Publié le 11/02/2013 Dans XBox 360
Il était une fois.
Lancé en 2001 sur PlayStation 2, le jeu Devil May Cry devait être à l'origine Resident Evil 4, mais les développeurs étaient allés tellement loin dans l'action et la violence que le projet fut refusé par Capcom. L'équipe de Production Studio 4 (l'ancien studio des célèbres designers Shinji Mikami et Hideki Kamiya) décida par conséquent de bâtir une toute nouvelle franchise, inspirée de la Divine Comédie. Douze ans plus tard, Devil May Cry (DmC) revient sous les traits d’un reboot qui ne manquera pas de déconcerter les fans de la série. Cet épisode a été conçu en Grande-Bretagne par le studio Ninja Theory (Enslaved), et affiche des choix de design totalement repensés. L’univers s’est en effet assombri, et le titre propose d’incarner le personnage dans sa turbulente jeunesse.
Il en ressort un univers graphique très particulier, passant rapidement d’un extrême à l’autre, du monde gothique au night club, en passant par des décors pop finalement très british. Une identité visuelle qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui apporte un indéniable cachet au jeu de Capcom. Le concept lui n’a pas vraiment évolué, et il s'agit toujours de progresser dans des environnements semi-ouverts, tout en éliminant les nombreux ennemis que vous croiserez sur votre route avec une large kyrielle d’armes, dont les classiques épées et pistolets. Et comme Dante est le fils d'un ange et d'un démon (un Nephilim pour être précis), il aura même la possibilité de se transformer en furie pendant quelques instants pour faire rapidement le ménage à l'écran.
Classiquement votre ...
Si l'habillage change, certains mécanismes emblématiques de la saga sont toujours là , et vous serez sanctionné d'une note à la fin de chaque niveau de l'aventure (on en compte vingt au total). Le titre s'avère cependant plus progressif que ces illustres prédécesseurs, car on compte pas moins de sept modes de difficultés, allant de débutant au vraiment hardcore. Les points de contrôles sont par ailleurs très présents, seuls les combats contre les boss pourront poser quelques difficultés (surtout qu'il faudra du temps pour en venir à bout). Il sera bien sur nécessaire de collecter les orbes rouges pour pouvoir acquérir de précieux items. La boutique est toujours symbolisée par des statues, où vous pourrez également dépenser des points d'amélioration pour débloquer de nouveaux enchaînements. Notez que si le coup débloqué ne vous sied guère, il sera possible d'inverser la manipulation et de récupérer votre point puis de l'utiliser ailleurs.
La prise en main s'avère assez dynamique, et les habitués de la franchise retrouveront rapidement leurs anciens réflexes, même si le timing des combos semble moins précis que dans Devil May Cry 4. Notez que l'on retrouve également quelques séquences de voltiges grâce à l'utilisation des armes Arbiter et Osiris, qui permettent de tirer des éléments vers Dante ou au contraire de se propulser vers eux. Ces passages sont assez impressionnants, et il faudra une bonne synchronisation entre les deux armes pour ne pas sombrer dans le vide. L’aventure se compose d’une vingtaine de niveaux, garantissant une dizaine d’heures de jeu à accomplir. On notera néanmoins la présence de vingt-et-une missions secrètes à débloquer, et d'un mode Bloody Palace, comportant cent étages à gravir, et regorgeant de monstres en tout genre, cela va de soi.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, DmC Devil May Cry s'en sort relativement bien, affichant des environnements riches en détails et une ambiance du plus bel effet, même si elle n'est plus franchement gothique, mais plutôt contemporaine. La galerie de personnages rencontrée est très variée, ainsi que les nouveaux ennemis présents. Le titre tourne sur l'Unreal Engine 3, et comme c'est souvent le cas avec ce moteur, la version Xbox 360 est un peu plus fluide que son homologue PS3. Notez que les temps de chargements restent très longs sur les deux supports. Malgré le ballet incessant de combats, l'animation ne ralentit jamais et se montre très dynamique. Les enchaînements se font avec assez de naturel, bien que les angles de caméra ne soient pas toujours bien choisis.
Entièrement doublé en français, DmC Devil May Cry baigne dans des musiques assez rock et une atmosphère finalement plus détendue qu'à l'accoutumée. Les morceaux sont dans l'ensemble très agréables, et les dialogues sont beaucoup moins creux que dans le quatrième opus, un bon point.
VERDICT
Plus classique qu’on aurait pu l’escompter, DmC Devil May Cry signe une prestation plutôt réussie, même s’il manque un petit grain de folie, si chère aux productions japonaises. Une affaire de goût sans aucun doute, mais le résultat est déjà séduisant pour un premier essai. La réalisation technique est très travaillée, et le concept toujours aussi dynamique.
