Publié le 25/04/2011 Dans Vidéo
1. De la dévotion du journaliste...
2. Du bon, du très bon, et du "u...
3. Les goûts et les couleurs
4. » Mes chaussettes en 3D !
5. Clap de fin
2. Du bon, du très bon, et du "u...
3. Les goûts et les couleurs
4. » Mes chaussettes en 3D !
5. Clap de fin
Mes chaussettes en 3D !
"Et la 3D ?", nous direz-vous ! Et vous aurez raison. Aujourd'hui, un appareil électronique ne peut être considéré comme "sérieux" s'il n'arbore pas fièrement quelque fonctionnalité 3D. La preuve en est la magnifique gamme de lave-linges 3D du même constructeur. Mais nous nous égarons...Panasonic a fait un choix audacieux et intelligent : celui de l'optique adaptable. Plutôt que de développer un modèle entièrement dédié à la troisième dimension, comme l'a fait Sony, le constructeur a préféré développer un module externe qui vient se greffer (en fait, se visser - parfois péniblement, l'ajustement n'était pas des plus faciles) sur l'optique du caméscope. L'engin porte le doux nom de VW-CLT1 et contient tout simplement... deux lentilles séparées, qui vont générer au final une deux images de 960 x 1080 pixels, qui seront au final combinées sur la carte SD en une seule image Full HD de type SBS (Side-By-Side), à charge du téléviseurs et des lunettes de faire le travail pour restituer l'effet initial. Cette optique n'est en fait "que" celle du SDT750, que Panasonic vend séparée pour l'occasion à un peu plus de 300€. Nous avons trouvé l'idée de proposer la 3D en option plutôt astucieuse. En effet, ce type de film reste encore marginal et le résultat n'est pas forcément à la hauteur des espérances qu'il suscite, la faute à une mauvaise compréhension de la part du public des contraintes inhérentes à la capture en 3D (pas de zoom, luminosité réduite, etc.).
Préalablement à chaque utilisation (en fait, à chaque fois que vous revissez l'adaptateur 3D), vous devrez passer par une phase de calibrage de la lentille au moyen d'un menu dédié qui vous guidera pas à pas. Le calibrage proprement dit s'effectue à l'aide de trois molettes qui ajustent chaque axe de prise de vues.
Filmer en 3D, comme nous l'avons dit plus haut, impose certaines contraintes. A commencer par l'ouverture du diaphragme qui passe de f/1,5 à f/3,3 - la mise au point est plus facile avec une ouverture plus petite. Ensuite, cela se traduit par une luminosité revue (nettement) à la baisse (en pratique, on passe d'un seuil de 3 lux en 2D à 28 lux en 3D !). Enfin, la focale grand-angle en équivalent 24x36 passe de 35mm en 2D à 58mm en 3D, ce qui donne un angle de champ très étroit. Le piqué de l'image reste excellent, tout comme les tons de couleurs et la balance des blancs.