Publié le 30/04/2015 Dans PlayStation 4
Une suite attendue.
Développé par le japonais From Software, la série Dark Souls apparaît quelque peu antinomique à notre époque. A l'heure où le jeu vidéo n'a jamais été aussi accessible, cette saga de jeu d'aventure fait de la résistance, et nous propose un titre à l'ancienne, où la moindre erreur s'avère fatale. Bien qu'elle partage le même univers sombre, l'histoire de Dark Souls II n'est pas connectée à celle de Dark Souls. Votre personnage évolue dans Drangleic, un pays autrefois prospère et qui est à présent tombé en ruines, à la recherche d'un remède pour sa condition, la malédiction des morts-vivants. Pour gagner une contrée plus paradisiaque, et accessoirement sauver son âme, il devra lutter contre les démons, et résoudre un bon paquet d'énigmes. Le personnage est entièrement personnalisable, du plus noble guerrier au plus sinistre assassin. Après avoir choisi votre classe (parmi une dizaine disponibles), toute l'évolution dépendra de vos actions. La liberté d'action est très importante, mais le moindre combat pourrait signifier un "game over" anticipé. Pour ne rien arranger, après être tombé au front, non seulement votre personnage perd les âmes accumulées (qui font office de points d'expérience mais aussi de monnaie d'échange) mais voit également sa jauge de vie altérée. En conclusion, il sera nécessaire de sacrifier l'une des effigies humaines que vous avez obtenues (difficilement c'est évident). Pour venir à bout des ennemis, il faudra véritablement mettre au point une stratégie et sans doute que plusieurs essais seront nécessaires avant d'arriver enfin à faire quelque chose. En outre, on pourrait penser que les énormes boss sont les plus dangereux, mais les apparences sont souvent trompeuses. Signalons toutefois qu'en cas de défaillance régulière dans une même zone, une partie des monstres du lieu en question sera supprimé lors de la prochaine partie (un super guide beaucoup plus hardcore que celui de Nintendo néanmoins).
Le royaume est grand ouvert. Vous pouvez ainsi l'explorer à votre rythme et relever alors de brefs défis comme combattre des bandits, créer des artéfacts magiques ou même convaincre des amis de vous aider. RPG oblige, il faudra veiller à faire fructifier les compétences de son avatar. Pour cela, beaucoup de missions vous attendent et vous retrouverez vite vos marques si vous avez jouez à l'antique King's Field. Le système de combat et de magie a cependant effectué quelques changements depuis la PSOne. On appréciera en tout cas l'exhaustivité des armes et des sorts disponibles. Mais l'exécution des combos devra être maîtrisé, sous peine de subir d'importants dommages, surtout qu'il n'est pas question de courir jusqu'au point de sauvegarde pour regagner des forces. Les feux de camps seront également utiles pour restaurer son équipement ou préparer des potions de santé. Ceux-ci sont cependant moins espacés que dans Dark Souls premier du nom, mais si vous succombez à vos blessures en pleine mission, vous perdez littéralement vos dernières statistiques. Seul espoir de les récupérer, retournez rapidement à l'endroit où votre personnage est tombé. Mais si vous perdez avant de l'avoir atteint, les points d'Âmes cumulés ont définitivement disparu. Les points d'Humanité permettent pour leur part de redevenir humain, mais l'opération n'est que temporaire. Outre quelques bonus, vous pouvez sous cette forme appeler des fantômes à votre aide. La bourgade de Majula rappelle quelque peu le nexus de Demon's Souls. Cet endroit abritera les personnages avec qui il est possible de commercer (en utilisant les âmes une fois n'est pas coutume).
Les extensions intégrées.
