Publié le 29/08/2013 Dans XBox 360
Retour à Steelport.
Après deux ans d'absence, les Saints marquent enfin leur retour sur consoles, sous la houlette de l'éditeur Deep Silver, acquéreur de la licence Saints Row et du studio Volition après la faillite de THQ. Dans Saints Row IV, le gang a bien changé, puisque vous voici président des États-Unis. Exit donc la guerre des gangs, et les organisations criminelles, la menace vient d'ailleurs, plus précisément de l'Empire extraterrestre Zin, une race d'alien mené par Zinyak, et dont le but est de conquérir la planète. Washington DC est violemment attaqué, encore plus que dans le récent film la Chute de la Maison Blanche, et pour ne rien arranger, les extra-terrestres peuvent prendre le contrôle des esprits et enfermer leurs victimes dans une simulation virtuelle de leur propre vie. Clin d'œil à Matrix ? Certainement. Le jeu démarre à peine que vous vous retrouvez déjà avec des armes en tout genre, certaines étant plutôt excentriques, à l'image de l'Inflato-Ray qui grossit la tête de votre cible jusqu'à l'éclatement, ou encore le Dubstep gun qui font bouger les quidams au son de la musique électronique du moment.
On découvrira également les évolutions du gameplay qui s'éloigne de plus en plus du GTA-like pour offrir une formule plus proche d'un inFamous ou un Prototype. Vous pourrez en effet utiliser des supers pouvoirs dans la simulation, comme voler à travers le ciel, bondir au-dessus des bâtiments, contrôler l'environnement avec votre esprit, ou courir plus vite qu'une voiture. Autant dire que les véhicules n'ont plus vraiment d'utilité dans la partie. Votre ancien gang, ou plutôt ce qu'il en reste, de nombreux membres étant plongés dans la matrice, va devoir regagner de l'influence au sein des différents quartiers, et lutter contre l'envahisseur. La progression est truffée de parodies en tous genres, et l'action prend rapidement le pas sur l'exploration. Les affrontements sont d'ailleurs parfois assez confus, mais il vous sera toujours possible de récupérer des kits de soin sur les ennemis vaincus.
Un environnement immense ?
Steelport est une ville assez développée, mais qui demeure désormais très familière. L'environnement est plutôt réaliste avec ses banlieues, terrains vagues, etc, et toute la mégalopole est accessible en début de partie. Naturellement, il sera possible de faire une petite pause et d'aller vadrouiller ça et là , puisque la ville reste entièrement interactive, avec possibilité de visiter les commerces et de faire du shopping (disque, vêtement, déco, etc ...). Comme dans d'autres jeux du genre, en plus des voitures ''standards'', vous pourrez prendre un taxi, un véhicule de Police, une ambulance, etc ... Vous pourrez détrousser les gens, entamer une course poursuite, réaliser des prises d'otage pour monnayer une rançon, braquer un fourgon, tout détruire sur votre passage, aller récupérer des prostitués en ville pour les ramener sur votre territoire, protéger un dealer au cours de ses activités, frauder l'assurance en provoquant divers accidents, ou encore faire du tuning avec votre voiture (qui reste aussi fragile que dans un GTA, et peut donc exploser), voire même jouer l'aventure à deux via Internet. On dénombre également de nouvelles activités liées aux pouvoirs dans le monde digital, et la très absurde émission du Professeur Genki est de retour.
Précisons que votre personnage sera personnalisable de la tête aux pieds. En plus de modifier ses vêtements, vous pouvez faire évoluer son look (coiffure, traits physiques, etc ...), acheter des bijoux ou encore vous faire tatouer et pratiquer la chirurgie esthétique. Pour se changer il suffit d'aller dans sa maison et de passer sur l'icône. C'est aussi chez lui que vous trouverez le garage pour conserver une voiture et un disque pour sauvegarder sa progression (même si elle est automatique).
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, Saints Row IV propose un rendu assez dépassé. Le titre se montre plutôt coloré, mais le retard technique est bel et bien présent. Il n'empêche que le jeu propose un environnement assez riche et assez développé, avec pas mal d'effets spéciaux, et de nombreux véhicules à utiliser. Les cinématiques sont elles en 3D temps réel et sont toujours très nombreuses. Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais ça reste globalement fluide. Il y a quelques temps de chargements mais on fera avec, surtout qu'ils se déclenchent rarement quand on visite les quartiers.
Quelques problèmes de caméra apparaissent également, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble, jouabilité qui n'a pas fondamentalement bougé, mais qui s'est enrichi de quelques fonctions. La durée de vie est en tout cas assez convenable dans l'ensemble, avec une douzaine d'heures de jeu pour la campagne principale (plus du double avec les quêtes annexes). La bande originale se compose essentiellement de hip hop, de sonorités latino, et de quelques rocks cependant. Vous retrouvez quelques standards mais aussi beaucoup de titres totalement inconnu en Europe. Globalement le tout est plutôt bon, tout comme les doublages américains et les différents bruitages du jeu, mais manque un peu d'exhaustivité.
VERDICT
Saints Row IV est un titre particulièrement amusant, et qui s'émancipe encore davantage de la formule type GTA. Malgré une réalisation technique pas toujours d'actualité, le titre de Volition jouit d'un grand dynamisme et d'une belle variété des situations rencontrées. Un épisode alternatif souvent loufoque, et qui permettra de passer du bon temps, seul ou à deux en coopération.
