Publié le 28/07/2010 Dans PlayStation 3
Singularité ?
La singularité est un concept, selon lequel, à partir d'un point hypothétique de son évolution technologique, la civilisation humaine connaîtra une croissance technologique d'un ordre supérieur. Dans ce jeu vidéo signé Raven Studios, l'action débute alors que la Seconde Guerre Mondiale est terminé. Les Etats-Unis ont montré leur toute puissance en bombardant Hiroshima, et l'URSS n'est pas prête d'accepter une pareille situation. Mais Staline a un atout dans sa manche. es troupes ont découvert l'Elément 99, capable de manipuler le temps. Les soviétiques installent donc une base secrète sur l'atoll Katorga-12, où sont menés divers projets tout bonnement catastrophiques. L'URSS décide donc d'enterrer le projet, mais en 2010, un satellite détecte un important pic de radiation. L'armée est alors envoyé sur place, et c'est la drame.
Rappelant quelque peu Bioshock, Singularity propose un scénario assez intéressant à suivre, loin de l'extravagance de leur dernier Wolfenstein. Un réel travail de mise en scène a été fait, même si quelques passages ne manqueront pas de faire sourire par leur côté kitsh, et un semblant de touche RPG est proposé avec la possibilité d'améliorer l'équipement du personnage, Nate Renko. Le titre évolue dans le passé, dans le présent, et dans les fameuses singularités, des zones de non droit où ont proliféré des mutants pour le moins repoussants. Pour passer d'un lieu à l'autre, on pourra compter sur le Manipulateur Temporel, permettant par ailleurs de rajeunir ou de faire vieillir un objet du décor ou tout simplement un personnage. A l'instar du Gravity Gun de Half-Life, vous pourrez également manipuler la physique, et résoudre quelques petits casses-têtes.
Une réalisation singulière ?
Sur le plan technique, Singularity est un titre qui s'en sort plutôt bien. Le graphisme est plutôt coloré (à défaut d'être toujours très détaillé), les pouvoirs paranormaux sont prétexte à de jolis effets de lumière, et la localisation des dégâts se veut très précise. La jouabilité se montre facile d'accès, et reprend un concept proche des précédentes productions du studio. Autant dire que les férus du genre domestiqueront Singularity en moins de deux minutes, le gameplay demeurant par ailleurs très grand public.
Il faudra environ une dizaine d'heures pour terminer le mode solo, ce qui se révèle dans la moyenne actuelle. On appréciera particulièrement le fait que la progression ne soit pas linéaire, ce qui change des niveaux en couloir de certains jeux vidéo. En revanche, le mode multijoueur se montre décevant, les cartes étant petites et l'ambiance manquant cruellement d'intérêt. L'ambiance musicale est assez convaincante, avec des doublages corrects et des jolis musiques.
VERDICT
Finalement assez classique dans sa conception, Singularity est un FPS plutôt dynamique en solo, et offrant un cadre de jeu très sympathique. En multijoueurs en revanche, il accuse des années de retard sur la concurrence ...
La singularité est un concept, selon lequel, à partir d'un point hypothétique de son évolution technologique, la civilisation humaine connaîtra une croissance technologique d'un ordre supérieur. Dans ce jeu vidéo signé Raven Studios, l'action débute alors que la Seconde Guerre Mondiale est terminé. Les Etats-Unis ont montré leur toute puissance en bombardant Hiroshima, et l'URSS n'est pas prête d'accepter une pareille situation. Mais Staline a un atout dans sa manche. es troupes ont découvert l'Elément 99, capable de manipuler le temps. Les soviétiques installent donc une base secrète sur l'atoll Katorga-12, où sont menés divers projets tout bonnement catastrophiques. L'URSS décide donc d'enterrer le projet, mais en 2010, un satellite détecte un important pic de radiation. L'armée est alors envoyé sur place, et c'est la drame.
Rappelant quelque peu Bioshock, Singularity propose un scénario assez intéressant à suivre, loin de l'extravagance de leur dernier Wolfenstein. Un réel travail de mise en scène a été fait, même si quelques passages ne manqueront pas de faire sourire par leur côté kitsh, et un semblant de touche RPG est proposé avec la possibilité d'améliorer l'équipement du personnage, Nate Renko. Le titre évolue dans le passé, dans le présent, et dans les fameuses singularités, des zones de non droit où ont proliféré des mutants pour le moins repoussants. Pour passer d'un lieu à l'autre, on pourra compter sur le Manipulateur Temporel, permettant par ailleurs de rajeunir ou de faire vieillir un objet du décor ou tout simplement un personnage. A l'instar du Gravity Gun de Half-Life, vous pourrez également manipuler la physique, et résoudre quelques petits casses-têtes.
Une réalisation singulière ?
Sur le plan technique, Singularity est un titre qui s'en sort plutôt bien. Le graphisme est plutôt coloré (à défaut d'être toujours très détaillé), les pouvoirs paranormaux sont prétexte à de jolis effets de lumière, et la localisation des dégâts se veut très précise. La jouabilité se montre facile d'accès, et reprend un concept proche des précédentes productions du studio. Autant dire que les férus du genre domestiqueront Singularity en moins de deux minutes, le gameplay demeurant par ailleurs très grand public.
Il faudra environ une dizaine d'heures pour terminer le mode solo, ce qui se révèle dans la moyenne actuelle. On appréciera particulièrement le fait que la progression ne soit pas linéaire, ce qui change des niveaux en couloir de certains jeux vidéo. En revanche, le mode multijoueur se montre décevant, les cartes étant petites et l'ambiance manquant cruellement d'intérêt. L'ambiance musicale est assez convaincante, avec des doublages corrects et des jolis musiques.
VERDICT
Finalement assez classique dans sa conception, Singularity est un FPS plutôt dynamique en solo, et offrant un cadre de jeu très sympathique. En multijoueurs en revanche, il accuse des années de retard sur la concurrence ...