Crown of the Sunken King, le premier chapitre de la trilogie additionnelle, envoie les joueurs à l'aventure dans le but de récupérer la couronne qui fut jadis la possession du roi de Drangleic : Vendrick. Le DLC vous plonge au cœur d'un monde totalement différent de l'univers de Dark Souls II, où d'immenses pyramides surplombent de gigantesques cavernes souterraines. Selon la légende, une de ces couronnes perdues repose dans les profondeurs de ces sombres cavernes et il est certain qu'un objet de si grande valeur ne peut être que farouchement gardé. Les joueurs à la recherche du danger et de la gloire seront récompensés par une couronne qui leur apportera la force de seigneurs depuis longtemps oubliés. Pour accéder à cette zone, il faudra vous rendre en direction du Ravin Noir où des statues fort charmantes vous souhaiteront le bienvenue. Notez qu'il est possible d'accéder à ce lieu après avoir vaincu la Charogne. La cité de Shulva n'apparaît pas comme le lieu de destination le plus attrayant, abritant de nouveaux environnements, ennemis, pièges et boss à vaincre (statues vivantes lançant du poison, fantômes tournoyant, guerriers équipés de massue géantes, etc). L'endroit est truffé de ziggourats et d'interminables cavernes souterraines. Un monde où la mort vous guette à chaque détour du chemin, mais aussi des casse-têtes toujours plus nombreux.
Crown of the Old Iron King vous propulse cette fois dans une immense tour où règne en maître un sombre brouillard et où les flammes, la fumée et la sorcellerie se terrent sournoisement. Pour accéder à cette zone, il faudra vous rendre en direction de la Forteresse de Fer. La Tour de Brume n'apparaît pas comme le lieu de destination le plus attrayant, abritant de nouveaux environnements, ennemis, pièges et boss à vaincre (statues cracheuses de feu, porteurs de tonneaux explosifs, géants lanceurs de lave, etc). Un monde où la mort vous guette à chaque détour du chemin, mais aussi des casse-têtes toujours plus nombreux. Heureusement, on récupérera très rapidement le Taillant du Fondeur, un bâton à planter au sein d'Idoles Cendrées pouvant invoquer des créatures, restaurer la santé des ennemis ou encore déclencher des tempêtes de feu. Il y a douze statues à désactiver au total, et le gain est important, puisqu'il permet de récupérer des fragments d'âme.
Enfin, Crown of the Ivory King, prend place non loin du Sanctuaire de l'Hiver, à proximité du dernier autel aux trois têtes de serpents coupées (chacune désignant une couronne). Pour accéder à la cité majestueuse d'Elum Loyce, il faudra vaincre le blizzard et progresser dans une environnement pour le moins glacial (au sens propre comme au figurée). Un lieu de destination pas des plus attrayants, abritant de nouveaux environnements, ennemis, pièges et boss à vaincre, cette fois tous liés au froid et à la glace -golems de cristal, hérissons-lapins, etc). Un monde où la mort vous guette à chaque détour du chemin, mais aussi des casse-têtes toujours plus nombreux. Le cadre est cette fois moins linéaire, renforçant l'impression de solitude du joueur. Cependant, beaucoup de chemins ne sont pas exploitables d'emblée, étant tout bonnement bloqués par le glace. Le premier objectif sera donc de rétablir un climat plus agréable, ce qui permettra de vivre l'aventure sous un tout autre angle.
Une réalisation convaincante ?
Dark Souls II se veut impressionnant sur le plan artistique. Le jeu profite d'une richesse rarement rencontrée sur consoles, avec une multitude de détails dans les environnements et des paysages (villes, donjons, forêts) faisant preuve d'une réelle crédibilité. Cette édition sur consoles nouvelle génération présente des graphismes logiquement améliorés (textures, distance d'affichage, effets de lumière, etc). Le level design est moins labyrinthique que dans le premier opus, et la modélisation des personnages demeure néanmoins un peu trop épuré face à la concurrence actuelle. Les temps de chargements s'avèreront parfois longuets, et les personnages demeurent assez rigides dans leurs déplacements, sans compter que les bugs de collisions sont toujours présents. L'animation affiche cette fois une meilleure fluidité, 60 fps oblige, mais quelques ralentissements se font néanmoins sentir dans les endroits riches en ennemi. Notez cependant que le titre dispose d'un bug déjà présent dans l'édition PC, c'est à dire une usure des armes accélérée ! L'intrigue est bercée par des musiques très mélodiques et empreintes de tristesse, et les doublages américains se révèlent de bonne qualité. Si l'intelligence artificielle des personnages est assez crédible, on n'échappera pas à quelques scripts plus surprenants. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer en Remote Play sur la PS Vita, même si l'ergonomie manque un peu de confort.
