Publié le 21/08/2014 Dans PSV
Au delà des frontières.
Mélangeant le FPS et le RPG, Borderlands 2 vous entraîne à nouveau sur la planète Pandora, un lieu où règne l'anarchie. L'intrigue débute cinq ans après le dénouement de son prédécesseur, et l'atmosphère ne s'est guère améliorée. Pandore est en effet désormais dirigée par Beau Jack, le directeur D'hyperion Corporation, qui règne d'une main de fer et tient la population sous son joug grâce à son armée de robots. Évidemment, Beau Jack ne tient pas les chasseurs de l'Arche dans son cœur, et votre personnage est sauvé in extremis en début de partie par Clap Trap, un droïde qui rappellera quelques souvenirs aux joueurs du premier opus. Bien vite, vous allez devoir rejoindre la résistance, désormais conduite par Roland le soldat (lui aussi vu dans Borderlands 1), et choisir votre avatar parmi quatre nouveaux personnages, chacun disposant de compétences uniques. On retrouve donc Salvador, le défourailleur spécialiste des armes à feu et le rustre dans toute son essence, Zer0, un assassin presque aussi efficace qu'Ezio Auditore, Maya la sirène qui peut soigner les alliés et verrouiller les ennemis, et enfin Axton un commando équipé d'une tourelle Scorpio 2.0 pour le moins destructrice. Notez qu'une cinquième classe, la Mécromancienne était également proposée pour toute pré-commande du jeu.
A l'instar d'un Final Fantasy, un arbre de compétence permettra de faire progresser ses troupes et pour faire monter son niveau, il faudra faire du "level up", c'est à dire multiplier les combats et les défis. Un schéma on ne peut plus classique en somme. En outre, certaines ennemis vaincus laisseront derrière eux quelques objets spéciaux. Il ne faudra d'ailleurs pas hésiter à fouiller partout dans le décor, pour trouver des $$$ ou du matériel. Notons que l'aventure dans Borderlands 2 prend essentiellement place dans des régions inédites de Pandore, et les environnements s'avèrent extrêmement variés. Le jeu de Gearbox ne manquera pas d'action : Malgré une intelligence artificielle encore perfectible, la difficulté demeure progressive, et il n'est pas rare de se retrouver cerner au milieu de multiples ennemis, obligeant à faire preuve de subtilité pour s'en sortir sans dommages. Mais certaines fois, si vous n'avez pas encore atteint le niveau requis, il sera impossible de s'attaquer à des boss, sous peine de taper dans le vide pendant des heures sans lui affliger le moindre dégât. Le bon point, c'est que le jeu peut se parcourir à deux en ligne et que les quêtes demeurent assez variées.
Une réalisation mitigé.
Borderlands 2 opte pour un style graphique original, puisqu'il est en cel shading, une technique encore peu utilisée dans ce genre, et qui offre une véritable personnalité au jeu. On retrouve un univers post apocalyptique assez original dans son approche, et aux couleurs très vives. Hélas, la conversion sur Vita ne s'est pas faite sans heurts. Le graphisme est beaucoup moins abouti que sur PlayStation 3, et plus ennuyeux, l'animation rencontre d'énormes problèmes de fluidité dès qu'il y a plus de cinq personnages à l'écran. Forcément, cela impacte la jouabilité du jeu moins évidente que sur consoles de salon. La visée n'est pas toujours très précise, et les commandes tactiles ne s'avèrent pas vraiment bien choisies. La course et la frappe au corps-à -corps s'effectuent avec le pavé arrière, tandis que le jet de grenades se fait avec l'écran. Pour ne rien arranger, il n'est pas rare que le jeu crashe purement et simplement. C'est même encore pire une fois la première mise à jour appliquée sur le PSN. On pourra également tiquer sur les temps de chargement affreusement longs ou encore la police de texte très petite dans les menus.
L'aventure sera longue et occupera un minimum trente heures. Largement de quoi faire, surtout que Borderlands 2 est livré avec un coupon pour télécharger six packs de contenus additionnels (pack Sadique, pack Mécromancienne, le Capitaine Scarlet et son trésor pirate, le carnage sanglant de M.Torque, pack amélioration chasseur ultime 1 et pack édition collector). Le multijoueur est limité à deux personnes en ligne sur Vita. Quant à la bande son, elle se relève de qualité, avec des musiques assez variées, et des effets renforçant l'ambiance. Les dialogues (en français) s'avèrent très corrects, bien que certains personnages répètent un peu trop souvent la même tirade, et qu'on pourra trouver les propos un peu trop grossiers. A noter que le jeu est désormais Cross Save avec la version PS3 (mais pas Cross Buy).
VERDICT
Borderlands 2 est une production qui mêle avec talent le jeu de tir à la première personne et le jeu de rôles. Hélas, cette adaptation sur PlayStation Vita est loin d'être à la hauteur de son homologue PS3, gangrenée par une animation fort instable et une jouabilité forcément impactée par les latences du frame-rate ...
