Publié le 06/05/2011 Dans PlayStation 3
Need for Speed s'émancipe.
Sorti fin 2009, Need for Speed Shift se caractérisait par une caméra d'un grand dynamisme, et qui nous propulsait en plein coeur du cockpit d'une voiture de course. Les sensations marquaient un pas en avant par rapport à ce qu'offrait la concurrence, et pour cette suite les développeurs de Slightly Mad Studios ont encore été plus loin. Ainsi, la conduite ne tolère pas grand droit à l'erreur : Même si vous pouvez mettre une roue dans l'herbe sans risquer le tête-à-queue, une pénalité vous sera attribuée si vous le faites trop régulièrement. Qui plus est, le contact avec un adversaire peut s'avérer fatal. En cas d'accident, il est très difficile de repartir, le moteur physique étant d'un grand réalisme. Les dégâts ne sont d'ailleurs pas qu'esthétiques, et si la voiture ne réagit plus comme il le faudrait, vous n'aurez pas d'autres choix que de relancer la course. Et cela arrivera assez souvent dans Shift 2, tant l'intelligence artificielle se montre véloce. Cependant, pour ne pas trop pénaliser les débutants, les développeurs ont laissé le choix d'activer quelques assistances à la conduite (ABS, ESP, etc). Forcément, cela rend le jeu beaucoup (beaucoup) plus accessible.
Si Shift 2 n'est pas encore une vraie simulation automobile, son gameplay s'éloigne du pur jeu d'arcade en proposant de multiples compétences à surveiller dans la course. Il faudra respecter les consignes données (atteindre un certain nombre de points, avoir réussi à exécuter certaines manoeuvres), ceci afin de récupérer le plus de badges possibles, sésame indispensable pour poursuivre sa carrière automobile. Les épreuves choisies sont quant à elles très classiques, avec des courses sur circuits ou en plein centre ville. On retrouve également quelques duels, du contre-la-montre, les séances de drift, et des séances d'essai. Au gré de la progression, l'argent accumulé servira à acquérir de nouvelles voitures, mais il est à noter que la personnalisation de sa monoplace est beaucoup moins poussée que dans les précédents opus.
Un jeu exhaustif ?
Shift 2 ne propose pas beaucoup de modes de jeux pour le joueur solo. On se concentrera donc sur l'option Carrière assez complète, qui regroupe une dizaine de circuits différents (avec quelques variantes), où les réglages peuvent être modifiés à souhait. La base de données est très complète, et vous pourrez rapidement accéder à un large choix de voitures (une centaine au total), Shift 2 bénéficiant par ailleurs de la licence officielle du championnat FIA GT1. Elément plus regrettable, il n'est pas possible de jouer à plusieurs sur la même console, mais uniquement en ligne (jusqu'à douze simultanément). Le système Autolog permet de faire le lien entre vous et vous amis, et fonctionne comme un réseau social.
Sur le plan technique, Shift 2 propose un spectacle assez réussi et des graphismes globalement soignés. S'il ne s'agit pas du jeu de course le plus abouti sur ce point, les développeurs ont beaucoup travaillé sur l'immersion. Un simple exemple, en cas de choc, la vision du pilote sera altérée et un son strident se fait sentir. Les circuits sont quant à eux inspirés de la réalité. On pourra par contre regretter que les voitures apparaissent un peu fades en vue extérieure, surtout vis à vis des concurrents GT5 (PS3) et Forza 3 (X360). Quant à la jouabilité, elle demeure très accessible, et le comportement des voitures n'est pas toujours précis, enchaînant beaucoup de glissades. Un choix certainement délibéré pour ajouter du spectacle, quitte à sacrifier le réalisme.
VERDICT
Plus exigeant que son ainé, Shift 2 est un jeu de course relativement équilibré et qui constitue une bonne alternative aux ténors du genre, même si tous les joueurs n'aimeront pas la conduite en glissade.
Sorti fin 2009, Need for Speed Shift se caractérisait par une caméra d'un grand dynamisme, et qui nous propulsait en plein coeur du cockpit d'une voiture de course. Les sensations marquaient un pas en avant par rapport à ce qu'offrait la concurrence, et pour cette suite les développeurs de Slightly Mad Studios ont encore été plus loin. Ainsi, la conduite ne tolère pas grand droit à l'erreur : Même si vous pouvez mettre une roue dans l'herbe sans risquer le tête-à-queue, une pénalité vous sera attribuée si vous le faites trop régulièrement. Qui plus est, le contact avec un adversaire peut s'avérer fatal. En cas d'accident, il est très difficile de repartir, le moteur physique étant d'un grand réalisme. Les dégâts ne sont d'ailleurs pas qu'esthétiques, et si la voiture ne réagit plus comme il le faudrait, vous n'aurez pas d'autres choix que de relancer la course. Et cela arrivera assez souvent dans Shift 2, tant l'intelligence artificielle se montre véloce. Cependant, pour ne pas trop pénaliser les débutants, les développeurs ont laissé le choix d'activer quelques assistances à la conduite (ABS, ESP, etc). Forcément, cela rend le jeu beaucoup (beaucoup) plus accessible.
Si Shift 2 n'est pas encore une vraie simulation automobile, son gameplay s'éloigne du pur jeu d'arcade en proposant de multiples compétences à surveiller dans la course. Il faudra respecter les consignes données (atteindre un certain nombre de points, avoir réussi à exécuter certaines manoeuvres), ceci afin de récupérer le plus de badges possibles, sésame indispensable pour poursuivre sa carrière automobile. Les épreuves choisies sont quant à elles très classiques, avec des courses sur circuits ou en plein centre ville. On retrouve également quelques duels, du contre-la-montre, les séances de drift, et des séances d'essai. Au gré de la progression, l'argent accumulé servira à acquérir de nouvelles voitures, mais il est à noter que la personnalisation de sa monoplace est beaucoup moins poussée que dans les précédents opus.
Un jeu exhaustif ?
Shift 2 ne propose pas beaucoup de modes de jeux pour le joueur solo. On se concentrera donc sur l'option Carrière assez complète, qui regroupe une dizaine de circuits différents (avec quelques variantes), où les réglages peuvent être modifiés à souhait. La base de données est très complète, et vous pourrez rapidement accéder à un large choix de voitures (une centaine au total), Shift 2 bénéficiant par ailleurs de la licence officielle du championnat FIA GT1. Elément plus regrettable, il n'est pas possible de jouer à plusieurs sur la même console, mais uniquement en ligne (jusqu'à douze simultanément). Le système Autolog permet de faire le lien entre vous et vous amis, et fonctionne comme un réseau social.
Sur le plan technique, Shift 2 propose un spectacle assez réussi et des graphismes globalement soignés. S'il ne s'agit pas du jeu de course le plus abouti sur ce point, les développeurs ont beaucoup travaillé sur l'immersion. Un simple exemple, en cas de choc, la vision du pilote sera altérée et un son strident se fait sentir. Les circuits sont quant à eux inspirés de la réalité. On pourra par contre regretter que les voitures apparaissent un peu fades en vue extérieure, surtout vis à vis des concurrents GT5 (PS3) et Forza 3 (X360). Quant à la jouabilité, elle demeure très accessible, et le comportement des voitures n'est pas toujours précis, enchaînant beaucoup de glissades. Un choix certainement délibéré pour ajouter du spectacle, quitte à sacrifier le réalisme.
VERDICT
Plus exigeant que son ainé, Shift 2 est un jeu de course relativement équilibré et qui constitue une bonne alternative aux ténors du genre, même si tous les joueurs n'aimeront pas la conduite en glissade.