Publié le 16/10/2014 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
Développé par le jeune studio Tango Gameworks, The Evil Within vous met dans la peau de Sebastian Castellanos, un inspecteur de police chargé d'enquêter sur le lieu d'un crime particulièrement sanglant. Après avoir vu ses collègues se faire massacrer, Sebastian est pris en embuscade et se fait assommer. À son réveil, il se retrouve dans un monde dérangé où des créatures hideuses déambulent parmi les morts. Devant affronter une terreur inimaginable tout en se battant pour survivre, Sebastian commence un voyage effrayant au cours duquel il devra faire la lumière sur les mystères entourant cette force maléfique. Les premières minutes apparaîtront assez obscures et il est pratiquement impossible de savoir le passé des protagonistes principaux, tellement les dialogues sont peu nombreux entre eux. Le seul moyen d'en savoir un peu plus sur Sebastian, c'est en collectant les carnets de mots cachés dans les niveaux. Sebastian peut toutefois améliorer ses compétences grâce aux bocaux de formols disséminés un peu partout, surtout dans les coins sombres remplit de créatures. Les bocaux vous permettront de vous asseoir sur une chaise diaboliquement modifiée qui vous empêchera de bouger pendant que des aiguilles s’enfonceront dans votre crâne. Âmes sensibles s'abstenir ! Il vous sera aussi possible de modifier vos armes pour améliorer leur puissance, leur maniabilité et le nombre de munitions possible.
Sachez également que le jeu est particulièrement difficile, et que la moindre erreur peut signifier une fin de partie anticipée. Les pièges sont très présents, souvent à peine visibles, et des puzzles mortels ponctuent la progression. Notez qu’un mode "new game +" est disponible après la conclusion de votre première aventure vous permettant de garder toute les améliorations déjà débloquées. La durée de vie occupera une bonne quinzaine d'heures, et la campagne est assez intéressante à suivre, même si certains joueurs risquent de comprendre rapidement la réelle nature de l'horreur. PS4 oblige, il est possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play. Le confort n'est toutefois pas optimum, puisque le jeu affiche une caméra très proche du personnage et que sur un petit écran, forcément, il devient parfois difficile de distinguer certains éléments.
Une réalisation perfectible.
The Evil Within affiche une atmosphère beaucoup plus sanglante, sombre et terrifiante que tous les épisodes de Resident Evil signés Shinji Mikami. Pour autant, la réalisation n'est pas des plus flamboyantes sur les consoles nouvelle génération. Non seulement, il faut accepter deux immenses bandes noires en haut et en bas de l'écran (un choix artistique selon les concepteurs), mais l'animation comporte également de nombreux ralentissements. Quant aux graphismes, il est loin d'être éclatant. Les personnages sont assez convaincants tout comme la gestion lumineuse, en revanche les extérieurs manquent de finesse, et certaines textures apparaissent au dernier moment. La jouabilité de Sebastian est imprécise, et il est difficile de réaliser des tirs précis et fatal la plupart du temps. Un manque de finition flagrant, que l'on espère voir régler dans un futur patch. Le schéma de commandes reprend pourtant celui de l'excellent Resident Evil 4, mais avec une certaine rigidité dans les mouvements.
Outre le fait de ne disposer que de peu de munitions, les ennemis s'avèrent particulièrement résistants. La fuite n'est d'ailleurs pas vraiment une option, car le sprint est limité. Ah oui inutile de penser à obtenir une régénération automatique de la santé, le titre est aussi old school de ce côté là, et demande de collecter des seringues. Enfin, sachez que le fait de changer d'armes ne met pas le jeu en pause, mais ralentit seulement légèrement le temps. Vous pourrez donc utiliser des allumettes pour brûler les ennemis se trouvent à terre. L'ambiance sonore est bien exécuté et nous replonge en plein film d'horreur. Assez étrangement, il n'est pas possible de modifier le choix de la langue, le titre étant présenté d'office intégralement en français.
VERDICT
The Evil Within affiche une aventure intrigante, et doit beaucoup de son attrait à son excellente ambiante. Chaque déplacement peut s'avérer fatal dans ce monde sans cohérence ni réelle logique, et l'enquête de Sebastian s'annonce pour le moins délicate à suivre. On aurait toutefois apprécié une finition plus soutenue, notamment sur la nouvelle génération de consoles, et un épilogue mieux intégré. Sans doute faudra t-il attendre un futur contenu téléchargeable pour en comprendre tous les tenants et aboutissants ...