Mélangeant le FPS et le RPG, Borderlands 2 vous entraîne à nouveau sur la planète Pandora, un lieu où règne l'anarchie. L'intrigue débute cinq ans après le dénouement de son prédécesseur, et l'atmosphère ne s'est guère améliorée. Pandore est en effet désormais dirigée par Beau Jack, le directeur D'hyperion Corporation, qui règne d'une main de fer et tient la population sous son joug grâce à son armée de robots. Évidemment, Beau Jack ne tient pas les chasseurs de l'Arche dans son cœur, et votre personnage est sauvé in extremis en début de partie par Clap Trap, un droïde qui rappellera quelques souvenirs aux joueurs du premier opus. Bien vite, vous allez devoir rejoindre la résistance, désormais conduite par Roland le soldat (lui aussi vu dans Borderlands 1), et choisir votre avatar parmi quatre nouveaux personnages, chacun disposant de compétences uniques. On retrouve donc Salvador, le défourailleur spécialiste des armes à feu et le rustre dans toute son essence, Zer0, un assassin presque aussi efficace qu'Ezio Auditore, Maya la sirène qui peut soigner les alliés et verrouiller les ennemis, et enfin Axton un commando équipé d'une tourelle Scorpio 2.0 pour le moins destructrice. Notez qu'une cinquième classe, la Mécromancienne était également proposée pour toute pré-commande du jeu.
A l'instar d'un Final Fantasy, un arbre de compétence permettra de faire progresser ses troupes et pour faire monter son niveau, il faudra faire du "level up", c'est à dire multiplier les combats et les défis. Un schéma on ne peut plus classique en somme. En outre, certaines ennemis vaincus laisseront derrière eux quelques objets spéciaux. Il ne faudra d'ailleurs pas hésiter à fouiller partout dans le décor, pour trouver des $$$ ou du matériel. Notons que l'aventure dans Borderlands 2 prend essentiellement place dans des régions inédites de Pandore, et les environnements s'avèrent extrêmement variés. Le jeu de Gearbox ne manquera pas d'action : Malgré une intelligence artificielle encore perfectible, la difficulté demeure progressive, et il n'est pas rare de se retrouver cerner au milieu de multiples ennemis, obligeant à faire preuve de subtilité pour s'en sortir sans dommages. Mais certaines fois, si vous n'avez pas encore atteint le niveau requis, il sera impossible de s'attaquer à des boss, sous peine de taper dans le vide pendant des heures sans lui affliger le moindre dégât. Le bon point, c'est que le jeu peut se parcourir à deux en ligne et que les quêtes demeurent assez variées.
Une réalisation mitigé.
Borderlands 2 opte pour un style graphique original, puisqu'il est en cel shading, une technique encore peu utilisée dans ce genre, et qui offre une véritable personnalité au jeu. On retrouve un univers post apocalyptique assez original dans son approche, et aux couleurs très vives. Hélas, la conversion sur Vita ne s'est pas faite sans heurts. Le graphisme est beaucoup moins abouti que sur PlayStation 3, et plus ennuyeux, l'animation rencontre d'énormes problèmes de fluidité dès qu'il y a plus de cinq personnages à l'écran. Forcément, cela impacte la jouabilité du jeu moins évidente que sur consoles de salon. La visée n'est pas toujours très précise, et les commandes tactiles ne s'avèrent pas vraiment bien choisies. La course et la frappe au corps-à -corps s'effectuent avec le pavé arrière, tandis que le jet de grenades se fait avec l'écran. Pour ne rien arranger, il n'est pas rare que le jeu crashe purement et simplement. C'est même encore pire une fois la première mise à jour appliquée sur le PSN. On pourra également tiquer sur les temps de chargement affreusement longs ou encore la police de texte très petite dans les menus.
L'aventure sera longue et occupera un minimum trente heures. Largement de quoi faire, surtout que Borderlands 2 est livré avec un coupon pour télécharger six packs de contenus additionnels (pack Sadique, pack Mécromancienne, le Capitaine Scarlet et son trésor pirate, le carnage sanglant de M.Torque, pack amélioration chasseur ultime 1 et pack édition collector). Le multijoueur est limité à deux personnes en ligne sur Vita. Quant à la bande son, elle se relève de qualité, avec des musiques assez variées, et des effets renforçant l'ambiance. Les dialogues (en français) s'avèrent très corrects, bien que certains personnages répètent un peu trop souvent la même tirade, et qu'on pourra trouver les propos un peu trop grossiers. A noter que le jeu est désormais Cross Save avec la version PS3 (mais pas Cross Buy).
VERDICT
Borderlands 2 est une production qui mêle avec talent le jeu de tir à la première personne et le jeu de rôles. Hélas, cette adaptation sur PlayStation Vita est loin d'être à la hauteur de son homologue PS3, gangrenée par une animation fort instable et une jouabilité forcément impactée par les latences du frame-rate ...