L'interface se montre facile à prendre en main, mais le challenge est tellement relevé qu'il risque de frustrer plus d'un joueur. La durée de vie s'avère être juste colossale, comptez environ soixante heures pour terminer la campagne principale, une vingtaine de plus pour la trilogie additionnelle. Libre à vous de foncer et de vous concentrer sur l'intrigue principale ou d'explorer les nombreuses quêtes secondaires. Le jeu est d'ailleurs globalement difficile, la moindre erreur se paye cash, et si vous aviez déjà parcour les éditions PS3/X360, les développeurs ont effectué quelques modifications dans le placement des trésors, des ennemis et même de certains raccourcis, ce qui rend certaines zones encore plus hostiles pour le joueur débutant . Progresser intelligemment sera donc requis pour éviter de devoir recommencer encore et encore les mêmes missions. Heureusement, la collecte des âmes perdues permettra de renforcer nombre de compétences et d'acquérir des armes plus puissantes (vous pourrez équiper quatre anneaux au lieu de deux sur votre personnage). Dark Souls II demeure également jouable à plusieurs en coopération ou bien en PvP (cette fois jusqu'à six). Dans les modes en ligne, vous apercevrez fréquemment les silhouettes des autres joueurs qui sont tombés au combat, ou les conseils qu'ils ont eu le temps de laisser dans le décor.
VERDICT
Peut être un peu moins surprenant que son prédécesseur, Dark Souls II : Scholar of the First Sin est un titre très maîtrisé, et plus équilibré, malgré une difficulté paradoxalement en hausse. Les joueurs occasionnels y verront un enfer, tant le titre est redoutable, les nostalgiques - ou les plus téméraires - découvriront un jeu action/RPG exigeant et original dans sa conception, et délivrant une expérience de jeu assez unique. A ne pas mettre entre toutes les mains donc.
Développé par le japonais From Software, la série Dark Souls apparaît quelque peu antinomique à notre époque. A l'heure où le jeu vidéo n'a jamais été aussi accessible, cette saga de jeu d'aventure fait de la résistance, et nous propose un titre à l'ancienne, où la moindre erreur s'avère fatale. Bien qu'elle partage le même univers sombre, l'histoire de Dark Souls II n'est pas connectée à celle de Dark Souls. Votre personnage évolue dans Drangleic, un pays autrefois prospère et qui est à présent tombé en ruines, à la recherche d'un remède pour sa condition, la malédiction des morts-vivants. Pour gagner une contrée plus paradisiaque, et accessoirement sauver son âme, il devra lutter contre les démons, et résoudre un bon paquet d'énigmes. Le personnage est entièrement personnalisable, du plus noble guerrier au plus sinistre assassin. Après avoir choisi votre classe (parmi une dizaine disponibles), toute l'évolution dépendra de vos actions. La liberté d'action est très importante, mais le moindre combat pourrait signifier un "game over" anticipé. Pour ne rien arranger, après être tombé au front, non seulement votre personnage perd les âmes accumulées (qui font office de points d'expérience mais aussi de monnaie d'échange) mais voit également sa jauge de vie altérée. En conclusion, il sera nécessaire de sacrifier l'une des effigies humaines que vous avez obtenues (difficilement c'est évident). Pour venir à bout des ennemis, il faudra véritablement mettre au point une stratégie et sans doute que plusieurs essais seront nécessaires avant d'arriver enfin à faire quelque chose. En outre, on pourrait penser que les énormes boss sont les plus dangereux, mais les apparences sont souvent trompeuses. Signalons toutefois qu'en cas de défaillance régulière dans une même zone, une partie des monstres du lieu en question sera supprimé lors de la prochaine partie (un super guide beaucoup plus hardcore que celui de Nintendo néanmoins).