Développé par le jeune studio Tango Gameworks, The Evil Within vous met dans la peau de Sebastian Castellanos, un inspecteur de police chargé d'enquêter sur le lieu d'un crime particulièrement sanglant. Après avoir vu ses collègues se faire massacrer, Sebastian est pris en embuscade et se fait assommer. À son réveil, il se retrouve dans un monde dérangé où des créatures hideuses déambulent parmi les morts. Devant affronter une terreur inimaginable tout en se battant pour survivre, Sebastian commence un voyage effrayant au cours duquel il devra faire la lumière sur les mystères entourant cette force maléfique. Les premières minutes apparaîtront assez obscures et il est pratiquement impossible de savoir le passé des protagonistes principaux, tellement les dialogues sont peu nombreux entre eux. Le seul moyen d'en savoir un peu plus sur Sebastian, c'est en collectant les carnets de mots cachés dans les niveaux. Sebastian peut toutefois améliorer ses compétences grâce aux bocaux de formols disséminés un peu partout, surtout dans les coins sombres remplit de créatures. Les bocaux vous permettront de vous asseoir sur une chaise diaboliquement modifiée qui vous empêchera de bouger pendant que des aiguilles s’enfonceront dans votre crâne. Âmes sensibles s'abstenir ! Il vous sera aussi possible de modifier vos armes pour améliorer leur puissance, leur maniabilité et le nombre de munitions possible.
Sachez également que le jeu est particulièrement difficile, et que la moindre erreur peut signifier une fin de partie anticipée. Les pièges sont très présents, souvent à peine visibles, et des puzzles mortels ponctuent la progression. Notez qu’un mode "new game +" est disponible après la conclusion de votre première aventure vous permettant de garder toute les améliorations déjà débloquées. La durée de vie occupera une bonne quinzaine d'heures, et la campagne est assez intéressante à suivre, même si certains joueurs risquent de comprendre rapidement la réelle nature de l'horreur. PS4 oblige, il est possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play. Le confort n'est toutefois pas optimum, puisque le jeu affiche une caméra très proche du personnage et que sur un petit écran, forcément, il devient parfois difficile de distinguer certains éléments.
Une réalisation perfectible.
The Evil Within affiche une atmosphère beaucoup plus sanglante, sombre et terrifiante que tous les épisodes de Resident Evil signés Shinji Mikami. Pour autant, la réalisation n'est pas des plus flamboyantes sur les consoles nouvelle génération. Non seulement, il faut accepter deux immenses bandes noires en haut et en bas de l'écran (un choix artistique selon les concepteurs), mais l'animation comporte également de nombreux ralentissements. Quant aux graphismes, il est loin d'être éclatant. Les personnages sont assez convaincants tout comme la gestion lumineuse, en revanche les extérieurs manquent de finesse, et certaines textures apparaissent au dernier moment. La jouabilité de Sebastian est imprécise, et il est difficile de réaliser des tirs précis et fatal la plupart du temps. Un manque de finition flagrant, que l'on espère voir régler dans un futur patch. Le schéma de commandes reprend pourtant celui de l'excellent Resident Evil 4, mais avec une certaine rigidité dans les mouvements.
Outre le fait de ne disposer que de peu de munitions, les ennemis s'avèrent particulièrement résistants. La fuite n'est d'ailleurs pas vraiment une option, car le sprint est limité. Ah oui inutile de penser à obtenir une régénération automatique de la santé, le titre est aussi old school de ce côté là, et demande de collecter des seringues. Enfin, sachez que le fait de changer d'armes ne met pas le jeu en pause, mais ralentit seulement légèrement le temps. Vous pourrez donc utiliser des allumettes pour brûler les ennemis se trouvent à terre. L'ambiance sonore est bien exécuté et nous replonge en plein film d'horreur. Assez étrangement, il n'est pas possible de modifier le choix de la langue, le titre étant présenté d'office intégralement en français.
VERDICT
The Evil Within affiche une aventure intrigante, et doit beaucoup de son attrait à son excellente ambiante. Chaque déplacement peut s'avérer fatal dans ce monde sans cohérence ni réelle logique, et l'enquête de Sebastian s'annonce pour le moins délicate à suivre. On aurait toutefois apprécié une finition plus soutenue, notamment sur la nouvelle génération de consoles, et un épilogue mieux intégré. Sans doute faudra t-il attendre un futur contenu téléchargeable pour en comprendre tous les tenants et aboutissants ...