Lancé en 2001 sur PlayStation 2, le jeu Devil May Cry devait être à l'origine Resident Evil 4, mais les développeurs étaient allés tellement loin dans l'action et la violence que le projet fut refusé par Capcom. L'équipe de Production Studio 4 (l'ancien studio des célèbres designers Shinji Mikami et Hideki Kamiya) décida par conséquent de bâtir une toute nouvelle franchise, inspirée de la Divine Comédie. Douze ans plus tard, Devil May Cry (DmC) revient sous les traits d’un reboot qui ne manquera pas de déconcerter les fans de la série. Cet épisode a été conçu en Grande-Bretagne par le studio Ninja Theory (Enslaved), et affiche des choix de design totalement repensés. L’univers s’est en effet assombri, et le titre propose d’incarner le personnage dans sa turbulente jeunesse.
Il en ressort un univers graphique très particulier, passant rapidement d’un extrême à l’autre, du monde gothique au night club, en passant par des décors pop finalement très british. Une identité visuelle qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui apporte un indéniable cachet au jeu de Capcom. Le concept lui n’a pas vraiment évolué, et il s'agit toujours de progresser dans des environnements semi-ouverts, tout en éliminant les nombreux ennemis que vous croiserez sur votre route avec une large kyrielle d’armes, dont les classiques épées et pistolets. Et comme Dante est le fils d'un ange et d'un démon (un Nephilim pour être précis), il aura même la possibilité de se transformer en furie pendant quelques instants pour faire rapidement le ménage à l'écran.
Classiquement votre ...
Si l'habillage change, certains mécanismes emblématiques de la saga sont toujours là , et vous serez sanctionné d'une note à la fin de chaque niveau de l'aventure (on en compte vingt au total). Le titre s'avère cependant plus progressif que ces illustres prédécesseurs, car on compte pas moins de sept modes de difficultés, allant de débutant au vraiment hardcore. Les points de contrôles sont par ailleurs très présents, seuls les combats contre les boss pourront poser quelques difficultés (surtout qu'il faudra du temps pour en venir à bout). Il sera bien sur nécessaire de collecter les orbes rouges pour pouvoir acquérir de précieux items. La boutique est toujours symbolisée par des statues, où vous pourrez également dépenser des points d'amélioration pour débloquer de nouveaux enchaînements. Notez que si le coup débloqué ne vous sied guère, il sera possible d'inverser la manipulation et de récupérer votre point puis de l'utiliser ailleurs.
La prise en main s'avère assez dynamique, et les habitués de la franchise retrouveront rapidement leurs anciens réflexes, même si le timing des combos semble moins précis que dans Devil May Cry 4. Notez que l'on retrouve également quelques séquences de voltiges grâce à l'utilisation des armes Arbiter et Osiris, qui permettent de tirer des éléments vers Dante ou au contraire de se propulser vers eux. Ces passages sont assez impressionnants, et il faudra une bonne synchronisation entre les deux armes pour ne pas sombrer dans le vide. L’aventure se compose d’une vingtaine de niveaux, garantissant une dizaine d’heures de jeu à accomplir. On notera néanmoins la présence de vingt-et-une missions secrètes à débloquer, et d'un mode Bloody Palace, comportant cent étages à gravir, et regorgeant de monstres en tout genre, cela va de soi.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, DmC Devil May Cry s'en sort relativement bien, affichant des environnements riches en détails et une ambiance du plus bel effet, même si elle n'est plus franchement gothique, mais plutôt contemporaine. La galerie de personnages rencontrée est très variée, ainsi que les nouveaux ennemis présents. Le titre tourne sur l'Unreal Engine 3, et comme c'est souvent le cas avec ce moteur, la version Xbox 360 est un peu plus fluide que son homologue PS3. Notez que les temps de chargements restent très longs sur les deux supports. Malgré le ballet incessant de combats, l'animation ne ralentit jamais et se montre très dynamique. Les enchaînements se font avec assez de naturel, bien que les angles de caméra ne soient pas toujours bien choisis.
Entièrement doublé en français, DmC Devil May Cry baigne dans des musiques assez rock et une atmosphère finalement plus détendue qu'à l'accoutumée. Les morceaux sont dans l'ensemble très agréables, et les dialogues sont beaucoup moins creux que dans le quatrième opus, un bon point.
VERDICT
Plus classique qu’on aurait pu l’escompter, DmC Devil May Cry signe une prestation plutôt réussie, même s’il manque un petit grain de folie, si chère aux productions japonaises. Une affaire de goût sans aucun doute, mais le résultat est déjà séduisant pour un premier essai. La réalisation technique est très travaillée, et le concept toujours aussi dynamique.