Le royaume est grand ouvert. Vous pouvez ainsi l'explorer à votre rythme et relever alors de brefs défis comme combattre des bandits, créer des artéfacts magiques ou même convaincre des amis de vous aider. RPG oblige, il faudra veiller à faire fructifier les compétences de son avatar. Pour cela, beaucoup de missions vous attendent et vous retrouverez vite vos marques si vous avez jouez à l'antique King's Field. Le système de combat et de magie a cependant effectué quelques changements depuis la PSOne. On appréciera en tout cas l'exhaustivité des armes et des sorts disponibles. Mais l'exécution des combos devra être maîtrisé, sous peine de subir d'importants dommages, surtout qu'il n'est pas question de courir jusqu'au point de sauvegarde pour regagner des forces. Les feux de camps seront également utiles pour restaurer son équipement ou préparer des potions de santé. Ceux-ci sont cependant moins espacés que dans Dark Souls premier du nom, mais si vous succombez à vos blessures en pleine mission, vous perdez littéralement vos dernières statistiques. Seul espoir de les récupérer, retournez rapidement à l'endroit où votre personnage est tombé. Mais si vous perdez avant de l'avoir atteint, les points d'Âmes cumulés ont définitivement disparu. Les points d'Humanité permettent pour leur part de redevenir humain, mais l'opération n'est que temporaire. Outre quelques bonus, vous pouvez sous cette forme appeler des fantômes à votre aide. La bourgade de Majula rappelle quelque peu le nexus de Demon's Souls. Cet endroit abritera les personnages avec qui il est possible de commercer (en utilisant les âmes une fois n'est pas coutume).
Les extensions intégrées.
Crown of the Sunken King, le premier chapitre de la trilogie additionnelle, envoie les joueurs à l'aventure dans le but de récupérer la couronne qui fut jadis la possession du roi de Drangleic : Vendrick. Le DLC vous plonge au cœur d'un monde totalement différent de l'univers de Dark Souls II, où d'immenses pyramides surplombent de gigantesques cavernes souterraines. Selon la légende, une de ces couronnes perdues repose dans les profondeurs de ces sombres cavernes et il est certain qu'un objet de si grande valeur ne peut être que farouchement gardé. Les joueurs à la recherche du danger et de la gloire seront récompensés par une couronne qui leur apportera la force de seigneurs depuis longtemps oubliés. Pour accéder à cette zone, il faudra vous rendre en direction du Ravin Noir où des statues fort charmantes vous souhaiteront le bienvenue. Notez qu'il est possible d'accéder à ce lieu après avoir vaincu la Charogne. La cité de Shulva n'apparaît pas comme le lieu de destination le plus attrayant, abritant de nouveaux environnements, ennemis, pièges et boss à vaincre (statues vivantes lançant du poison, fantômes tournoyant, guerriers équipés de massue géantes, etc). L'endroit est truffé de ziggourats et d'interminables cavernes souterraines. Un monde où la mort vous guette à chaque détour du chemin, mais aussi des casse-têtes toujours plus nombreux.
Crown of the Old Iron King vous propulse cette fois dans une immense tour où règne en maître un sombre brouillard et où les flammes, la fumée et la sorcellerie se terrent sournoisement. Pour accéder à cette zone, il faudra vous rendre en direction de la Forteresse de Fer. La Tour de Brume n'apparaît pas comme le lieu de destination le plus attrayant, abritant de nouveaux environnements, ennemis, pièges et boss à vaincre (statues cracheuses de feu, porteurs de tonneaux explosifs, géants lanceurs de lave, etc). Un monde où la mort vous guette à chaque détour du chemin, mais aussi des casse-têtes toujours plus nombreux. Heureusement, on récupérera très rapidement le Taillant du Fondeur, un bâton à planter au sein d'Idoles Cendrées pouvant invoquer des créatures, restaurer la santé des ennemis ou encore déclencher des tempêtes de feu. Il y a douze statues à désactiver au total, et le gain est important, puisqu'il permet de récupérer des fragments d'âme.