Après deux ans d'absence, les Saints marquent enfin leur retour sur consoles, sous la houlette de l'éditeur Deep Silver, acquéreur de la licence Saints Row et du studio Volition après la faillite de THQ. Dans Saints Row IV, le gang a bien changé, puisque vous voici président des États-Unis. Exit donc la guerre des gangs, et les organisations criminelles, la menace vient d'ailleurs, plus précisément de l'Empire extraterrestre Zin, une race d'alien mené par Zinyak, et dont le but est de conquérir la planète. Washington DC est violemment attaqué, encore plus que dans le récent film la Chute de la Maison Blanche, et pour ne rien arranger, les extra-terrestres peuvent prendre le contrôle des esprits et enfermer leurs victimes dans une simulation virtuelle de leur propre vie. Clin d'œil à Matrix ? Certainement. Le jeu démarre à peine que vous vous retrouvez déjà avec des armes en tout genre, certaines étant plutôt excentriques, à l'image de l'Inflato-Ray qui grossit la tête de votre cible jusqu'à l'éclatement, ou encore le Dubstep gun qui font bouger les quidams au son de la musique électronique du moment.
On découvrira également les évolutions du gameplay qui s'éloigne de plus en plus du GTA-like pour offrir une formule plus proche d'un inFamous ou un Prototype. Vous pourrez en effet utiliser des supers pouvoirs dans la simulation, comme voler à travers le ciel, bondir au-dessus des bâtiments, contrôler l'environnement avec votre esprit, ou courir plus vite qu'une voiture. Autant dire que les véhicules n'ont plus vraiment d'utilité dans la partie. Votre ancien gang, ou plutôt ce qu'il en reste, de nombreux membres étant plongés dans la matrice, va devoir regagner de l'influence au sein des différents quartiers, et lutter contre l'envahisseur. La progression est truffée de parodies en tous genres, et l'action prend rapidement le pas sur l'exploration. Les affrontements sont d'ailleurs parfois assez confus, mais il vous sera toujours possible de récupérer des kits de soin sur les ennemis vaincus.
Un environnement immense ?
Steelport est une ville assez développée, mais qui demeure désormais très familière. L'environnement est plutôt réaliste avec ses banlieues, terrains vagues, etc, et toute la mégalopole est accessible en début de partie. Naturellement, il sera possible de faire une petite pause et d'aller vadrouiller ça et là , puisque la ville reste entièrement interactive, avec possibilité de visiter les commerces et de faire du shopping (disque, vêtement, déco, etc ...). Comme dans d'autres jeux du genre, en plus des voitures ''standards'', vous pourrez prendre un taxi, un véhicule de Police, une ambulance, etc ... Vous pourrez détrousser les gens, entamer une course poursuite, réaliser des prises d'otage pour monnayer une rançon, braquer un fourgon, tout détruire sur votre passage, aller récupérer des prostitués en ville pour les ramener sur votre territoire, protéger un dealer au cours de ses activités, frauder l'assurance en provoquant divers accidents, ou encore faire du tuning avec votre voiture (qui reste aussi fragile que dans un GTA, et peut donc exploser), voire même jouer l'aventure à deux via Internet. On dénombre également de nouvelles activités liées aux pouvoirs dans le monde digital, et la très absurde émission du Professeur Genki est de retour.
Précisons que votre personnage sera personnalisable de la tête aux pieds. En plus de modifier ses vêtements, vous pouvez faire évoluer son look (coiffure, traits physiques, etc ...), acheter des bijoux ou encore vous faire tatouer et pratiquer la chirurgie esthétique. Pour se changer il suffit d'aller dans sa maison et de passer sur l'icône. C'est aussi chez lui que vous trouverez le garage pour conserver une voiture et un disque pour sauvegarder sa progression (même si elle est automatique).
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, Saints Row IV propose un rendu assez dépassé. Le titre se montre plutôt coloré, mais le retard technique est bel et bien présent. Il n'empêche que le jeu propose un environnement assez riche et assez développé, avec pas mal d'effets spéciaux, et de nombreux véhicules à utiliser. Les cinématiques sont elles en 3D temps réel et sont toujours très nombreuses. Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais ça reste globalement fluide. Il y a quelques temps de chargements mais on fera avec, surtout qu'ils se déclenchent rarement quand on visite les quartiers.
Quelques problèmes de caméra apparaissent également, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble, jouabilité qui n'a pas fondamentalement bougé, mais qui s'est enrichi de quelques fonctions. La durée de vie est en tout cas assez convenable dans l'ensemble, avec une douzaine d'heures de jeu pour la campagne principale (plus du double avec les quêtes annexes). La bande originale se compose essentiellement de hip hop, de sonorités latino, et de quelques rocks cependant. Vous retrouvez quelques standards mais aussi beaucoup de titres totalement inconnu en Europe. Globalement le tout est plutôt bon, tout comme les doublages américains et les différents bruitages du jeu, mais manque un peu d'exhaustivité.
VERDICT
Saints Row IV est un titre particulièrement amusant, et qui s'émancipe encore davantage de la formule type GTA. Malgré une réalisation technique pas toujours d'actualité, le titre de Volition jouit d'un grand dynamisme et d'une belle variété des situations rencontrées. Un épisode alternatif souvent loufoque, et qui permettra de passer du bon temps, seul ou à deux en coopération.