resté figé dans le temps. Vous pouvez tirer n'importe où et la localisation des dégâts est très poussée. Les tirs à la tête sont toujours aussi efficace, et il n'y a pas de censure alors c'est parfois très gore. Enfin méfiez vous quand même, car quelques fois vous pourriez voir de drôles de bêtes sortir du corps des ennemis ....Quand un ennemi est sonné, vous pouvez donner un coup de pied. L'action contextuelle apparaîtra à l'écran. Il est également plus facile de se dégager en cas de contact avec le méchant. Il vous faudra suivre les indications et des écrans fixes vous apprendront au fil de la partie les nouvelles possibilités. A la manière d'un FPS, quand un adversaire est battu, certains items restent au sol. Très souvent ce sera des munitions, quelques fois des herbes, de l'argent ou encore des bijoux. Utile pour décrocher des succès. Vous trouverez également des objets en tous genre dans les maisons ou dans des coins reculées. Pour casser les caisses, il vous suffira de sortir le couteau.
Techniquement convaincant ?
Sur le plan technique, Resident Evil 5 s'avère peu ou prou équivalent à la mouture paru sur PC en 2009. Forcément, le rendu a quelque peu vieilli, mais les personnages demeurent bien modélisés, les effets spéciaux ne manquent pas d'allures, et les environnements s'avèrent plus variés qu'on aurait pu le penser. Le titre est en 1080p sur PlayStation 4 et affiche une résolution de 60fps. Hélas, même si l'animation se montre plus souple que sur PS3 et Xbox 360, le framerate accuse parfois des baisses de rythme notables, pouvant descendre en dessous des 45fps. La finition de Resident Evil 6 était plus aboutie à ce niveau là . Néanmoins, la prise en main a toutefois gagné en confort depuis la précédente génération de consoles, notamment par une visée plus précisé mais également le fait de pouvoir reculer la caméra placée derrière le personnage. Rappelons que Chris a la possibilité de courir pour échapper à ses assaillants, mais ne pas peut tirer simultanément dans cet opus. Un problème déjà constaté en 2009, surtout que des jeux comme Gears of War d'Epic Games ou Dead Space d'Electronic Arts étaient passés par là , et proposaient un gameplay beaucoup moins rigide que le titre de Capcom. De plus, le système d'inventaire se gère en temps réel (il n'est pas possible de mettre le jeu en pause), ce qui n'est pas sans poser de problème lorsqu'il s'agit de se remettre de la santé en plein combat. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et le résultat est plutôt confortable. A signaler également qu'il est possible de transférer les anciennes sauvegardes de la version originale PlayStation 3, sachant que l'intégralité des contenus téléchargeables présents sur le disque n'est pas débloqué d'office (notamment les deux épisodes scénarisés), afin sans doute d'éviter les spoilers (même si six ans après, il risque d'y avoir prescription). Une douzaine d'heures en moyenne sera nécessaire pour boucler l'aventure principale, soit une performance très honnête pour un jeu d'action. Toutefois, Resident Evil 5 n'a plus grand chose à voir avec Resident Evil premier du nom, le sentiment de peur étant balayé au profit d'une action incessante, certes très réussie.
Cette adaptation se base sur la Gold Edition parue en 2010 sur consoles. Outre des nouveaux costumes, on retrouve deux modes multijoueurs supplémentaires , Réunion de mercenaires, avec de nouveaux personnages (Barry Burton, Rebecca Chambers et Excella Gionne) et une option Affrontement (Deathmatch en 2 contre 2), mais également deux chapitres inédits. Le premier s'intitule Perdu dans les cauchemars. Il met en scène Jill et Chris dans un manoir victorien copie carbone de celui rencontré dans le premier épisode. Un clin d'oeil sympathique en soi, mais le rythme s'y avère assez décousu. Heureusement, le sentiment de peur s'avère plus probant que dans l'intrigue principale, la présence d'un nouvel ennemi n'étant pas étranger à cela. Une Fuite désespérée se déroule dans une usine désaffectée où Jill et Josh (personnage rencontré dans RE 5) sont pris au piège face à une horde d'ennemis. Afin de pouvoir quitter la zone hostile, il vous faudra atteindre un hélicoptère, mais le point de rendez-vous est assez éloigne de votre position, ce qui provoquera de nombreux affrontements. Musicalement, c'est heureusement très flatteur une fois encore. En général, les compositions s'accordent à la situation, et quand le rythme s'accélère, vous pouvez être certain qu'un danger est en approche. Les bruitages et les onomatopées restent assez réalistes, la sonorité prenant en compte la dimension d'espace, et les doublages Américains ont la pêche (textes écrans en Français).
VERDICT
Si le quatrième épisode incarnait une véritable renaissance de la saga, Resident Evil 5 a lui fait preuve d'un grand conservatisme dans sa formule. Certains diront que la série se repose un peu sur ses lauriers, mais le jeu de Capcom conserve un dynamisme unique et une réalisation très convenable compte tenu de son âge. En revanche, on reste davantage circonspect sur la qualité du portage PS4/Xbox One, avec une animation pas toujours très stable et une prise en main qui aurait mérité quelques retouches.