Enfin, Crown of the Ivory King, prend place non loin du Sanctuaire de l'Hiver, à proximité du dernier autel aux trois têtes de serpents coupées (chacune désignant une couronne). Pour accéder à la cité majestueuse d'Elum Loyce, il faudra vaincre le blizzard et progresser dans une environnement pour le moins glacial (au sens propre comme au figurée). Un lieu de destination pas des plus attrayants, abritant de nouveaux environnements, ennemis, pièges et boss à vaincre, cette fois tous liés au froid et à la glace -golems de cristal, hérissons-lapins, etc). Un monde où la mort vous guette à chaque détour du chemin, mais aussi des casse-têtes toujours plus nombreux. Le cadre est cette fois moins linéaire, renforçant l'impression de solitude du joueur. Cependant, beaucoup de chemins ne sont pas exploitables d'emblée, étant tout bonnement bloqués par le glace. Le premier objectif sera donc de rétablir un climat plus agréable, ce qui permettra de vivre l'aventure sous un tout autre angle.
Une réalisation convaincante ?
Dark Souls II se veut impressionnant sur le plan artistique. Le jeu profite d'une richesse rarement rencontrée sur consoles, avec une multitude de détails dans les environnements et des paysages (villes, donjons, forêts) faisant preuve d'une réelle crédibilité. Cette édition sur consoles nouvelle génération présente des graphismes logiquement améliorés (textures, distance d'affichage, effets de lumière, etc). Le level design est moins labyrinthique que dans le premier opus, et la modélisation des personnages demeure néanmoins un peu trop épuré face à la concurrence actuelle. Les temps de chargements s'avèreront parfois longuets, et les personnages demeurent assez rigides dans leurs déplacements, sans compter que les bugs de collisions sont toujours présents. L'animation affiche cette fois une meilleure fluidité, 60 fps oblige, mais quelques ralentissements se font néanmoins sentir dans les endroits riches en ennemi. Notez cependant que le titre dispose d'un bug déjà présent dans l'édition PC, c'est à dire une usure des armes accélérée ! L'intrigue est bercée par des musiques très mélodiques et empreintes de tristesse, et les doublages américains se révèlent de bonne qualité. Si l'intelligence artificielle des personnages est assez crédible, on n'échappera pas à quelques scripts plus surprenants. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer en Remote Play sur la PS Vita, même si l'ergonomie manque un peu de confort.
L'interface se montre facile à prendre en main, mais le challenge est tellement relevé qu'il risque de frustrer plus d'un joueur. La durée de vie s'avère être juste colossale, comptez environ soixante heures pour terminer la campagne principale, une vingtaine de plus pour la trilogie additionnelle. Libre à vous de foncer et de vous concentrer sur l'intrigue principale ou d'explorer les nombreuses quêtes secondaires. Le jeu est d'ailleurs globalement difficile, la moindre erreur se paye cash, et si vous aviez déjà parcour les éditions PS3/X360, les développeurs ont effectué quelques modifications dans le placement des trésors, des ennemis et même de certains raccourcis, ce qui rend certaines zones encore plus hostiles pour le joueur débutant . Progresser intelligemment sera donc requis pour éviter de devoir recommencer encore et encore les mêmes missions. Heureusement, la collecte des âmes perdues permettra de renforcer nombre de compétences et d'acquérir des armes plus puissantes (vous pourrez équiper quatre anneaux au lieu de deux sur votre personnage). Dark Souls II demeure également jouable à plusieurs en coopération ou bien en PvP (cette fois jusqu'à six). Dans les modes en ligne, vous apercevrez fréquemment les silhouettes des autres joueurs qui sont tombés au combat, ou les conseils qu'ils ont eu le temps de laisser dans le décor.
VERDICT
Peut être un peu moins surprenant que son prédécesseur, Dark Souls II : Scholar of the First Sin est un titre très maîtrisé, et plus équilibré, malgré une difficulté paradoxalement en hausse. Les joueurs occasionnels y verront un enfer, tant le titre est redoutable, les nostalgiques - ou les plus téméraires - découvriront un jeu action/RPG exigeant et original dans sa conception, et délivrant une expérience de jeu assez unique. A ne pas mettre entre toutes les mains donc.